Il y a une semaine la défaite de Sarkozy semblait assurée et aujourd’hui, plus personne n’oserait parier qu’il sera battu.
Le problème d’Aubry et Hollande, c’est que pour passer le premier tour ils ont besoin de rassembler au-delà de leur camp mais qu’ils ne sont crédibles ni aux yeux de l’extrême gauche qui leur préfère Mélenchon ni aux yeux des centristes qui leur préfèrent Borloo, Bayrou voire Sarkozy.
Strauss Kahn quant à lui, avait l’avantage d’être un candidat crédible non seulement
aux yeux
du centre, mais également d’une bonne partie de la droite, ce qui faisait de lui l’adversaire incontournable du second tour.
Mais bon, rien n’étant jamais écrit : peut-être qu’Hollande en droitisant sont discours parviendra à ramener à lui des électeurs du centre. A moins qu’Aubry en le gauchissant ne parvienne à reprendre des voix à Mélenchon.
Une seule chose est certaine c’est qu’aujourd’hui, plus rien n’est sûr !