Je suis d’accord bien sûr, malades nous sommes émotionnellement fragiles et portés à faire confiance à ceux qui sont sensés posséder le savoir... la bonne question serait peut-être « qu’est-ce que le mal a dit », pour reprendre la formule de Servan Shreiber. Les analyses par IRM du Docteur Hamer et ses travaux indiquent clairement que le fait de pouvoir identifier la cause psycho-émotionnelle de la maladie -un conflit interne sous-jacent- participe directement à 50% du processus de guérison. C’est aussi le seul moyen de pouvoir entreprendre une résilience (Cyrulnik). « Connais-toi par toi-même », en quelques sortes !
Je m’interroge sur les raisons pour lesquelles nous sommes portés à faire plus confiance à des spésialistes qu’à notre propre instinct de survie. Et parfois, au risque de vous choquer, j’ai l’impression que beaucoup d’entre les plus fragiles, ceux qui subissent une forme ou une autre d’exclusion, trouvent dans la maladie un moyen salutaire pour avoir enfin le sentiment d’exister aux yeux des autres. Alors l’industrie médicopharmaceutique a beau jeu d’imposer ses solutions, le malade se présentant de lui-même, inconsciemment, comme l’objet consentant d’un business malsain.
La maladie a été source d’éveil pour ma mère, je suis convaincu que c’est cela qui l’a sauvée.
Mais je suis également d’accord sur le fait qu’il ne faille pas jeter le bébé avec l’eau du bain, et tenter de prendre la mesure des évolutions favorables que peuvent apporter la réduction des dosages. J’ose simplement espérer que le médecin qui suit ma mère trouve dans ce faire plus de motivation que l’orgueil qui l’habite.
Merci de m’avoir donné l’envie de communiquer sur ces sujets !