Un accident comme Fukushima, aucun terroriste n’aurait osé en rêver.
Ça prendra le temps que ça prendra mais je ne serais pas surpris qu’on doive évacuer Tokyo dans quelques mois ou quelques années, une fois la chaîne alimentaire bien contaminée.
Quand j’ai vu la première explosion à la télé, je me suis dit « ah, on vient de perdre 20% du Japon ».
Un tsunami ça fait beaucoup de morts, mais on peut reconstruire tout de suite après.
Une pollution nucléaire on ne peut même pas revenir, des décennies après !
Nous sommes donc en train de voir naître une nouvelle « race » : les réfugiés nucléaires.
Sur notre planète chaque pollution nucléaire est cumulative l’échelle de centaines voire de milliers d’années. Heureusement que l’empire romain n’avait pas de centrales nucléaires, car c’était il y a 2000 ans seulement, et on aurait pas pu refuser l’héritage.
Grâce à Fukushima nous prenons doucement conscience le nucléaire n’est pas fiable et que lors de chaque accident, fussent-ils espacés de 30 ans, les dégâts sont considérables et irréparables.
En plus ça tombe mal, on s’en rend compte juste au moment du pic pétrolier !
Une petite phrase m’a particulièrement choqué dans le reportage d’envoyé spécial sur Tchernobyl : « Si le corium avait touché l’eau qui se trouvait en dessous, cela aurait provoqué une explosion qui aurait rendu la vie très difficile en Europe ». En Europe ! Ah bon, rien que ça ?
Quand je disais que le capitalisme a un plus grand potentiel létal que le communisme on se fout de moi, pourtant là on commence à en voire les prémices.
Confier des centrales nucléaires à des actionnaires qui sont inconséquents par essence, non mais il faut vraiment être cinglé.
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