J’ai bien aimé Finkielkraut. Le premier, celui qui a disparu, celui du "nouveau désordre amoureux", de "la défaite de la pensée"... Celui d’un certain "universalisme" disons...
Depuis quelques années, Finkielkraut ne me semble avoir plus grand chose d’un philosophe. C’est un petit homme de médias qui s’y regarde en participant à des joutes oratoires et incatatoires qui n’intéressent plus les esprits libres. Il n’est pas le seul, certes. Beaucoup ont pris ce même chemin facile, usé, rebattu et sans aucune surprise, tel BHL ou Glucksman. La prise de position de Finkielkraut sur la guerre d’Irak, son engagement sans nuance pour Israël et sa lecture des cultures sont tellement univoques qu’elles en deviennent sans intérêt.
Mais le drame principal est qu’il restent toujours une caméra complaisante, un micro sans esprit critique, un journaliste pressé pour ce genre de "philosophe" qui, pourtant, fatigue le plus grand nombre.
Là est la véritable "défaite de la pensée" d’aujourd’nui.
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