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Bernard Kundig

Bernard Kundig

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  • Premier article le 12/09/2011
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Derniers commentaires



  • Bernard Kundig Bernard Kundig 20 septembre 2011 18:52

    La fumée monte au ciel... Car il ne s’agit pas ici d’argent réel, mais de valorisation (cours boursiers). Cet valeur ne devient de l’argent réel que lorsqu’on la vend. Par suite, si la valorisation d’une banque ou d’une autre quelconque société cotée en bourse baisse, c’est de l’argent potentiel qui part en fumée, ou encore un espoir (de gain ou simplement de conservation) qui s’envole. 


    Toute l’économie est dominée par l’espoir, aujourd’hui plus que jamais. Especulandum


  • Bernard Kundig Bernard Kundig 16 septembre 2011 10:07

    Il est toujours navrant de constater à nouveau que la pensée politique est restée coincée dans un manichéisme gauche/droite basé sur une morale judéo-chrétienne elle-même totalement dépassée par les évènements.

     

    Fafoua n’est ni le premier ni le dernier à s’accrocher à ces dogmes éculés, à ces images d’Epinal montrant le brave homme du peuple victime des complots organisés dans l’ombre par les méchants financiers, spéculateurs et autres capitalistes ou néolibéraux.

     

    Je ne dis pas que ces spéculateurs sans foi ni loi n’existent pas, je prétends qu’il est trop facile de les considérer comme les seuls fautifs pour tous les maux de notre société, enfin qu’il est idiot de croire et laisser croire que la crise actuelle est le fruit d’une savante orchestration, volontaire et sans scrupules. Même si l’envie leur en prenait, les humains ne sont pas assez intelligents pour organiser sciemment un tel désastre. De telles histoires n’arrivent qu’au cinéma. Il n’y a qu’à voir comme les « puissants » d’aujourd’hui tournent en rond et ne savent plus sur quel pied danser pour conserver leur pouvoir économique ou politique.

     

    Une fois pour toutes : Il est aujourd’hui parfaitement inutile de vouloir détruire le capitalisme, car ce boulot-là, le capitalisme s’en charge lui-même, avec l’efficacité qui le caractérise. Pauvres révolutionnaires ! Vous êtes en train de perdre votre ennemi et sans ennemi, vous ne survivrez pas. En toute logique, vous cherchez donc prioritairement à le reconstruire dans vos « analyses », ce qui vous empêche de réfléchir sérieusement.

     

    Par ailleurs, qu’est-ce que nous allons devenir sans le capitalisme et ses emplois, même en nombre insuffisant ? Voilà une question intéressante.

     

    « Un autre monde est possible ! » C’est vrai. Mais ce monde ne peut se développer qu’au delà du bien et du mal, au delà de la droite et de la gauche, au delà de la lutte des classes. Et pour commencer, il faut trouver une solution médiane véritable, qui convienne aux uns comme aux autres. Pour ouvrir de nouvelles perspectives, il n’y a pas d’autre voie que celle du milieu.

     

    Comme cela ne vous convient pas, il faut bien faire rentrer ma proposition dans vos tiroirs de bobos intellectuels. Et vlan ! Parodier mes arguments, me faire dire des contrevérités pour mieux les combattre, sauf que vous êtes à côté de la plaque.

     

    « On étend encore la sphère financière et la spéculation, cette fois sur le chômage et la santé. Par ailleurs le revenu de base sera soumis aux aléas des déficits publics, car rien n’est proposé pour les réduire. »

     

    Sans commentaire.

     

    Je dis : Le revenu de base remplace le droit au travail par le droit à la vie et établit la liberté du travail face à la liberté du capital (p.15).

     

    Fafoua y lit : L’auteur constate la fin du plein emploi — un horizon horrible mais indépassable puisqu’il n’y voit aucun remède. On va donc continuer à faire jouer la concurrence acharnée entre les travailleurs…

     

    Encore sans commentaire.

     

    En Grèce, ce n’est pas un gouvernement « ultralibéral », mais un gouvernement socialiste qui a truqué les comptes et augmenté massivement les déficits publics. La droite, par la suite, n’a fait que continuer sur la même voie.

     

    Je ne voudrais pas fatiguer le lecteur en répliquant à toutes ces idioties de chapelle : À chacun sa liberté de jugement.


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