Le problème c’est que ni police ni gendarmerie n’ont le soutien de la population.
.
Plus les hommes politiques votent des lois contraignantes, par exemple les radars la nuit sur des routes droites et désertes, plus les forces de police apparaissent comme des forces uniquement répressives, destinées à faire peur au citoyen lambda, à l’intimider, et donc à en faire un « soumis » de la république ; terrorisé à l’idée que les flics débarquent chez lui un petit matin, c’est à cela que sert la police aujourd’hui et qui explique l’attitude des policiers, dont un bon nombre est persuadé que dans tout citoyen il y a un criminel potentiel et que, comme l’exprimait Chevènement : « la peur du gendrame est le début de la sagesse ». Aujourd’hui il suffit de regarder « C dans l’air » et le discours du représentant des flics.
(Chevènement, ce grand démocrate qui a envoyé les forces spéciales de la gendarmerie incendier la case « Chez Francis » pour déclencher une guerre entre nationalistes Corses, mdr)
.
On ne peut pas séparer l’objectif politique assigné aux forces de l’ordre, avec les missions qui leur sont confiées, ou avec leur vécu quotidien. Il ne peut pas y avoir de contradiction.