Tant que le logement sera considéré comme une marchandise répondant aux lois fondamentales qui régissent n’importe quelle marchandise (rareté = cherté, etc.), on n’avancera pas.
Les histoires de foncier plus ou moins disponibles ne sont pas que techniques, elles sont aussi politiques (locale) c’est évident. Et Neuilly n’est qu’emblématique, j’en connais d’autres qui seraient même pires.
Chez moi, dans une conurbation réunissant trois communes, il y en a une qui traîne depuis longtemps un important déficit de logement sociaux. Et sur les trois, c’est la plus grande et de loin (une des plus grande de France). Donc, pas de rapport avec la surface disponible.
Alors, où se cachent les vrais problèmes ? Serait-ce que l’habitant du plus ou moins social vote « mal » ? Qu’il pollue le paysage ? Qu’il risque de dévaloriser ma « Sam’suffit » par sa seule présence ? Qu’il va finir par plomber le budget municipal ?
Il vaut mieux maintenir le problème en périphérie, s’il y un effet ghetto, les CRS, c’est pas le même budget...