Il est indéniable que l’homosexualité n’est pas l’aboutissement normale du développement sexuel de l’individu. Au contraire, elle est une déviation, et l’acceptation politique et sociale de cette déviation mériterait un débat plus approfondit. Si leurs acquis sociaux actuels sont justifiés, leurs revendications supplémentaires requièrent plus de réflexion. Le droit aux enfants, par exemple.
Quant à son acceptation politique, elle a vu une évolution étonnante : A la pénalisation ancienne, confirmée par de Gaulle en 1960, s’oppose l’émancipation des années 70, confirmée par Mitterand en 1981, et l’actuelle revendication de sa totale normalité, reniant ainsi la normalité biologique de la différenciation sexuée. Cette quête désespérée de normalité se traduit désormais par la stigmatisation de « homophobe ». La situation est en effet complètement retournée : ce ne sont plus les homos qui sont malades mais mais les autres. Mais cette quête de normalité est compréhensible, car la validité de toutes leurs revendication en dépend : si l’homosexualité est aussi normale que l’hétérosexualité, la revendication d’une totale indifférenciation serait justifiée.