>>"Ramenée à l’année, la radioactivité cumulée dans la ville de Fukushima est de 25.4 millisieverts.
Autrement dit, les populations japonaises sont exposées à des
radiations supérieures à la dose maximale à laquelle peut être exposé un
salarié du nucléaire français !!!«
Il est clair que cette dose limite n’est pas fixée pour »augmenter les risques« des travailleurs nucléaires par rapport au »risque du public« . Elle est fixée de manière conservative pour éliminer le risque pour ces travailleurs, et donc, a fortiori, pour le public.
A titre de comparaison la limite des effets probabilistes (excès de cancer) est à 100 mSv pris de manière instantannés (bombe atomique) ; pour une dose étalée, aucune étude statistiques. Le CIPR, que le CRIIRAD cite, fixe l’excès de cancer mortels de 5% supplémentaire tous les 1000 mSv ; et c’est une loi conservative, de dimensionnement des protections biologiques (principe de précaution), qui, pour les faibles doses, n’est pas reliée à la réalité et à des faits expérimentaux.
Et donc n’est pas du tout adaptée à estimer les conséquences d’une catastrophe, réelle,
L’utiliser, comme ne s’en prive pas la CRIIRAD, pour étudier les conséquences d’une catastrophe, n’a aucun sens - et ils le savent. Mais leur business, les donations pour aller crapahuter au Japon, nécessite de semer la peur. On donne à la CRIIRAD, comme on donnerait au cinéma pour aller voir Alien.
»Soyez rassurés, vous pouvez continuer à avoir peur"