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Rémi André

Enseignant en sciences physiques

Tableau de bord

  • Premier article le 23/05/2011
  • Modérateur depuis le 02/01/2015
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Derniers commentaires



  • Rémi André 7 novembre 2015 11:37

    Bel article qui reprend évidemment les célèbres « Armes silencieuses pour guerres tranquilles » connues et diffusées largement sur le net depuis longtemps.Mettre le tout à la sauce Reiser est assez vivifiant !!



  • Rémi André 23 février 2015 10:36

    @Geoffrey Degouy
    Cher monsieur vous découvrez, avec effarement, les origines de la « construction européenne ». Cet article du Daily Telegraph que vous reproduisez sert de support de base à la conférence de François Asselineau « Qui gouverne réellement la France ? ». Ce parti qui a été fondé il y a bientôt huit ans regroupe aujourd’hui plus de 7150 adhérents (bien plus que Europe Ecologie les Verts EELV ou le Nouveau Parti Anticapitaliste de M.Besancenot). Allez faire un tour sur le site de l’UPR et vous allez en apprendre encore énormément sur les tenants et les aboutissants de cette affaire.



  • Rémi André 14 février 2015 12:27

    Il y a des radiations observées : en l’occurrence des rayonnements infrarouges. Oui je sais : ce ne sont pas ces rayonnements là qui sont la signature de réactions nucléaires. Ceci dit connaissez vous la diffusion Compton ? Un photon arrive sur une particule et lui communique une partie de son impulsion. Le photon diffusé ayant perdu une partie de son énergie voit sa longueur d’onde augmenter. Ici les réactions se déroulent en phase solide donc il y a beaucoup de matière par unité de volume (contrairement à ce que l’on observe dans un plasma qui est un milieu beaucoup plus dilué). Il n’est, a priori, pas complétement absurde d’imaginer qu’une très grande quantité de ces diffusions fassent progressivement décroitre la longueur d’onde de photons gamma produit lors de désintégrations nucléaires. Le rayonnement caractéristique d’une réaction nucléaire serait ainsi masqué et l’on passerait de quelques photons ionisants et hautement pénétrants à une multitude de photons infrarouges bien inoffensifs et même très utiles...



  • Rémi André 4 janvier 2015 22:14

    (suite) J’ai oublié de préciser que le neutron lent ainsi créé a une probabilité assez importante d’être capturé par un noyau voisin car ce neutron n’étant pas soumis à la répulsion coulombienne. Une fois que le dit noyau a capturé le neutron celui-ci peut se trouver dans un état instable et rayonner dans le spectre gamma pour retourner à un état plus stable. La question est alors : comment passe-t-on d’un photon gamma plutôt dangereux à plein de photons IR tout gentils ? Il n’y a pas de réponse claire qui se dégage. Certains parlent de l’effet Mossbauer, d’autres d’un condensat de Bose-Einstein à haute température...On est dans le spéculatif (pour le moins...)



  • Rémi André 4 janvier 2015 22:00

    Bonsoir monsieur,

    Merci pour ces précisions sur les contraintes de la fusion « chaude » classique de type stellaire (ITER étant le projet qui tente de la reproduire ici bas) et par confinement inertiel (avec l’expérience Mégajoule en France). Pour information, destinée aux lecteurs et non à vous car vous semblez très bien renseigné, il existe également d’autres pistes pour atteindre le « break-even » de cette fusion chaude : le z-pinch de la ZR machine de Sandia (installation dont la taille diffère relativement peu d’un Tokamak) et le Dense Plasma Focus de l’équipe du Pr Eric Lerner. Ces derniers ont réussi à atteindre une température de plusieurs milliards de degrés (j’écris bien milliards) pendant quelques dizaines de nano-secondes. Je sais pertinemment que ce critère est insuffisant pour entretenir les réactions de fusion (critères de Lawson) mais l’équipe en question bénéficie d’une attention de plus en plus appuyée. J’y consacrerais peut-être un article un jour....

    Ceci dit vos explications, encore une fois tout à fait exactes, ne s’appliquent peut-être pas dans le cadre de l’expérience du test dont cet article est le sujet.

    Il existe en fait plusieurs théories concurrentes et incomplètes (tout comme la mécanique quantique l’est...) qui tentent d’expliquer ces LENR en faisant intervenir un processus de capture électronique. Les atomes d’hydrogène adsorbés dans le réseau cristallin se trouvent dans des puits de potentiels. L’idée qui n’est pas développée dans cet article (mais que j’ai rapportée dans un article antérieur) est qu’il serait possible, en faisant parcourir le réseau cristallin qui emprisonne l’hydrogène, par des phonons. Ce faisant la maille élémentaire du réseau qui emprisonne l’atome d’hydrogène voit sa taille réduite et la densité d’énergie par unité de volume (autrement dit la pression) augmente, localement peut-êtres suffisamment pour permettre à l’électron de l’atome d’hydrogène d’être phagocyté par le noyau selon p + e- -> n (lent). Le Pr Hagelstein du MIT a proposé une expression pour l’hamiltonien du système maille élémentaire + hydrogène adsorbé qui contient plusieurs termes au comportement non linéaire. Un autre professeur, finlandais celui-là , propose que l’hydrogène adsorbé (ou plus précisément ses noyaux pourraient être accélérés dans l’espace situé entre les atomes du réseau cristallin (encore parcouru par des phonons cela va s’en dire). Evidemment cela suppose une accélération sacrément conséquente pour atteindre l’énergie cinétique nécessaire à une fusion classique. Quant à la théorie de MM. Widom et Larsen je n’en parlerais pas car d’autres lecteurs l’ont déjà évoqué.

    Petite remarque en passant :En fait lorsque vous dites « toute réaction de fusion crée des neutrons énergétiques de plusieurs MeV » ce n’est qu’en partie vrai : il existe des fusions aneutroniques (M.Lerner voudrait réaliser la réaction H + 11B -> 3 He) cet exemple n’est,, je vous l’accorde pas très représentatif puisqu’il faut quand même chauffer à 1 milliard de degrés....ce qui n’est pas très froid smiley.

    Ce dossier de la fusion froide (dont le nom est certainement malheureux) est un sujet stimulant : j’ai beaucoup appris en lisant les travaux des chercheurs qui travaillaient dessus et cela n’a fait qu’aiguiser mon sens critique et ma curiosité.

    De toute façon je persiste à penser qu’il faut étudier ceci car nous avons si peu à perdre et tant à gagner.

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