Merci pour cet excellent article !
Peut-être mon témoignage pourra également alimenter la réflexion au sujet des anti-rejets, particulièrement chez les transplantés qui ressentent physiquement leur nocivité.
Ma mère a 76 ans et se porte de mieux en mieux depuis qu’elle a pris l’initiative de diminuer, puis d’arrêter la prise des anti-rejets qui lui furent prescrits, voici plus de quinze ans, à la suite d’une transplantation du foie.
A l’époque les médecins nous avaient dit de ne pas nous faire trop d’illusions : ils ne lui donnaient que cinq ou sept ans à vivre. Cela fait plus du double aujourd’hui et je vous assure que, malgré les épreuves cruelles que ne manque pas d’apporter l’existence, elle est fondamentalement en bonne forme, elle les surmonte avec beaucoup de détermination, ce qui n’était pas le cas autrefois .
Ses initiatives lui furent ponctuellement reprochées par le professeur qui la suit, avec beaucoup d’agressivité. Je vous laisse deviner dans quel état émotionnel cela la mettait, à chacune de ses visites de contrôle.
Jusqu’ici je n’ai pas à regretter de l’avoir soutenue dans ses initiatives : n’est-elle pas en train de faire de mieux en mieux connaissance avec son corps, de se réapproprier son propre pouvoir de guérison ?
Si l’on se fie à l’énergie qui l’anime, aux multiples choses qu’elle parvient à faire dans une même journée, ou simplement à son incroyable capacité de se tenir positivement disponible aux jeunes de la famille... alors le constat est simple : elle a sans aucun doute retrouvé « foi » en elle !