Il faut se souvenir de certaines
hypothèses émises par des personnes connaissant bien les dossiers. C’est ainsi
que Guy Bouten affirme dans son livre sur les Tueurs du Brabant que plusieurs
bandes ont été « employées » (celle de Patrick Haemers, celle de
Dominique Salesse, etc) et ont partagé des habits et des armes. Cela semble en
effet compatible avec les faits.
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faut aussi se souvenir du témoignage de Gaetano Orlando. Cet extrémiste de
droite italien, en fuite, a téléphoné en Suisse (à qui ?) : « on »
lui a donné le nom de l’avocat du baron Benoît de Bonvoisin et il y a trouvé
refuge (avant de passer en Espagne ?). En Belgique, il aurait même
rencontré des officiers de l’OTAN. Le « baron noir » était très impliqué dans des trafics d’armes,
comme son avocat (dont on retrouve le nom dans le dossier de l’angolagate !).