Votre article souffre de quelque travers.
1 le premier est que vous lié intrinsèquement l’indépendance de la banque centrale avec le refus des avances. or, une banque centrale indépendante peut très bien accorder des avances, il suffit de le prévoir dans ses status ; la banque centrale pouvant garder son indépendance dans le reste des ses missions. bref, vous liée l’idéologie à la technique.
2 ensuite concernant, l’inflation, les banques privées (FED par exemple), sont aussi a l’aise dans la planche a billet que les banque nationale.
3 vous évacuez trop rapidement la question de la dette publique.
« L’histoire a toujours montré que les avances ne sont jamais remboursées, car pour être remboursées, il faudrait au préalable que le budget de l’Etat soit positif » c’est le même cas qu’avec un emprunt si on peut dire, la différence c’est que cela coute plus cher.
Le fait est que le rythme des dépense
et des recette est asynchrone (ce point est essentiel a comprendre) ;
c’est a dire que le moment des dépense et des recette ne sont pas
les même : les dépense sont grosso modo également répartie sur
l’année, mais les recettes sont plus regroupé sur une période. il
y a donc un décalage entre le moment des recettes et le moment des
dépenses. c’est du fait de cette divergence de moment que l’Etat
emprunte.
Avant 1973, l’Etat comblait cette divergence momentanée
par un avoir ou découvert accordé par la banque de France, ce qui
se traduisait par un solde débiteur des comptes de l’Etat auprès
d’elle, et qui était remboursé par l’impôt.
Avec les traités
européen, cette pratique est interdite (article 123), et donc
nécessairement ce trou ne pouvait être comblée que par l’argent
privé, celui des banques et autres institutions financières sur
lequel ils perçoivent un intérêt. C’est original ; un intérêt est
perçu en raison du risque estimé par le prêteur, mais là, le
risque est quasi-nul car il est garantie par la loi. Et c’est
vraiment garantie par la loi, car si tu ne paies pas tes impôts, le
fisc s’occupera de toi. L’intérêt est dépourvu de sa substance. En
réalité, on a crée artificiellement un « marché »
factice. Celui des obligation d’Etat
Comme, l’Etat emprunte,
donc, pour comblé son trou provoqué par la loi, l’intérêt
constitue une charge, qui se reporte sur les années suivantes et
ainsi de suite. Et tout ça, se cumule année sur année. On
remarquera qu’a partir de ce moment, l’Etat a 3 choix ; soit augmenter
les impôts, pour garder le même service ; soit baisser les service
pour ne pas augmenter les impôts ; soit émettre plus de bon du
trésor, c’est a dire garder le même service et ne pas augmenter les
impôts.
Le 1 est impossible a cause de l’OMC et de la
concurrence. Le 2, on privatise tout et on fini prostitué. Le 3
revient a payer davantage les banques. On a donc « choisi »,
le 2 et le 3.
le déficit résultant de l’émission de bon du
trésor au delà des recettes.
Il y a en fait 2 voies d’endettement et
de déficit. La première est l’endettement de « trésorerie »,
celle provoqué par l’absence de facilité de caisse, et qui existera
même avec un budget équilibré, celle qu’interdise les traité
européen. C’est l’endettement structurel. Il y a aussi celle de
circonstance, conjoncturel, qui résulte d’une mauvaise année ;
celle-la est légitime. Le problème est l’endettement structurelle
qui n’a pas lieu d’être et accentue mécaniquement la charge de la
dette conjoncturelle, le poids de l’impôt qui ne peut monter indéfiniement.
Conclusion : Dans ce cas là, même
avec un budget EQUILIBRE, cela veux dire que le endettement est
inévitable, car il n’arrive jamais (la probabilité est faible), a
aucun moment, que l’engagement des dépenses et des recettes se fasse
au même moment pour une quantité identique.