Avez-vous lu l’article ? Il demontre clairement que, malgre la variabilite des marqueurs genetiques intra et inter-ethniques, une quantite suffisante de loci suffit a retracer l’origine de l’individu.
L’article pointe du doigt les risques d’arriver a des conclusions eronnees si une quantite d’informations genetiques trop faible (=nombre trop petit de loci) est utilisee pour differencier les groupes. Il ne conclue nullement ce que vous lui pretez.
Je cite :
"Thus the answer to the question “How often is a pair of individuals from one population genetically more dissimilar than two individuals chosen from two different populations ?” depends on the number of polymorphisms used to define that dissimilarity and the populations being compared. The answer, can be read from Figure 2. Given 10 loci, three distinct populations, and the full spectrum of polymorphisms (Figure 2E), the answer is 0.3, or nearly one-third of the time. With 100 loci, the answer is 20% of the time and even using 1000 loci, 10%. However, if genetic similarity is measured over many thousands of loci, the answer becomes “never” when individuals are sampled from geographically separated populations."
Mon but n’etait pas d’ecrire une review complete a ce sujet, mais d’apporter des elements de preuves demontrant que dans certains cas, la categorisation des individus en ethnies est suffisante pour observer des differences de comportement biologique.
Il existe aussi des centaines, voire des milliers de contres exemples. Il n’empeche que dans certains cas le diagnostique doit tenir compte de la race. C’est ce que ces etudes demontrent.
De plus, l’article que vous citez demontre exactement le contraire... "The fact that, given enough genetic data, individuals can be correctly assigned to their populations of origin is compatible with the observation that most human genetic variation is found within populations".
Pour reformuler : en depit des differences intra-ethniques, avec suffisemment de donnees genetiques il est possible d’assigner correctement un individu a sa population d’origine. C’est ce que demontre l’article...
Qu’il est affreusement réducteur, oserai-je dire imbécile, de comparer les accords entre eux.
C’est justement un des traits qui fait la beauté de la musique, de l’art en général. Tous sont également armés, les musiciens ont les mêmes accords les poètes les mêmes mots. Comparer des accords, même pour démontrer par l’absurde comme vous le tentez, et en soi une absurdité sans nom. Personne ne peut se résumer en un accord et d’ailleurs personne ne cherche a résumer un compositeur a un ou une série d’accords.
Tenter, comme vous le faites, de démontrer que puisque tous les éléments constitutifs d’un art sont égaux alors toutes formes de cet art sont égales est un odieux sophisme.
Alors oui, il n’y a pas de notes, d’accords, couleurs, mots, gestes, matériaux, "meilleurs" que d’autres. Et alors ? J’ose prétendre que le Requiem de Mozart est a des milliers de lieux, est incomparablement meilleur (le mot est lâché) que n’importe quelle chanson des radios populaires pourtant écrites des même notes.
J’espère que sur ce point nous sommes d’accords.
La différence, entre le fauvisme, le cubisme et le graffiti réside en ce qu’il est nécessaire d’être initié pour comprendre l’art. Aucune initiation n’est requise pour saisir un graffiti. De même entre un poème de de Musset et un texte de Grand Corps Malade.
Ceux qui nient l’aspect scientifique ou qui tentent de le descrediter n’ont jamais fait de recherches sur le sujet.
Il est pourtant facile de trouver moults etudes relatant des differences biologiques selon le phenotype.
Un exemple (il m’a fallu 5 minutes pour trouver des dizaines d’etudes sur le sujet) : la transplantation de certains organes.
Zhou YC, Cecka JM, Terasaki PI, "Effect of race on kidney transplants", Clin. Transpl., 1990:447-59, ou ils observent que le taux de survie apres transplantation d’un rein est different chez les Noirs et chez les Blancs.
Katznelson S, Gjertson DW, Cecka JM, "The effet of race and ethnicity on kidney allograft outcome", Clin. Transpl., 1995:379-94, ou la conclusion est la suivante : "Matching donor and recipient race ("race matching") led to better long-term allograft survival".
Vasquez E, Benedetti E, Pollak R, "Ethnic differences in clinical response to corticosteroid treatment of acute allograft rejection", Transplantation. 71(2):229-233, January 27, 2001. La conclusion est la suivante : "African-American patients exhibit higher failure rates with corticosteroid treatment of acute rejection. Alternative anti-rejection therapies may need to be considered for this "high-risk" patient population to improve long-term graft survival.".
Barrett-Connor E., Siris ES, Wehren LE, Miller PD, Abbott TA, Berger ML, Santora AC, Sherwood LM, "Osteoporosis and Fracture Risk in Women of Different Ethnic Groups", Journal of Bone and Mineral Research, February 2005:20:185-194. La conclusion est la suivante : "Ethnic differences in BMD are strongly influenced by body weight ; fracture risk is strongly influenced by BMD in each group. Ethnic differences in absolute fracture risk remain, which may warrant ethnic-specific clinical recommendations.".
Chacun de ces articles tend a suggerer qu’il faut prendre en compte l’ethnie du patient dans le diagnostique. Faire fi de ces observations est ridicule mais aussi, et surtout, expose le patient a un danger accru.
Oui tout à fait, ou au film « Bienvenu à Gattaca ».
Il fait très peu de doute que dans un avenir proche, les gênes corrélés avec le QI seront connus et que, peut-être, le test ADN sera imposé aux concours scolaires et autres entretiens d’embauche.