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La Laïcité système de paix sociale ou pacte du diable entre religions

Les pacifistes humanistes naïfs ne tiendront pas longtemps face à la terreur, face à l’obscurantisme, face à l’asservissement des esprits. Ne vous faites pas prendre dans le traquenard de la liberté de conscience. Ce qu’on vous propose, c’est plutôt la liberté d’inconscience. La laïcité est un terreau fertile pour la liberté d’inconscience de tous, et par conséquent, elle ne garantit nullement la liberté de conscience. 
L’hypocrisie ne peut durer, elle est aussi une cause importante de l’inimitié, de la haine et de la discorde. La laïcité est un support et un vecteur de choix pour l’hypocrisie.

La tolérance, mère des vertus, sans elle, l’humanité n’aurait plus de sens. Sans elle, le monde ne serait que monocolore. Elle est porteuse de paix et même de fraternité entre les hommes. Sans elle, l’Autre n’aurait jamais existé.

Mais au fait, l’Autre, c’est qui ? C’est le mouton noir ? Possible, mais pas que. En réalité, il ne faut pas le chercher loin, il est ici et là. Partout. Souvent, il est face à vous. Mais si vous ouvrez bien les yeux en vous regardant, vous ne pouvez pas le rater. Vous le voyez ? Il est niché en vous. Ah bon ! L’Autre c’est bien moi alors ? C’est exact, c’est bien vous. Au regard de l’Autre vous êtes l’Autre. Dans l’absolu, l’Autre est nécessairement relatif. Il n’existe qu’en votre présence. Lui, il est fatalement vous, et vous, vous êtes fatalement lui. Ce n’est qu’une affaire de regard et rien d’autre. Nous le sommes tous. Mais alors, si nous étions aveugles, nous aurions pu éviter ce problème, n’ayant plus de regard ? Malheureusement pas, mais même en admettant ce que vous avancez, cela ne voudra pas dire se débarrasser de tous les ennuis. Parce que, si tel était le cas, notre monde serait incolore. N’oubliez pas que l’absence de couleur est synonyme d’absence de lumière. Ce n’est pas en se cachant ou en masquant les choses que celles-ci disparaissent. Si si, elles disparaissent de votre champ de vision ou votre vision se dérobe devant son existence, mais elles demeurent présentes. En plus, dans les nuits, toutes les nuits, les peurs et les malheurs y font leurs nids.

Grâce à la tolérance, nous arrivons à concevoir l’existence de l’Autre, nous lui reconnaissons certains droits et nous respectons ses libertés. La tolérance est une qualité humaine rare, de nos jours comme d’hier. Elle a malheureusement manqué à certains d’entre nous à des moments importants de notre histoire. Elle est le ciment indispensable pour une cohabitation paisible entre les hommes.

La plus belle forme de tolérance conçue par l’homme est celle qui a permis aux ennemis d’hier, les adeptes de religions différentes, de vivre en paix sur un même territoire. Pour la distinguer des autres formes de tolérance, certains Occidentaux, las des guerres fratricides, lui ont inventé un nouveau mot magique, un écrin, rien que pour elle : Laïcité.

Ceci étant, en y réfléchissant de plus près et en analysant le mot ‘’Tolérance’’ avec sérieux et application, en nous prémunissant des effets de toute forme d’émotion et de poésie qui ont un pouvoir monstrueux d’altération de notre capacité de réflexion et de raisonnement, nous y trouvons deux caractéristiques essentielles :

  • La tolérance est une relation qui se base sur l’existence de deux pôles inégaux : le tolérant et le toléré. D’une part, les deux parties sont définies d’avance et, d’autre part, la relation dépend du bon vouloir du tolérant.
  • La tolérance est aussi basée sur des règles bien strictes établies par les deux parties et dont les plus importantes sont l’évitement et la non-ingérence mutuels. Le moindre accroc à ces règles la mettrait en péril.

Fort de ce constat, je vous propose de faire quelques pas ensemble dans le monde de la laïcité pleine de tolérance et tenter d’explorer certains de ses recoins avec objectivité et neutralité ‘’laïque’’.

À ces débuts, l’émergence de la laïcité était motivée par plusieurs raisons. Parmi elles, celle, quoique discriminatoire n’en demeure pas moins honorable, qui voulait instaurer une égalité entre les hommes indépendamment de leur appartenance religieuse. Discriminatoire, parce qu’à ses débuts, elle ne concernait que des personnes d’une même croyance. Les personnes étaient toutes chrétiennes, de courants différents : Catholiques ou protestantes, mais toutes chrétiennes. Tout au plus, il y avait quelques juifs longtemps persécutés par les chrétiens des deux bords et qui ont bien appris la leçon qui sauve la vie, celle qui consiste à bien cultiver l’art de la discrétion. La laïcité ne concernait pas des peuples ou des communautés ayant réellement des religions hétéroclites qui se basent sur des préceptes aussi disparates les uns les autres. En fait, c’était juste pour trouver un terrain d’entente entre frères turbulents et belliqueux. Même leurs femmes n’étaient d’ailleurs pas concernées, elles ne comptaient pas ou peu en son temps. Elles ne votaient pas et elles n’étaient pas éligibles non plus.

Aujourd’hui, tous les pays de l’Occident prétendent être laïcs. La réalité est toute autre. Seule la France peut être considérée comme étant laïque au sens premier du mot qui n’est d’ailleurs plus conforme à la réalité du pays. Tous les autres pays ont une religion prépondérante et reconnaissent une ou deux autres pour lesquelles ils ont aménagé des enclos dans la loi pour qu’elles puissent coexister à l’ombre de la religion patriotique. Ainsi, en Grande-Bretagne, l’Église Anglicane bénéficie de privilèges conséquents par rapport à toutes les autres confessions. Le souverain est le chef de l’Église anglicane. Les pays nordiques, eux privilégient d’autres Églises protestantes, les rois et reines ne peuvent pas provenir de n’importe quelle église. Alors que les pays du sud de l’Europe sont plutôt liés au Vatican catholique. La grande majorité des états européens récoltent l’impôt ecclésiastique qui bénéficie à certaines églises, mais pas à toutes. Les constitutions mêmes de ces pays contiennent des listes restrictives des religions reconnues d’utilités publiques et donc bénéficiant de l’argent du contribuable. Ajoutons à cela que lesdites constitutions sont changeantes au gré des circonstances et que très peu de citoyens sont au courant de ce qu’elles contiennent véritablement. De nos jours, généralement, seuls quelques courants du christianisme et le judaïsme sont reconnus par les états dits laïcs. Mais attention, cette reconnaissance ne vaut pas égalité de traitement. La règle du tolérant et du toléré s’applique pleinement. Vous pouvez observer les jours fériés de chaque pays et vous pouvez conclure avec précision son appartenance religieuse. En Europe, certains, de plus en plus nombreux brandissent, à toute occasion, la formule creuse de la culture judéo-chrétienne. Pour ceux-là et tous les autres ‘’laïcs’’, que les juifs n’ont pas droit au moindre jour férié n’est en rien choquant. Il ne fallait surtout pas ouvrir la boîte de pandore, sinon les musulmans s’engouffrent dans la brèche, sans parler des bouddhistes et des hindouistes. On aura alors plus de jours fériés que de jours travaillés me diriez-vous ? C’est une éventualité qui est à mon avis peu probable. Parce qu’il suffit de ne pas s’égarer et de garder à l’esprit que la laïcité nous est vendue en tant que facteur de consolidation de l’égalité et du partage. Dans ce cas, la solution serait de répartir le nombre de jours fériés existants entre les confessions selon une règle discutée et acceptée par tous. Le problème, et ce n’est pas des moindres, la laïcité, comme cité plus haut, est une relation entre tolérant et toléré. Elle n’est absolument pas égalitaire. Le tolérant se réserve la part du lion même si c’est la totalité de la prise. Les petites gens, ils sont de plus en plus nombreux, confondent, de bonne foi, démocratie, liberté, laïcité et égalité. En réalité, il n’en est rien :

  • L’égalité est comme le cordon ombilical, elle disparaît au moment où les gens naissent.
  • La laïcité est un leurre d’égalité utilisé au profit d’une religion prépondérante au détriment de toutes les autres.

Historiquement, il fallait peut-être passer par la laïcité pour ouvrir grande la route de la liberté de conscience. Mais en aucun cas, il fallait la défendre bec et ongles et ad vitam aeternam. De nos jours, la laïcité est intellectuellement et logiquement une arnaque. Imaginez quelques bandes de malfrats, après quelques années de règlements de comptes et de combats fratricides, pour régner en maître et continuer à commettre leurs forfaits, décident de se partager le territoire, chacun son quartier. Le seul respect de cet accord justifie-t-il en soi sa justesse et sa légalité ? NON et mille fois NON. Sinon, le gouvernement italien n’a aucune raison de combattre la Cosa nostra Sicilienne, la Camorra Napolitaine et La 'Ndrangheta Calabraise qui prélèvent le pizzo en se partageant le territoire. C’est ce que font toutes les religions aujourd’hui au nez et à la barbe de tout le monde. Elles sont beaucoup plus fortes que les mafias, elles possèdent toutes des institutions bancaires ou des blanchisseries d’argent sale géantes aux ramifications mondiales.

Entre un pape chrétien qui fait de l’ombre à tous les hommes politiques et qui fait toutes les unes des médias en jouant au leader charismatique défendant et prônant des idées archaïques, rétrogrades et antihumanistes ; des lobbys juifs qui travaillent dans l’ombre et au grand jour (Monsieur Roger Cukierman président du CRIF écrit à Monsieur Jean-Claude Junker président de la commission européenne : … Je vous écris en tant que Président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France qui assure la représentation politique de la plus importante communauté juive d’Europe, et la troisième du monde après Israël et les États-Unis…) à se demander où trouve-t-il le fondement de cette soi-disant légitimité politique. Et des imams arrogants et incultes financés par des régimes qui n’ont aucune considération ni de la démocratie ni de la laïcité. Tous ces représentants imposés et désignés par d’obscures instances sont unis pour remettre en jeu la religion au centre de la vie publique des citoyens en imposant, chacun selon sa ‘’foi’’ (comprenez ses intérêts), des comportements et des conduites passéistes et liberticides révolues. La laïcité ce n’est qu’un pacte du diable entre religions. Bien qu’ennemies, telles des mafias, pour reconquérir l’espace public, elles n’hésitent pas à unir leurs forces contre l’humanisme universel. À ceux qui pensent que la laïcité est porteuse de paix sociale et luttent pour la préserver, à ceux-là, je vais les mettre devant des preuves irréfutables que la laïcité n’est rien d’autre qu’une sorte de ghettoïsation des communautés et qu’il n’y a rien de plus dangereux et de pire pour un pays, pour une région que la formation de groupes étanches, fermés et tournés vers l’intérieur.

Revenons sur terre et regardons de plus près des situations concrètes de notre quotidien qui sont normalement censées être régies par la laïcité. Prenons l’hypothèse suivante, qui est tout à fait banale et qui n’a rien d’extraordinaire : Une école publique dans un quartier populaire. C’est ce qu’il y a de plus courant, non ? Il y a bien des catholiques, des protestants, des juifs, des musulmans, des bouddhistes, des hindouistes et peut-être bien quelques athées qui vivent dans le quartier. Des filles musulmanes viennent aux cours voilées et refusent de pratiquer le sport avec les garçons ou en leur présence. Pour la natation, elles ont obtenu de certains gérants de piscines un horaire rien que pour elles, elles y vont couvertes de la tête aux pieds. Pendant ces tranches horaires, l’espèce masculine y est formellement interdite. Les garçons musulmans, à l’approche du printemps, redoutent et ne supportent pas voir leurs camarades chrétiennes et leurs professeures s’habiller léger. Au retour des vacances, ils ne font pas la bise à leurs camarades filles et pour éviter de leur serrer la main, ils leur parlent les mains dans les poches. Pour les plus croyants d’entre eux pour ne pas dire les plus extrémistes, sécher les cours devient une sorte de petit Djihad. À la cantine, les élèves juifs et musulmans ne mangent que végétarien alors qu’ils ne le sont pas. Tout simplement, pour les uns, les menus ne sont pas kasher et pour les autres ne sont pas halal. À cause des élèves juifs et probablement de leur représentant le CRIF, il n’y a plus de cours le samedi. C’est shabbat. Les parents des élèves musulmans revendiquent à leur tour le vendredi, jour de la grande prière. Certains élèves, de toute confession, refusent de suivre les cours de biologie évolutionniste qui mettent en cause la théorie créationniste… Vive la laïcité ou la liberté d’expression et de la pratique religieuse dans le domaine public.

 

Autre exemple. Une élève, Cassandra, fête son anniversaire. Elle invite ses camarades, manque de pot, elle est d’une famille catholique quoique non pratiquante. Sa mère a préparé quelques plateaux de petits fours, de fromages et de charcuteries, quelques boissons de toutes sortes et un beau gâteau pour l’occasion. Amina, Farida, Hasna, Aziz, Adel ne mangent que halal. Adiva, Élie, Noâ ne mangent que kasher. Ne reste plus que Cassandra l’organisatrice, Roby, Alain et Caroline qui n’ont pas d’interdits à ce niveau. À quatre, ils n’ont de loin pas vidé les plateaux. La maman de Cassandra, naïve, était très déçue, elle pensait que ce n’était pas bon ou que ce n’était pas du goût des jeunes. Mais bon, contre mauvaise fortune, Cassandra fait bon cœur. Elle fait de la place au milieu du salon en poussant les chaises et tout autre objet qui pourraient encombrer la piste de danse. Elle met la musique. Elle invite tout le monde à danser. Amina, Farida et Hasna sont voilées, elles ont décliné l’invitation. Aziz et Adel regrettaient peut-être la présence des sœurs (filles musulmanes) sinon ils auraient profité pour se rapprocher des roumyas (filles chrétiennes). Finalement, à ‘’contrecœur’’, ils ont rejoint les sœurs et dans l’espoir de se faire oublier, se sont assis, tête baissée, dans un coin en tripotant leurs portables avec application. Ils ont même refusé de goûter au gâteau sous prétexte qu’il est confectionné avec des graisses animales, sous-entendu graisse de porc. Étant majoritaires, les musulmans et juifs avaient pourri la petite fête à Cassandra. L’année suivante, elle n’a plus invité ni musulmans ni juifs. Et l’étau du communautarisme s’est bien refermé sur ce que l’on croyait être un petit monde et qui s’est bien révélé être des petits mondes.

Un dernier exemple, Zohra, Assia et Lamia, les mamans d’Aziz, de Hasna et d’Amina habitent le quartier depuis leurs arrivées en France, elles se connaissent depuis bien longtemps, elles se sont rencontrées à l’école et au parc en promenant leurs enfants pendant que d’autres promenaient leurs chiens. Elles n’avaient jamais vu cela selon leurs dires. Pour les musulmans, les chiens sont des impurs. Grâce aux enfants et à leurs accents, elles ont aussi sympathisé avec Madame Talia la maman de Noâ, elle parle beaucoup et avec n’importe qui. Madame Sarah la maman de Adiva elle aussi pied-noir, mais dans le genre prétentieuse, en l’absence de mamans juives, elle salue avec des mimiques, on ne l’entend jamais, elle ne s’attarde pas non plus à rien faire devant l’école. Les mamans asiatiques facilement identifiables grâce à leur physique. Elles donnent l’impression qu’elles sont toujours débordées. Toujours en mouvement, elles tournoient telles des guêpes, on ne peut rien leur dire. Quant aux mamans chrétiennes, elles sont reconnaissables à leur accent sec, sans chaire, épuré et dénué de tout. Elles ne sont pas déracinées. Telles des plantes endémiques, elles se sentent toujours envahies. Elles ne trimballent pas leurs histoires comme leurs ombres, elles n’en ont pas, elles sont transparentes. Il y a aussi les Martiniquaises, les Guadeloupéennes et les Portugaises qui, semble-t-il, sont autrement chrétiennes. Elles se rallient généralement aux femmes arabes et autres africaines. Naturellement, tous les jours, des nids de mamans se forment selon les origines et non par affinité personnelle. On donne rarement la chance à l’affinité entre personnes d’origines et de cultures différentes d’éclore. Les gens des quartiers populaires ne roulent pas sur l’or. Le chômage est au plus haut. Alors la culture se résume souvent aux origines et à quelques vagues souvenirs. Les femmes ne travaillent pas et la majorité des hommes non plus. On a beaucoup de temps libre. Souvent, les familles d’origine maghrébine s’invitent les unes chez les autres, histoire de tuer le temps. Les chrétiens s’organisent pour les week-ends uniquement, mais pas toujours. Quant aux Asiatiques, chômage ou pas, ils travaillent toujours. Ils n’ont pas du temps pour recevoir les voisins. Pour les juifs, c’est un peu plus compliqué, tellement persécutés par les chrétiens durant des siècles, ils ne doivent leur salut qu’à leur discrétion. Ils essayent de copier les chrétiens en tout, ils s’habillent pareil et ils se nomment presque pareil. Ils tentent de se fondre dans le moule extérieur, le moule visible. D’ailleurs, ils ont toujours fait ainsi, partout dans le monde, quand ils étaient chez les Arabes, ils s’habillaient et ils se nommaient de la même façon (des Zitoune, des Ben Guigui, des Elmaleh, des Zemmour, des Zaoui … tous habillés en burnous pardessus des djellabas et fièrement coiffés de fez). À force de vouloir passer inaperçus, ils deviennent méconnaissables. Néanmoins, ils restent intransigeants sur le Shabbat le samedi, l’école privée, manger Kasher et la synagogue. Au nom de la laïcité, tous ces gens sont dans leurs droits. Tous ces comportements, toutes ces revendications sont légitimes. Vive la laïcité !

Mais pourquoi, bon sang, ils ne se mêlent pas les uns aux autres ? De façade si, mais réellement, ce n’est pas qu’ils ne le veulent pas, mais parce qu’ils ne le peuvent pas. À cause de leurs religions respectives, les uns ne mangent que Kasher, les autres que Halal et les derniers n’ont pas d’interdits. Ils n’ont pas la même histoire non plus. Quant à l’humour, n’en parlons pas. Si vous faites des blagues sur les bougnouls alors que vous n’êtes pas arabes[1], vous êtes traité de raciste. Si vous faites des blagues sur les juifs alors que vous ne l’êtes pas, vous êtes qualifié d’antisémite. Un moment de convivialité est un moment de partage et de relâchement, si on ne boit pas tous ensemble une bonne bouteille et si on ne déguste pas ensemble un bon jambon ou un succulent gratin dauphinois ou de bonnes grillades, si les plus vieux ne racontent pas aux plus jeunes des histoires à transmettre aux générations futures, si on ne se gargarise pas ensemble de blagues salaces ou pas, mais qui nous font rire, on ne pourra pas dire qu’on a passé un agréable moment de partage. Comme disait Jean-Marie Bigard : ‘’admettons que…’’ Admettons qu’une fois ou l’autre, une famille musulmane se décide à inviter leurs voisins chrétiens. Les femmes musulmanes feront tout pour passer le message à la femme chrétienne afin qu’elle s’habille de façon ‘’convenable’’, des vêtements amples et longs, surtout pas de décolleté et si elle consent à mettre sur la tête un joli foulard qu’on lui prête pour l’occasion, elle sera la bienvenue et aura une place dans leurs cœurs comme une sœur musulmane. En définitive, les seuls qui ne posent pas de conditions et par conséquent n’ont pas de problèmes à organiser ou accepter une invitation, ce sont apparemment les chrétiens, ils n’ont pas d’interdits. Ils mangent du couscous, des tajines, des soupes chinoises, du canard laqué et toutes les spécialités exotiques. Après deux ou trois invitations, on évitera tout de même de les recevoir parce qu’ils ne rendront pas la pareille. Ils sont des mange-tout, ils bouffent même des crapauds. Les juifs et les musulmans ne leur font pas confiance dans la nourriture. Ils feront passer du hallouf pour de l’agneau. Mais attention, bien qu’ouverts, les chrétiens aussi, au début, ils trouvaient enrichissante cette diversité culturelle. Mais avec le temps, ils ne supportent plus ces modes de vie exotiques selon eux et les jugent envahissants. Alors, il vaut mieux que chaque communauté reste chez soi. De cette manière, il n’y aura pas de problèmes.

Vous allez me dire qu’en restant chacun chez soi, où est le problème ? L’essentiel est de sauvegarder la paix sociale, non ? Malheureusement, cette théorie ne tient même pas un instant. Il est normal que des jeunes et des moins jeunes se mélangent au point de s’aimer parfois me diriez-vous ? Eh ben, c’est là où tout commence. Les chrétiens et certainement les Asiatiques aussi n’ont pas de lois religieuses qui interviennent de façon stricte dans la vie des couples modernes. Les couples peuvent vivre ensemble autant de temps qu’ils le veulent sans être mariés. Ils ne sont pas obligés d’être de la même religion, ils ne sont pas obligés de se convertir. Tout ceci est parfaitement compatible avec les lois civiles. Chez les juifs et les musulmans, les choses ne peuvent se passer ainsi. Les lois de leurs religions l’emportent sur celles de la république. Tous les chrétiens amoureux de juifs ou de musulmans doivent se convertir s’ils veulent vivre en paix. Vous comprenez, vous, en tant que parent chrétien, vous préférez que votre enfant ne soit pas obligé de se convertir à une autre religion par amour de son conjoint, mais si tel est le cas, vous l’acceptez parce que votre amour pour votre enfant est supérieur à tout. Mais vous, en tant que parent musulman, vous n’allez quand même pas accepter, aujourd’hui comme demain, que l’époux ou l’épouse de votre enfant ne soit pas de confession musulmane et sunnite de préférence ! Encore moins que votre enfant, fille ou garçon, se convertisse à une autre religion. Votre respect d’Allah et de son prophète est au-dessus de tout. Pour les musulmans, il n’est pas question que les fiancés vivent ensemble hors mariage et qu’ils fassent l’amour avant la nuit de noces. C’est contraire aux lois de l’Islam. Non seulement, ils ne tolèreront pas cette pratique pour leurs enfants, mais ils sont obligés de dénoncer et de médire, ne serait-ce qu’en privé, tous ceux qui le font, qu’ils soient juifs ou chrétiens. Les lois de l’Islam ne s’arrêtent pas aux musulmans. Pour tout musulman, modéré ou extrémiste, les lois divines sont au-dessus de tout et tous ceux qui ne les respectent pas sont dans le HARAM (l’illégalité). Vous convenez alors qu’au nom de la laïcité, nous arrivons fatalement à la conclusion où le plus restrictif impose sa loi aux autres permissifs. Boire du vin, même un petit verre à table en mangeant, pour les musulmans c’est de la débauche. Pour un chrétien averti, c’est le sang du christ crucifié par les juifs. Comment peut-on réconcilier ces trois points de vue ?

Les adeptes des religions qui forment le corps citoyen sont nourris par la justesse de leurs religions-causes respectives qui sont toutes basées sur la disqualification, la diffamation et la haine de toutes les autres. En réalité, demander à un adepte lambda de n’importe quelle religion de respecter les autres, c’est lui demander de renier les fondements mêmes de la sienne et exiger de lui un comportement hypocrite. Historiquement, la laïcité était une excellente solution pour régler la vie des catholiques et des protestants. Ils n’ont pas de divergences dans les fondements de leur religion commune, ils n’avaient que quelques désaccords sur l’interprétation de la gouvernance terrestre de celle-ci. Ils lisent les mêmes évangiles et croient tous à Dieu le père, à Jésus et à la Vierge Marie. Dans la vie courante, un protestant et un catholique n’ont pas de différences et par conséquent, pour vivre leur laïcité, ils n’avaient pas besoin d’être hypocrites. L’hypocrisie ne peut durer, elle est aussi une cause importante de l’inimitié, de la haine et de la discorde. La laïcité est un support et un vecteur de choix pour l’hypocrisie.

Aujourd’hui, il est temps de comprendre que la laïcité ne devait être qu’une étape du projet universel de l’humanité et qu’elle a fait son temps. Il est temps de réfléchir à des solutions humanistes durables. Il est temps d’arrêter de nous voiler la face. Il est temps de nous dire la vérité et de la dire à nos enfants. Il est temps d’admettre que les religions ne sont qu’une pure invention de l’homme pour accroître son royaume en s’appropriant les biens d’autrui. Il est temps de combattre toutes les formes d’ignorance. Les anciennes croyances sont aujourd’hui qualifiées de mythologies. Les religions actuelles ne sont que mythomanies. Les pacifistes naïfs ne tiendront pas longtemps face à la terreur, face à l’obscurantisme, face à l’asservissement des esprits. Ne vous faites pas prendre dans le traquenard de la liberté de conscience. Ce qu’on vous propose, c’est plutôt la liberté d’inconscience. La laïcité est un terreau fertile pour la liberté d’inconscience de tous, et par conséquent, elle ne garantit nullement la liberté de conscience. Une conscience libre est une conscience au service de l’humain et libre de toute oppression, sans la moindre entrave. Un libre-penseur, un athée, une conscience libre ne peut en aucun cas cautionner la laïcité. Si vous le faites, vous devenez coupable. Coupable de non-assistance à personne en danger. En laissant le champ libre aux escrocs, aux religions spoliatrices du trésor humain, de l’intelligence humaine. En abandonnant l’espace public à ceux qui vous échangent votre esprit, votre intelligence contre une foi irrationnelle, à ceux qui vous prennent votre lanterne pour vous confiner dans une nuit éternelle. À ceux qui se murent dans une neutralité confortable, je dis qu’ils sont complices s’ils restent immobiles. Vous savez, je suis intellectuellement né dans un pays chantre de la neutralité. Alors, des méfaits de la neutralité j’en connais un bout comme on dit en Suisse. L’histoire récente de la Suisse fait honte à tout homme. Sous le protectorat de la bonne neutralité, les services de l’état et les autorités d’alors ont collaboré en toute quiétude et impunité avec les nazis. Les biens des juifs étaient confisqués par les nazis et leurs bras droits suisses pour être déposés à jamais dans des banques suisses. Sans l’intervention des États-Unis, ces biens ‘’en errance’’, mais bien gardés dans les coffres-forts des grandes banques Helvétiques, n’auraient jamais pu être en partie restitués. Être neutre c’est collaborer avec les criminels pour les gains pécuniaires et avec les juges quand on est obligé par la force ou par la loi. À titre d’exemple, si vous acceptez la charte des droits humains, vous vous engagez implicitement à la défendre et à lutter contre toute action, dogme ou théorie qui la mettraient en cause. Les religions qui prônent la supériorité de certains peuples sur d’autres, qui réduisent l’humain à l’esclavage, qui nient l’égalité homme-femme en faisant de la femme une propriété de l’homme masculin et qui disposent du libre arbitre de leurs fidèles, non seulement elles devaient être combattues, mais elles devaient être jugées pour crimes contre l’humanité. Se complaire dans une position de neutralité passive et prétendument sage n’est rien d’autre qu’une complicité déguisée, mais bien avérée avec les criminels, c’est aussi se soustraire au devoir civil de tout citoyen humaniste. Se taire quand un homme, au nom des lois de sa religion, bat sa femme. Se taire quand des missionnaires font le tour du monde pour évangéliser (entendez soumettre) de force d’autres peuples. Se taire quant au nom d’une religion on instaure des castes pour asservir les uns par les autres. Se taire quant au nom de la religion on chasse des populations pour s’approprier leurs terres. Se taire quand la majorité des pays du monde qu’ils soient démocratiques ou non, civilisés ou non, développés ou non, placent constitutionnellement leurs citoyens sous la coupole de la religion. Se taire et ne pas s’immiscer dans les affaires des autres est bien la règle d’or pour une laïcité réussie. La laïcité est une forme accentuée d’une neutralité lâche et honteuse composée d’éléments explosifs et contraires aux esprits et aux consciences humaines.

Il n’est non plus pas possible de se déclarer humaniste tout en faisant partie d’une chapelle, tout en faisant un choix de famille, tout en pensant que la sienne est meilleure, qu’elle est supérieure et que les autres ont tort puisqu’ils ont fait un choix différent du leur. Si votre choix d’appartenance à une famille est motivé, alors vos motivations ne peuvent être que racistes, xénophobes et inhumaines. Ils sont alors incontestablement condamnables. Si par contre, votre choix ne l’est pas, et c’est juste par facilité et commodité environnementales, alors il n’est pas enraciné en vous et vous pouvez vous en débarrasser aussi facilement qu’en l’adoptant. C’est dans cette idée de préférence et d’appartenance source de discorde et de conflits que les religions sont toutes semblables. Le sentiment d’appartenance de quelque nature qu’il soit est l’ennemi irréconciliable de l’humanisme. Au mieux, l’appartenance freine l’avancée de l’humanisme.

Refuser de participer à la laïcité et ne pas adhérer à ce système antihumaniste est un acte d’honnêteté, de courage et aussi un acte civilisé. Avant nous, certains parmi nos ancêtres ont refusé l’esclavage, ont refusé de participer à des expéditions exterminatrices de leurs semblables. D’autres ont tout simplement refusé de se soumettre à des régimes totalitaires et dictatoriaux… Ici, il vous est demandé simplement d’être cohérents avec vous-mêmes, avec votre logique humaniste, avec vos convictions. Le mal est adjacent au bien, il est telles les mauvaises herbes, elles poussent plus vite que les autres. Si vous relâchez votre vigilance, votre espace vital sera envahi par les voyous et les criminels de tout bord. Mais alors, certains d’entre vous se demandent par quoi doit-on remplacer cette maudite laïcité ? N’ayez crainte, on ne vous demandera pas de mettre l’ouvrage sur le métier et de vous pencher à inventer un nouveau système. Non seulement qu’il n’en est nullement besoin, mais parce qu’il ne fera pas long feu avant d’être à son tour remis en cause. Par contre, il vous suffit de revenir à l’état naturel de l’homme. Celui de la vraie liberté de conscience.

Être athée c’est l’état naturel de l’homme. L’homme naît libre. Être athée c’est refuser de se soumettre et de faire partie d’un clan, quel qu’il soit.

Être athée c’est ouvrir grand la porte de l’humanisme et faire le premier pas dans la grande histoire de l’humanité. L’athéisme est la pierre angulaire de l’humanisme.

H. Ouakel

 


[1] Le mot arabe est utilisé abusivement en Europe pour désigner généralement un musulman arabe.

 


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33 réactions à cet article    


  • Julien30 Julien30 18 juin 2016 14:17

    « Il est temps d’admettre que les religions ne sont qu’une pure invention de l’homme pour accroître son royaume en s’appropriant les biens d’autrui. Il est temps de combattre toutes les formes d’ignorance. Les anciennes croyances sont aujourd’hui qualifiées de mythologies. Les religions actuelles ne sont que mythomanies. Les pacifistes naïfs ne tiendront pas longtemps face à la terreur, face à l’obscurantisme, face à l’asservissement des esprits. »


    Après avoir caricaturer les religions et leurs pratiquants à grands renforts d’erreurs historiques et théologiques, entre autres, l’auteur propose en toute logique à partir de cette image déformée grotesque de supprimer les premières et donc de criminaliser les seconds si jamais ils s’entêtaient, le tout au nom du maintien de la tolérance et de la liberté de conscience dans la société ! 
    Comme si par ailleurs la question du totalitarisme se poser uniquement dans les religions et pas dans les idéologies athées modernes qui déjà pour certaines se proposaient d’en finir avec l’emprise des religions ou en tout cas de prendre leur place et se sont pourtant révélées bien plus liberticides et meurtrières que ne l’ont jamais étés les monarchies appuyées sur le christianisme. Bref il faut combattre au nom de la liberté de conscience bien comprise cette nouvelle forme d’obscurantisme post-laïcard dont l’auteur est un représentant assez effrayant.

    • Emile Mourey Emile Mourey 18 juin 2016 14:37
      Excellent article qui a le mérite de poser franchement et pratiquement le problème. L’auteur se dit athée, qu’est-ce que l’athéisme ? Qu’est-ce croire ou ne pas croire ? Qu’est-ce que vraiment la laïcité ? Moi-même ai du mal à me dire laïc alors que je m’inscris dans une histoire religieuse. En revanche, pour l’avenir de notre société, de nos sociétés, je suis persuadé qu’en matière de religion, la seule solution est d’en retrouver les explications historiques. En effet, c’est l’explication historique de leur naissance et de leur évolution qui montrera à l’évidence leur origine purement terrestre... pensée par des hommes, avec des raisonnements de l’époque que le développement des sciences et des connaissances remettent d’ailleurs aujourd’hui en question. Ainsi leur sera enlevé leur caractère de religion révélée, ce qui les ramènera peu ou prou au niveau d’une pensée philosophique, intelligente ou stupide, positive ou non. L’intérêt de cette remise en question, ou remise à niveau, par les historiens, devrait amener, de facto, les théologiens à une réinterprétation. Par exemple pour le christianisme, les dogmes ne pourront plus s’expliquer que comme des allégories. Le but n’étant pas obligatoirement de transformer les croyants en athées mais de leur laisser une espérance dans la suite de leur histoire mais une espérance « raisonnable ».

      Le commentaire d’Antenor à mon dernier article, est plein de bon sens. Voici ce qu’il écrit :

      À condition de bien définir ce qu’est la laïcité. A mon sens, il s’agit de faire primer la nation sur la religion. Mais pour cela, il faut commencer par définir et affirmer haut et fort quelles sont les valeurs de notre nation, en particulier l’idéal démocratique. Aujourd’hui on a tendance à employer le terme de République pour tout et n’importe quoi et ainsi on le dévalorise. La nation, c’est nous ; la démocratie c’est l’objectif à atteindre et la république notre outil pour l’atteindre. La république est en quelque sorte la religion destinée à faire communier la nation avec la démocratie.



      • Montdragon Montdragon 18 juin 2016 15:23

        Autre exemple. Une élève, Cassandra, fête son anniversaire. Elle invite ses camarades, manque de pot, elle est d’une famille catholique quoique non pratiquante. Sa mère a préparé quelques plateaux de petits fours, de fromages et de charcuteries, quelques boissons de toutes sortes et un beau gâteau pour l’occasion. Amina, Farida, Hasna, Aziz, Adel ne mangent que halal. Adiva, Élie, Noâ ne mangent que kasher.

        Qui limite qui ? Qui stigmatise qui ? Les parents des gosses ! Parlez-nous de ces fous furieux plutôt !

        Escroc !


        • non667 18 juin 2016 16:11

          en synthèse et en bref : la révolution de 1789 n’a pas été un soulèvement populaire spontané mais une manipulation du peuple par les JUDEO  franc maçon pour prendre le pouvoir à la noblesse et au clergé .
          le culte de l’être suprême n’ayant pas réussi à abattre le christianisme malgré de nombreux meurtre les JUDEO franc maçon on inventé la laïcité

          quinte curse dans la biographie d’alexandre le grand a écrit :
          la religion est le meilleur moyen /(outil ) pour gouverner/(manipuler ) les hommes ce qu’avait appliqué déjà abraham (- 4500 ans ) genèse chapitre XVII.
          aucun homme politique arrivé au pouvoir ne veut casser cet outil !
          même les révolutionnaires de 1789 voulurent tuer le catholicisme mais s’empressèrent de créer le culte de l’être suprême !
           

          en bref :
          judaïsme (- 4500ans ) = la religion ethno-raciale qui a donné le plus grande puissance financière et politique au peuple « élu » en % = guerre souterraine contre les goy
          christianisme(-2000ans ) = la religion judaïque universelle prosélyte  pacifiquement ( au début . et actuellement ) qui a donné /permis la civilisation que nous connaissons
          islam (-1300ans ) = religion universelle prosélyte agressivement dès le départ (coran ) et actuellement
          qui en muselant le potentiel féminin a maintenu sa civilisation dans un état moyenâgeux ainsi que ses pays ( il est interdit de le dire ? !!!!! )


          • Emile Mourey Emile Mourey 18 juin 2016 16:52

            @non667


            Que disent nos philosophes, sauf mauvaise interprétation de ma part ?

            Marcel Gauchet : que le christianisme a enfanté notre démocratie.
            Luc Ferry : que le christianisme pourrait survivre à condition de se débarrasser de ses oripeaux théologiques.

            Mais aucun ne réfute l’idée que notre pays s’inscrit dans l’héritage judéo-chrétien avec ses imperfections peut-être mais aussi ses qualités.







          • non667 18 juin 2016 17:16

            @Emile Mourey

            Mais aucun ne réfute l’idée que notre pays s’inscrit dans l’héritage judéo-chrétien

            aucun ? il vous a échappé que la gauche dit que la france n’existait pas du temps de beuvrais mais est née en 1789 !


          • Emile Mourey Emile Mourey 18 juin 2016 18:08

            @non667

            Notre pays, la Gaule, s’inscrit dans l’héritage druido-judéo-chrétien ; c’est ce à quoi, je crois. Et même les grandes invasions, franques, burgondes... s’y sont converties. Bibracte au mont Beuvray, c’est une fumisterie. Quant à la Révolution, elle a bien essayé d’y apporter quelques modifications (noms des mois du calendrier...) mais cela n’a pas marché.

          • Pascal L 18 juin 2016 17:50

            Il n’est vraiment pas facile de quitter l’Islam. Tout ceux que je connais pour en être sortis ont des positions très engagées, soit dans la laïcité, soit dans le Christianisme. Cela dévoile beaucoup de choses sur la violence du combat qu’a été cette sortie. Ceci-dit, la dénonciation d’un mensonge ne veut pas dire que tout est mensonge, la recherche de la vérité est un long chemin qui passe par beaucoup d’apprentissages. La violence de la dénonciation doit être canalisée et ne jamais se porter sur les personnes, même si les points de vue divergent.


            • Pascal L 18 juin 2016 23:53

              @OMAR
              « Cependant, je n’arriverai jamais à comprendre qu’une personne qui quitte sa religion d’origine, trouve du plaisir à la mépriser, et parfois à la combattre... »


              Je ne crois pas qu’il y ait du plaisir, mais c’est un peu comme un divorce. Quand l’un des deux époux se sent trahi, sa réaction sera d’autant plus violente s’il s’est investi dans ce mariage et qu’il a mis de temps à comprendre ce qui n’allait pas. C’est humain.

            • Pascal L 19 juin 2016 14:25

              @OMAR
              « ceux qui attaquent l’Islam, s’attaquent au Coran, au Prophète et aux musulmans. »


              Oui pour l’Islam, le Coran et le Prophète mais beaucoup moins surement pour les musulmans. En interdisant l’analyse des textes aux musulmans, vous rendez les réactions de rejet bien plus violentes. Comme pour la Bible, il y a beaucoup d’incohérences dans le Coran et la tradition. L’analyse de ces incohérences est faites par les Juifs et les Chrétiens sur la Bible et les Evangiles, mais pas par les Musulmans sur le Coran et la tradition. Or, si vous ne faites pas vous-même cette analyse, d’autres, en particulier les Chrétiens, la font pour vous. Ce qu’ils découvrent est plutôt explosif pour l’Islam. Avec Internet, la vérité ne peut plus être cachée et vous devrez vivre avec. La découverte de cette vérité est de mon point de vue une des raisons de la radicalisation d’une partie des Musulmans et donc par contrecoup une des raisons de sortie de ceux qui refusent la violence.

              « Il suffit qu’un quidam « musulman » décide d’un acte ou d’une parole ignoble, pour que toute la communauté musulmane soit condamnée »

              Et si ce « quidam » respecte les 5 piliers de l’Islam, qui va lui dire qu’il se trompe ? J’attends des Musulmans autre chose qu’une réaction citoyenne, j’attends qu’on lui dise, preuves à l’appui, que le Coran et le Prophète condamnent sans ambiguïté ses actes.

              « mais pas Jésus ou la Ste-Vierge »
              Oh que si... Vous ne lisez Charlie que lorsqu’on y parle des Musulmans. Mais les caricatures qu’ils font montrent une grande méconnaissance du sujet. S’il se moquent d’une caricature des Chrétiens, où est le problème ? Après tout, l’origine de ces idées fausses vient sans doute des Chrétiens eux-même et la critique peut aider à penser autrement.

              « il serait plus simple pour eux de l’oublier »

              A condition que les Musulmans les oublient aussi. Vivant en banlieue parisienne, je sais que la vie leur est rendue impossible dans les citées. Pour un Chrétien, toute forme de violence est le signe de Satan ; il ne peut y avoir de violence juste, même pour une cause juste. Le mensonge est également violence. Le Christ nous demande d’aimer même nos ennemis. Cela peut paraître incompréhensible pour un Musulman, mais l’Islam ne s’est pas construit à partir du Christianisme, il a suivi une voie messianiste parallèle qui existait déjà à l’époque du Christ, mais qui était ouvertement antichrétienne.

            • Pascal L 19 juin 2016 21:05

              @MiroBolant
              Il ne devrait pas y avoir d’incompatibilité entre Newtown et Darwin d’un côté et Dieu de l’autre. Au contraire la science éclaire la lecture des textes religieux. Les travaux d’Israël Finkelstein (« la Bible dévoilée »), même s’ils sont encore imparfaits font exploser la lecture historique de la Bible avant le règne de Josias (7ème siècle avant notre ère). Les travaux d’Edouard-Marie Gallez (« Le messie et son prophète ») et de bien d’autres dévoilent les origines de l’Islam. La vérité ne doit jamais faire peur et la science est un outil pour la recherche de la vérité. 

              On parle de religions révélées. Tout ce qu’on peut constater à la lecture de la Bible, c’est que Dieu ne s’y révèle jamais en entier, mais que l’idée que l’on se fait de Dieu a grandement progressé depuis l’antiquité et continue à progresser, avec l’aide de la science...
              La science ne peut évidemment pas prouver l’existence de Dieu comme elle ne peut pas établir sa non existence. A une époque où même l’imprimerie n’existait pas, il existait une vérité historique et scientifique officielle qu’il était impossible de réfuter, faute d’information. Cette vérité est reprise sans critique dans les textes et en polluent la compréhension. Ce qui est étonnant, c’est de voir que la science arrive aujourd’hui à retrouver des faits vieux de plusieurs millénaires et à les remettre en perspective...
              Une fois nettoyé, il reste dans les textes une profusion de témoignages sur l’existence de Dieu. Et si des signes de cette existence pouvait être décelés dans l’antiquité, cela doit toujours être possible, sinon, nous pourrions aussi nettoyer cette partie là, ce qui fait qu’il ne resterait pas grand chose. Et effectivement, c’est toujours possible. Rien de spectaculaire pour une personne extérieure, les signes s’adressent toujours à des individus, mais peuvent être suffisamment fort comme des guérisons inexpliquées ou comme des informations connues sans les avoir lues ou entendues auparavant. Ce n’est pas parce que vous avez entendu parlé d’une guérison miraculeuse que vous devez vous mettre à croire. Si Dieu veux vous convaincre, c’est directement à vous qu’il s’adressera. Gardez votre foi dans la science et ne faites pas forcement confiance à tout ce que vous entendez. 

            • Jean moulin1943 (---.---.228.176) 18 juin 2016 18:04

              C’est juste débile de prétendre qu’il y a encore des guerres de religions a notre époque oui juste débile C’est vraiment avoir un esprit d’analyse limité que de penser cela


              • César Castique César Castique 18 juin 2016 20:20

                « La tolérance est une relation qui se base sur l’existence de deux pôles inégaux : le tolérant et le toléré. D’une part, les deux parties sont définies d’avance et, d’autre part, la relation dépend du bon vouloir du tolérant. »



                De son bon vouloir, ou alors de sa faiblesse, ou encore de sa lâcheté, parce que tolérer, c’est également accepter de subir ce qu’on n’a pas les moyens, ou pas le courage, d’anéantir. C’est ce que nous signifie Cioran lorsqu’il la qualifie de coquetterie d’agonisant.

                • Clofab Clofab 18 juin 2016 20:33

                  Entre la France et l’islam, la séparation devient urgente

                  C’était pourtant une belle histoire, qu’on nous avait racontée. Une religion d’amour, de tolérance et de paix, qui allait trouver sa place dans notre République. Des disciples qui, à en croire le M. Laïcité du PS, Jean Glavany, le 9 décembre 2011, étaient, pour « 99,9 %, viscéralement attachés à notre modèle laïque ». Et on allait vivre ensemble, dans l’harmonie la plus complète. Sauf que cela ne marche pas…

                  Dans les faits, notre laïcité recule, sous les coups de boutoir des revendications communautaristes musulmanes dans nos entreprises, nos écoles ou nos cantines.

                  Le droit des femmes régresse. La multiplication des voiles islamiques dans nos rues est de plus en plus vécue comme une agression contre nos valeurs.

                  L’assimilation, qui avait permis d’accueillir des millions d’étrangers qui acceptaient nos règles, n’est plus de mise. Nous avons, à sa place, la construction d’un État dans l’État, par des militants qui pensent que les règles religieuses doivent s’imposer aux lois des hommes.

                  Jusqu’à ce jour, les nouveaux venus n’agressaient pas les habitants du pays qui leur ouvrait les bras. Cela a changé, et chacun sait que, dans nos prisons, l’islam est la religion majoritaire, et qu’on parle de 70 à 80 % de détenus musulmans.

                  La suite sur :

                  http://www.bvoltaire.fr/pierrecassen/entre-la-france-et-lislam-la-separation-devient-urgente,262795


                  /www.bvoltaire.fr/auteur/pierrecassen" title="Articles par Pierre Cassen">Pierre Cassen


                  • MaxBalance MaxBalance 18 juin 2016 23:47

                    L’un des piliers historiques de la laïcité française n’est pas si vieux et date de 1905 avec la Loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat.


                    A l’époque, la politique semble avoir été de la politique, et la définition de la République et de ses valeurs semblait préoccuper les homo politicus, non pas pour la com’ et les points de sondage à prendre, mais bien pour la lente construction d’un idéal démocratique.

                    Aristide Briand et Jean Jaurès ont joué des rôles importants pour l’élaboration de ce texte compromis et ont alors positionné et défini la laïcité française. De fortes divergences opposaient naturellement les anticléricaux aux catholiques quant à la manière dont notre République allait faire avec une religion en place sur ses terres, historiquement liée au pouvoir et encore en place en tant que telle au sein de l’appareil législatif.

                    Comme souvent, le tiède compromis a été négocié afin que la loi soit appliquée concrètement, mais pas que. Selon Jaurès, le fondement de la laïcité comme l’un des fondements de la République repose sur la liberté de choix de l’individu. La liberté de culte du citoyen est importante, dans la mesure où c’est la seule voie qui l’amènera librement à l’athéisme républicain. Par lui-même.

                    Ainsi, l’Eglise n’a pas été complètement chassée, interdite, ni démunie de ses monuments, alors que les anticléricaux la dénonçaient déjà comme un poison anti-républicain en désaccord avec ses principes fondamentaux.

                    Un siècle plus tard, si bien des Français sont de confession chrétienne, il apparaît que les prêches des prêtres n’ont pas grand impact. Pari gagné, donc.Et voici que l’importance croissante de la troisième religion abrahamiste relance le débat. 

                    Le voile à l’école, l’halal à la cantine, sont devenus des sujets si importants que les débats ont fusé, et encore une fois, pour une affaire de dieu de chacun, le diable en tous parle beaucoup. Les athées revendiquent leur culture judéo-chrétienne, les montrés du doigts se défendent en montrant du doigt, les amalgames entre culture, religion, politique et foi sont entendus et répétés, et la raison se perd quand bien-même des responsables religieux, comme de sages athées expliquent par eux-mêmes que c’est un faux problème. La haine est pimentée par l’ignorance des petits et la manipulation des puissants, et on se plaît à mélanger Islam, islam, islamisme comme on mélange par ailleurs antisionisme et antisémitisme...

                    Vous parlez de bouddhisme, donnez-nous un exemple de guerre ou de violence quelconque de ses pratiquants... Voici une différence de forme. Quant à la différence de fond, peut-être est-elle une affaire d’étiquette. A l’heure du culte individualiste, on aime appartenir à des camps, on aime avoir un avis tranché, et brandir sa religion, brandir son athéisme. Comme disait Shurik’n, « Juifs, Catholiques, Musulmans, fermez vos gueules vous faîtes bien trop de bruit ».

                    Hommes de foi, lisez, pensez, priez. Hommes de raison, lisez, pensez, songez.

                    Quant à l’halal à la cantine ou le voile à l’école, si vous n’avez que ça comme problème, ouvrez les yeux sur les malheurs de notre monde.

                    Enfin, s’il nous faut plus qu’une Marseillaise,un drapeau une Marianne et une équipe de foot, ne l’attendons pas de nos gentils seigneurs. Qui sommes-nous ? Des cousins apeurés qui devraient se rassurer. 
                     
                     





                     



                    • Yanleroc Yanleroc 19 juin 2016 02:38

                      @MaxBalance
                      Je n’avais pas lu votre com, car vous postiez quand j’écrivais, sinon j’aurais fait plus court. 

                       
                      « Hommes de foi, lisez, pensez, priez. 
                      Hommes de raison, lisez, pensez, songez. »

                      Gens d’armes, d’argent et de sang, priez aussi !



                    • Aristoto Aristoto 19 juin 2016 20:37

                      @César Castique

                      Si tu doit te faire un jour péter la gueule par un extrémiste allogène crois moi toute tes vaine tentative d’épuration culturo-racial n’y pourront rien. Et arrête de vivre dans la peur de l’’autre’ c’est bon pour choper un ulcère ça


                    • MaxBalance MaxBalance 22 juin 2016 21:38

                      @César Castique

                      Merci pour l’info, j’adore qu’on me donne tort comme ça ! Comme quoi, unir un groupe, même par la paix, même par l’élévation vers une sagesse quelconque, reste dans tous les cas un bon moyen potentiel d’emmener ce groupe faire la guerre... Sans contre-exemple apparemment

                    • Yanleroc Yanleroc 19 juin 2016 02:16
                      Votre développement sur la laïcité me laisse songeur. Je n’ai finalement pas bien compris si vous acceptiez la laïcité comme elle est actuellement, c’est à dire basée sur une histoire et une tradition « Protestants-Catholiques bio-compatibles » essentiellement, et donc tolérante comme vous l’expliquez, mais inamovible
                      ou si vous désirez, au nom du caractère permissif de la laïcité, que l’Islam puisse adopter une attitude disons, plus « décomplexée » en France ?

                      Il me semble clair que la Laïcité en France, parce qu’elle une « Chasse gardée » des Judéo-Chrétiens et Francs-maçons, 
                      et un « Cheval de Troie » dans les affaires d’ un état faussement laïc, 
                      ne pourra absorber et accepter ce « coup de boutoir » pour cause d’incompatibilité comme vous le démontrez, et plus précisément, parce qu’ elle ne pourrait survivre à l’expansionnisme de l’Islam. 

                      Vous parlez, des Judéo-Chrétiens, des Musulmans, des Asiatiques, mais vous n’en donnez pas le nombre, occultant le fait que la France est majoritairement Athée.

                       Les Français sont pour moi, « plus Laïcs que Chrétiens », c’est à dire plus attachés à l’Absence de Religion, qu’à la messe tous les dimanches, (et tolérants certes mais jusqu’à un certain point, il suffit de se rappeler l’Histoire). Les églises, les messes, sont pour la plupart d’entre nous, des vestiges du passé que l’on visite avec plus ou moins d’ intérêt, mais qui n’ont rien avoir avec l’expression d’un culte religieux conscient, assumé et régulier !
                      Si l’ Athéisme est une religion, c’est celle qui prévaut en France malgré la façade Judéo-Chrétienne. 
                      Les croyances religieuses ne sont rien face au nombre de « ceux qui s’en foutent », pour faire très court. 

                      Malheureusement, sous la pression du « Choc des religions et des civilisations », qu’on ne peut nier, des « Chrétiens » éprouvent le besoin soudain d’affirmer leurs racines religieuses, à l’arrache !
                       
                      Plus on est de fous plus on rigole. Le 21ème siècle sera religieux ou ne sera pas ?..

                      Il y a une alternative : Il sera, et les religions ne seront plus.
                      Spirituality is the best.


                      • Raoul-Henri Raoul-Henri 20 juin 2016 01:08

                        Le seul « Dieu » reconnu par tous les humains est le fric. C’est pour cela qu’il faut d’urgence remettre « Dieu » à sa place :
                        Cacosoïsme


                        • tashrin 20 juin 2016 11:05

                          Que de temps et d’energie perdus à parlementer de ce sujet insignifiant
                          Tout ca pour quelques sectes qui n’ont de pouvoir que celui qu’on leur laisse
                          Decidement l’Homme n’est pas encore sorti de l’auberge


                          • ARMINIUS ARMINIUS 20 juin 2016 11:15

                            Excellent article ! pourtant la laïcité reste le moindre mal puisqu’elle n’impose rien. Et l’athéisme est aussi une croyance : celle qu’il n’y a aucun dieu. Je lui préférerais le doute philosophique ou l’agnosticisme
                            Il est clair que toutes ces religions abrahamiques ont été élaborées depuis si longtemps, si mal retransmises et si manipulés par de douteux prédicateurs de tout poil, qu’elles devraient n’avoir que valeur historique.
                            Pour le reste le seul combat qui concerne l’humanité toute entière est le soucis d’un avenir soutenable. Et ce combat est si prégnant qu’il serait déraisonnable de le laisser aux seuls écologistes.


                            • Wakizashi Wakizashi 20 juin 2016 11:29

                              « Être athée c’est l’état naturel de l’homme. L’homme naît libre. »

                              L’athéisme est une croyance qui se définit en opposition par rapport à une autre croyance. A la naissance, l’être humain est dénué de croyances. Prétendre que l’athéisme est l’état naturel de l’homme est donc un contre sens.


                              • Clofab Clofab 20 juin 2016 14:27

                                @Wakizashi

                                « L’athéisme est une croyance qui se définit en opposition par rapport à une autre croyance ».

                                L’athéisme n’est justement pas une croyance en quoi que ce soit, et encore moins une opposition à qui que ce soit !

                                "A la naissance, l’être humain est dénué de croyances. Prétendre que l’athéisme est l’état naturel de l’homme est donc un contre sens".

                                 ???? ça (cette phrase) c’est un contresens. Faut arrêter d’écrire après l’apéro, tu racontes n’importe quoi !


                              • Wakizashi Wakizashi 21 juin 2016 11:15

                                @Clofab

                                "L’athéisme n’est justement pas une croyance en quoi que ce soit, et encore moins une opposition à qui que ce soit !"
                                L’origine du débat entre croyants et athées réside dans la question ontologique fondamentale, à savoir la question de l’origine du monde. Depuis l’aube de l’humanité, les plus grands penseurs, philosophes, scientifiques et mystiques se sont posés cette question.

                                Il existe grosso modo 2 grands types de réponses à cette question : la réponse spirituelle et la réponse athée. Dans la mesure ou aucune preuve définitive n’existe dans un sens ou dans un autre, toute prise de position est une croyance. Donc l’athéisme est une croyance au même titre que la croyance en Dieu.

                                J’ajoute que ça me fait beaucoup rire de voir les réponses offusquées des athées quand on leur dit qu’ils sont croyants. Comme disait l’autre, il n’est pire croyant que le croyant qui s’ignore.

                                PS : Est-ce bien nécessaire d’écrire en gras ? Tu donnes l’impression de crier.


                              • Yanleroc Yanleroc 21 juin 2016 23:04

                                @Wakizashi


                                Je suis une espèce d’athée qui s’en fout. J’ai une approche..quantique du Grand Mystère. Je ne « crois » pas, je constate. 

                                Nous sommes constitués des particules primordiales, et comme elles sont (instantanément) reliées entre elles, nous le sommes également entre nous. Nous sommes donc aussi reliés à l’Univers. 
                                Ces connexions permanentes à tous les niveaux, cette somme d’énergies qui nous animent tous ainsi que l’Univers, est Dieu, s’il faut lui donner un nom.

                                Les commandements, ce sont les ET et les humains qui nous les ont donnés. 
                                Le commandement que nous devons suivre, c’est celui qui nous apparaît, 
                                quand nous « sentons  » cette liaison,
                                quand nous l’ activons.


                              • pemile pemile 21 juin 2016 23:52

                                @Wakizashi "L’origine du débat entre croyants et athées réside dans la question ontologique fondamentale, à savoir la question de l’origine du monde"

                                Il existe aussi un courant athée qui n’a aucune envie de débattre avec un croyant de l’origine du monde. Ces athées ne font que déclarer que les affirmations des croyants sont indémontrables (métaphysique)


                              • Yanleroc Yanleroc 22 juin 2016 00:43

                                @pemile


                                Elles ne sont pas indémontrables, elles sont vrais smiley
                                Dieu, (E.T) est descendu sur terre 
                                sur son chariot de feu (il est arrivé en soucoupe),
                                il a crée l’homme à son image, (mammifère bipède, intelligent),
                                il a accompli des miracles (il a fait étalage de ses prouesses technologiques) 
                                Il a laissé un message (les ET ont donné des informations) etc etc.

                                C’est vrai pour les croyants,
                                c’est vrai pour les scientifiques athées et curieux et honnêtes,
                                c’est vrai pour la mythologie indienne, etc etc, c’est donc juste une question de termes, d’approche, d’intérêts.
                                De manipulation donc.

                                Impossible de débattre avec un croyant sur l’origine du monde, à part peut-être avecTeilhard de Chardin et son concept de Noosphère.

                                Le père T. de Chardin qui disait à Henri de Monfreid, sur le pont de son bateau en mer rouge :

                                « Les hommes ne sont pas prêts, pour connaître ce qui est de l’autre coté de la montagne ! »

                              • Wakizashi Wakizashi 22 juin 2016 18:15

                                @pemile

                                "Il existe aussi un courant athée qui n’a aucune envie de débattre avec un croyant de l’origine du monde. Ces athées ne font que déclarer que les affirmations des croyants sont indémontrables (métaphysique)"
                                C’est une pétition de principe sans valeur, une façon d’esquiver un débat qui les dérange. Dans le karaté, on appelle ça le Tai sabaki.


                              • Wakizashi Wakizashi 22 juin 2016 18:52

                                @Yanleroc

                                « Je suis une espèce d’athée qui s’en fout. J’ai une approche..quantique du Grand Mystère. Je ne « crois » pas, je constate. »
                                Je suis bien d’accord avec une chose : il vaut mieux se baser sur sa propre expérience que sur des croyances. Mais à mes yeux, une expérience sur la nature fondamentale du réel, ça s’appelle une expérience mystique.

                                La science ne nous dit rien du réel ; elle fait des représentations du réel, ce qui est très différent. Il y a un monde entre la carte et le territoire. Puisque tu évoques la MQ, elle nous le confirme : avec la science, nous ne pouvons pas, et nous ne pourrons jamais rien savoir quant à la nature fondamentale du réel (à cause du principe d’incertitude et de la réduction du paquet d’ondes).

                                "Nous sommes constitués des particules primordiales, et comme elles sont (instantanément) reliées entre elles, nous le sommes également entre nous. Nous sommes donc aussi reliés à l’Univers.« 
                                En même temps, les bouddhistes le disent depuis plus de 2000 ans. Et de toute façon, on n’a pas eu besoin de connaître l’intrication quantique pour savoir que tout est relié. Rien que le fait que nous procédions tous d’une même biosphère montre que tout est Un. Les particules qui composent ton corps ont été recyclés des milliards de fois depuis le Big Bang, et ont composé le corps d’autre animaux et végétaux avant toi.

                                Ce qui est vraiment nouveau avec l’intrication, c’est qu’elle démontre qu’il existe des corrélations qui ne dépendent ni de l’espace, ni du temps, ni de l’énergie. Donc que ce qui existe ne se résume pas à l’espace-temps et à la matière-énergie. C’est ça l’apport principal de l’intrication, ce qui signe l’arrêt de mort du matérialisme philosophique soit dit en passant (qui énonce que »tout est matière").


                              • pemile pemile 26 juin 2016 01:13

                                @Wakizashi « C’est une pétition de principe sans valeur, une façon d’esquiver un débat qui les dérange. »

                                Non, ce qui peut les déranger ce n’est sûrement pas de débattre scientifiquement sur l’origine du monde, juste de débattre avec un croyant dans le domaine restreint de la métaphysique.

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