« Service compris » : la duplicité des restaurateurs
La nouvelle a fait bondir de nombreux serveurs : l’UMIH, principal syndicat patronal de la restauration, envisage sérieusement de remettre en cause le « service compris » sur les additions. Une réforme en trompe l’œil dont le patron des restaurateurs s’est bien gardé de faire connaitre les véritables objectifs...
Officiellement, il s’agit d’améliorer la qualité du service dans les établissements de restauration, si l’on en croit Roland Héguy, le président de l’UMIH*, dont l’initiative, basée sur les travaux d’une commission interne, s’appuie sur un déficit d’image de la profession, et pas seulement auprès de la clientèle étrangère. L’objectif : motiver le personnel de salle des bistrots, restaurants et brasseries afin de rendre les serveurs plus souriants et plus prévenants à l’égard des clients. Selon Roland Héguy, le moyen d’atteindre cet objectif, et par conséquent de stimuler la motivation des serveurs à se montrer plus zélés et plus aimables auprès des consommateurs, passerait par l’abandon du « service compris ».
Une fois de plus, les restaurateurs montrent qu’ils sont des renards aux appétits aiguisés. Mais de cela, nous étions convaincus depuis fort longtemps.
* Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière
138 réactions à cet article
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La régression c’est vraiment dans TOUS les domaines. Ce qui est drôle ce sont les arguments avancés pour revenir sur des acquis sociaux pour revenir à des pratiques d’un autre âge dégradantes pour le personnel de service.
Laissera-t-on passer ça ?
En fait chacun sait que si cela se produit les prix ne baisseront pas, ce qui signifie 15% de hausse brutale des prix.
NB : Je trouve d’ailleurs que dans de nombreux établissements la mention ’service compris ’ne figure déjà plus sur le ticket de caisse en infraction avec la loi.-
Bonjour, Abou Antoun.
Il est possible, en effet, qu’en cas de sortie du montant du service des prix affichés sur les cartes, la baisse apparente ne soit pas intégralement répercutée par tous les restaurateurs, trop heureux de pouvoir augmenter leurs tarifs sans que cela soit trop visible. Mais il serait injuste de faire un procès d’intention à l’ensemble de la profession.
Pour ce qui est de la mention du montant du service sur l’addition, le fait est que cette mention obligatoire est souvent absente. Cela peut éventuellement se comprendre lorsque le personnel est salarié et ne dépend pas d’une rémunération au pourcentage, les prix donnés étant alors « nets ». C’est en revanche totalement anormal lorsque le personnel est, au moins partiellement, rémunéré au service. -
Bonsoir à tous,
Bon article @Fergus, mais il faut rappeler, encore et toujours le rôle déterminant des lobbyistes comme Coste, Daguin et autres qui « pourrissent » les décisions à tous les niveaux. -
Bonsoir, Biglop.
Des lobbyistes enfermés dans un sacré panier de crabes. Il suffit à cet égard de se rappeler le putsch, pour le moins inélégant et virulent, contre Christine Pujol en 2009 pour le contrôle de l’UMIH. Mais il est vrai que celle-ci ne valait pas mieux que ceux-là !
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Le seul résultat sera de précariser les serveurs, de les payer moins chers afin de soit s’enrichir sur leur dos, soit éponger la hausse de TVA sans perdre de clients.
On ne peut pas accepter cette régression sociale gagnée de haute lutte ! Ce service compris n’ a pas été instauré dans la restauration pour rien.
Une vérité qui manque à ton article Fergus, c’est que la création de ce service compris de 15 % n’a jamais complétement supprimé « le pourboire ». La tradition a été conservée et cette loi n’a jamais empêché les clients de récompenser les serveurs complaisants qui leur plaisent !
Je dirais même plus, le cumul de cette tradition à cette Loi a davantage permis de revaloriser la rémunération des serveurs que la baisse de la TVA.
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Bonsoir, T.Rex.
Entièrement d’accord avec toi sur la régression sociale que représenterait la mise en oeuvre de cette mesure.
Pour ce qui est du pourboire, le fait est qu’il n’a jamais été supprimé, mais il est devenu de plus en plus rare au fil des ans.
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Déjà 8 restaurants sur 10 nous servent maintenant des plats achetés en barquette chez Metro ou ailleurs, réchauffés, et ne font plus la cuisine, qu’ils nous ont trompé lors de la baisse de TVA en conservant les sommes épargnées pour eux ... demander aux clients de payer le salaire du personnel de salle en plus de leur addition serait de toutes façons dans la ligne de leur conduite précédente : Arnaquer au maximum les clients.
Pour ma part, je paie mon addition, ajoute un pourboire pour le service et il est hors de question que j’ajoute 15% pour régler le salaire du personnel. Et puis quoi encore ?
L’arnaque va vite trouver ses limites.
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Bonjour, Alpo47.
Il ne s’agit pas de payer 15 % en plus, les tarifs actuellement affichés étant, dans l’écrasante majorité des cas, des « prix nets », autrement dit « service compris ». Ce que propose l’UMIH est de diminuer ces prix nets du montant du service afin de laisser aux clients le soin de rémunérer ce service sur une base de15 % majorée ou diminuée selon la qualité du service.
Personnellement, je ne laisse que très rarement un pourboire, dès lors que le service est compris. La généralisation de l’usage des cartes bancaires a d’ailleurs généralisé cette pratique, notamment en Bretagne où l’on va très souvent payer son addition à la caisse. -
Bonjour Alpo, étant cuisinier depuis 2 ans environ, je ne puis abonder dans votre sens. Dire que 8 restaurateurs sur 10 servent des plats réchauffés est faux, et pourtant je n’ai travaillé que dans des restaurants (4) de qualité « moyenne ». En revanche, je suis d’accord pour dire que les restaurateurs sont des gens qui veulent faire un maximum d’argent sans respecter la moindre législation. En effet, mon patron, qui revient de son mariage à Las Vegas et hésite à s’acheter un porsche cayenne fait tout pour verser le moins d’argent à l’Etat. Outre le fait que nous travaillons 60h hebdo payées 39, 50% de mon salaire est au black (bien malgré moi, mais je n’ai pas eu le choix !) et encore ils ont proposé de me déclarer à mi-temps. Les immigrés avec ou sans papiers sont exploités sans aucune reconnaissance de le travail (mon plongeur actuel, 73 ans au compteur est déclaré 8h par semaine quand il doit en faire 75, pour un salaire de misère, et en plus avant, il était en partie payé en tickets restaurants...). Ce qu’il y a c’est que tout le monde sait que c’est un milieu vicié, mais personne ne fait rien pour que ça change, car de toute façon, ne nous leurrons pas, les mesures bénéfiques aux restaurateurs leur profitent tandis que celles négatives nuisent au personnel (comme dans bon nombre de secteurs, je pense).
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Bonjour, Firedog.
Savoir le pourcentage de restaurants qui fournissent du « réchauffé » est difficile à déterminer, et l’on devrait plutôt parler là de nourriture industrielle car le « réchauffé » peut être fait maison et d’excellente qualité, certains restaurateurs élaborant eux-mêmes les plats avant de les surgeler pour pouvoir faire face aux demandes en limitant les pertes.
Pour le reste, votre expérience illustre ce que l’on sait déjà malheureusement, à savoir que la quête du profit l’emporte trop souvent sur la volonté de travailler dans les règles de l’art.
Enfin, il suffit de jeter un oeil sur les cuisines des innombrables restos des quartiers touristiques, notamment à Paris, pour constater que le personnel est presqu’exclusivement d’origine indo-pakistanaise ou africaine, sans aucun doute très mal rémunéré, notamment lorsqu’il s’agit de sans-papiers, aussi nombreux dans cette profession que dans le BTP. -
Beaucoup de restaurants ne sont pas à la hauteur de leur carte et ce pour des raisons diverses mais les plats surgelés ne sont pas étrangers.
Depuis le passage à l’euro, je ne laisse plus de pourboire car nos restaurateurs-cafetiers sur La Rochelle refilant leur café à 1,80 euro, ça suffit grandement, dommage pour le serveur, à lui de régler ses comptes avec son patron.Et puis sincèrement, mis à part quelques exceptions, il faut se brosser pour avoir une once de sourire du serveur, quant à l’amabilité naturelle et spontanée, il vaut mieux pas y compter. Encore une fois les restaurateurs prennent les gens pour des cons, quand viendra le temps des vaches maigres, ils pourraient bien s’en mordre les doigts -
Bonsoir, Appoline.
Vous n’avez pas de chance car si l’on peut regretter que l’accueil ne soit pas partout de bonne qualité, il existe fort heureusement des restaurants où le personnel est tout à la fois compétent, sympathique et serviable. Mais comme les poissons volants, je vous concède que ces établissements ne constituent pas la majorité du genre.
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moi je connais plein de Brasseries Parisiennes où les garçons de café et serveurs sont charmants et vous accueillent comme un habitué et vous donnent le sentiment d’être un ami apprécié. Arrêtons de nous auto-flageller ! La France est un pays où il est agréable de vivre, les touristes et immigrés ne s’y trompent pas !
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@ T.Rex.
Mon expérience est plus contrastée à Paris, mais je confirme qu’en province, l’accueil est très souvent impeccable.
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Bonjour, Parkway.
Excellent, et malheureusement toujours d’actualité.
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Bonjour Firedog et tous,
Je me demande si vous n’auriez pas un point de vue partiel du monde de la restauration, justement parce parce que vous êtes cuisinier ?
Parce que les seuls restaurants qui vous contactent et recherchent un cuisinier ... sont ceux qui font encore la cuisine. Ceux ( en fait je ne sais pas combien) qui réchauffent des barquettes ont juste besoin ... d’une rangée de fours.
C’est comme le garagiste qui ne voit que les voitures en panne ou le dentiste que des dents cariés.
Bon, à vrai dire, je ne sais pas si c’est 8 sur 10, ou 6, ou 3 ... Un certain nombre de restaurants, je crains en nombre de plus en plus important, ont recours aux plats sous vide ou en barquette, qu’ils se limitent à réchauffer.C’est évidemment une tromperie, car à quoi bon aller dans un restaurant pour manger une barquette préparée industriellement. Nous avons les mêmes au supermarché pour 4 fois moins cher.
Et merci pour cette description très parlante du monde de la restauration. Quant est-ce que les services de l’Etat vont « faire le ménage » ?
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Bonjour, Alpo47.
Le fait est que les « restaurateurs » qui recyclent de la cuisine industrielle achetée dans des grandes surfaces professionnelle est de plus en plus nombreux. J’évoquais plus haut les restos situés dans les quartiers touristiques. Là où l’on trouvait naguère des restaurants traditionnels avec de vrais cuisiniers se multiplient les gargottes où un personnel immigré sans autre formation que l’usage du micro ondes aligne les poulets basquaise ou les confits de canard pommes sarladaises. Une réalité emblématique de notre époque !
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Dans la même veine que Firedog, j’ai 20 d’Hôtellerie-restauration à travers l’Europe derrière moi et je confirme que 3/4 des patrons sont des profiteurs et surtout des exploiteurs du personnel.
Chaque fois que j’ai travaillé en France, 1/4 minimum du salaire était versé au black voire carrément pas déclaré !
Vous changez de région ? Vous repartez de 0 ! Travail en coupure : 9-16h /18h- 01h du matin avec 1 jour de repos dans la semaine payée au smig !!! Pensez-y lorsque vous venez à 22h au resto, c’est un chouia normal que certains tirent une drôle de tête : fatigue, épuisement...
Ma chance a été de travailler à Monaco dans un hôtel où j’avais le smig + 5% du prince et surtout une commission sur le CA consolidé en fonction de mon rang (1 indice est attribué en fonction de votre grade. Ex : commis débarrasseur 117, maître d’hôtel 300, etc...)
Très bonne rémunération, pourboire en sus, le seul hic est que vous ne payez pas de cotisation Assedic sur ces commissions et vu que ce sont des boulots saisonniers...
Mais c’est une vraie piste à exploiter !
Sinon, les pourboires pouvaient être vraiment bons jusqu’à l’arrivée de l’euro ; j’ai bossé dans un tout petit resto familial pendant 2 ans, seule en salle, grand sourire et vrai service (show time !), pour un menu à 8€, je me faisais 8000F/mois de pourboire pour un smig à un peu moins de 5000F !
J’ai quitté ce métier passionnant en 2004 à la naissance de ma fille : je n’étais plus en salle depuis 2 ans (sciatique à forcer de marcher et d’être debout et de porter des charges lourdes au-dessus de mon épaule-plateaux d’argent avec cloches idoines), night-manager d’un3* à Monaco (encore), j’ai osé demandé un poste de jour.
Réponse lapidaire mais vraie de vraie - merci de ne pas censurer- : « vu que vous vous êtes fait engrosser, vous ne pourrez qu’avoir qu’un poste d’employée de jour (donc descente du statut cadre intermédiaire), vous n’aurez jamais vos week—end, vous ferez tous les shifts (4 sortes d’horaires) et vous serez la seule habilitée à faire des remplacements de nuit(ben tiens !) ».
Bizarrement, je ne suis jamais retournée bosser !
A PK18 à Punaaia à Tahiti, le patron contôlait avec qui je sortais, me payait moins que le smig et matait mes seins quand je me changeais...
A la naissance de ma fille, je suis rentrée en France, trilingue et pleine d’expérience haut de gamme : les patrons voulaient bien m’embaucher et utiliser mes compétences pour le smic et ce, même après validation d’un BTS !
Ce que je pense de ce métier : magnifique mais esclavagiste !
Ma question : que fait l’état, Une bonne partie des patrons voyous pour ne pas dire la mafia est là !!
Merci de ne pas censurer mon témoignage, il n’est que le reflet d’une réalité que personne ne veut voir !
PS : accepteriez-vous de travailler TOUS les jours fériés sans récupération et/ou paiement double journée ? Non, n’est-ce pas ?
Dans tous les ets. de moins de 3* et avec un effectif inférieur à je ne sais plus combien de salariés, la convention collective CHR permet cela.
Regardez votre serveur/euse d’une autre manière, c’est un esclave des temps modernes qui vous sert, voyage et dépaysement garantis :))
Grande avancée, je le concède : enfin les prix affichés dans la convention collective ont été mis en..euros en 2010... -
Bonjour, Impermanence.
Un grand merci pour ce témoignage qui ne porte pas sur une expérience unique mais sur un éventail de postes très diversifiés qui lui donne d’autant plus de poids et de valeur. Je n’ai personnellement rien à ajouter à ces constats qui corroborent les commentaires de ceux qui ont exercé des emplois de service dans ce milieu resté très 19e siècle dans les rapports patrons-employés.
Pour ce qui est de l’action des pouvoirs pulics, force est de constater qu’elle est souvent inexistante (ou presque), et cela pour une raison simple : le puissant lobby des resaturateurs et limonadiers. Certes, ces derniers ne sont qu’une petite minorité de citoyens, mais ils sont considérés par les gouvernants, notamment de droite, comme d’efficaces relais d’opinion, autrement dit comme des auxiliaires électoraux. D’où l’extrême prudence à leur égard.
Merci encore pour votre commentaire. -
En général on laisse un pourboire de 1 ou 2 euros , combien cela fait à la fin de la journée pour un serveur ?
Pas grand chose ....Encore de la déréglementation et de la régression cela devient insupportable.Philippe-
Bonjour, Devphil.
En fait, les clients sont de moins en moins nombreux à laisser un pourboire, notamment depuis la généalisation des paiements par carte de crédit.
Personnellement, je suis d’ailleurs contre cette pratique du pourboire lorsque celui-ci n’est pas justifié par un service exceptionnel.Mon père lui-même, ancien serveur à La Régence*, qui s’est battu naguère pour le « service compris », estimait que son travail, et celui de ses collègues, devait être correctement rémunéré par l’intégration de ce service à l’addition et non par des pourboires aléatoires et parfois reflets d’une forme de condescendance.
* La Régence était, avant sa disparition place du Théâtre français, le plus vieux café de Paris avec Le Procope. On pouvait y voir la table de jeu de Napoléon, et l’on y côtoyait la plupart des grands acteurs de la Comédie-Française, comme en témoigne le livre d’or de mon père où voisinent une cinquantaine de sociétaires, y compris les plus prestigieux. -
@ Parkway.
C’est effectivement une somme non négligeable. Mais très rares sont les serveurs qui se font encore 1 euro de pourboire par couvert.
Bonne journée.
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Au revoir Frgus
C’était un plaisir de vous lire, j’arrête d’écrire sur le site pour cause de censure
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Bonjour, Georges.
C’est avec regret que j’enregistre votre départ. J’ose espérer ce cette « censure » est le fait d’un malentendu et que vous reviendrez nous régaler de vos observations de la vie et de vos savoureuses provocations.
Si tel n’est pas le cas, je vous souhaite sincèrement bon vent avec, en toile de fond, un morceau d’afro-beat de Fela.
Au revoir, Georges. -
Merci Fergus, mais il y a peu de chance que je revienne (pour employer un euphémisme) La balle est dans le camp du site
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Constant danslayreur 22 novembre 2012 22:14C’est Morice qui va être content... c’est drôle il ne m’avait pourtant pas semblé que cherchiez particulièrement à le contenter... Ben alors !
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Pour info, chez nous, le service est compris, mais un supplément est toujours bien venu.
On parlait à la radio ce matin de la différence entre les restaurants français et belges.Un bon sujet de discorde.-
Bonjour, L’enfoiré.
A quel sujet la discorde entre les restos belges et français ? L’origine du waterzooï ? Ou la qualité des lambics des deux côtés du Quiévrain ? -
Le niveau des prix, forcément.
On compte chez nous, 40 euros pour un bon resto. -
@ L’enfoiré.
Bonne nouvelle, cela me donne l’envie de retourner en Belgique. Quoique... j’attendrai plutôt le mois d’avril, ne serait-ce que pour revoir le béguinage de Bruges envahi de milliers de narcisses.
Bonne soirée.
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@ Parkway.
Is-sur-Tille, Mirebeau-sur-Bèze : des coins où j’ai naguère crapahuté lorsque j’étais bidasse. Souvenirs...
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vous parlotez d’un domaine que vous ne connaissez pas.
j’ai été de nombreuses années dans la profession,et j’ai connu l’époque où le service n’était pas inclus dans l’addition.
Et j’ai connu toutes les formes de répartition des sommes facturées comme service.le fait est que ,en général, les sevreurs préféraient, et de loin, garder leur « service ».
cela donnait des discussions homériques dans la répartition des tables assignées à chaque serveur, certains endroits dans une salle « marchant » mieux que d’autres.
Et j’ai connu des serveurs à l’époque qui se faisaient des salaires plus élévés qu’un ingénieurLe fait d’avoir salarié les serveurs démotive complètement ce métier basé justement sur la qualité du service,du « travailler plus pour gagner plus »
Et en cuisine, les cuistots étaient intéressés au chiffre d’affaire, avec des salaires à faire palir un énarque.
maintenant, le personnel fait son job à minima, l’oeil rivé à la montre.mais si cela ne vous plait pas, pourquoi diable allez-vous encore au resto ?
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Bonjour, Joletaxi.
Vous avez partiellement raison car ce que vous décrivez a existé mais dans le cadre d’une profession très diversifiée. Je connais assez bien ce milieu pour avoir vu évoluer la carrière de mon père, passé de simple serveur à chef de rang dans les prestigieuses brasseries du group Flo après la fermeture de La Régence. Un père qui a refusé une offre de gérance et qui, comme je l’indiquais plus haut, s’est bel et bien battu avec d’autres pour l’émergence du « service compris ». La vérité d’un lieu n’est pas celle du voisin.
Quant à affirmer que le fait d’avoir salarié les employés les a démotivés, c’est sans doute vrai pour une partie d’entre eux, mais c’est loin d’être la généralité. J’observe d’ailleurs que la qualité de service est en général supérieure en province où les employés sont pour la plupart salariés. J’ajoute à cela que travailler sans fixe en laissant la rémunération à la discrétion du client peut également être facteur de discriminations dans le service entre les clients réputés « bons » et les clients réputés « pingres ». -
le service n’a jamais été laissé à la discrétion du client.
L’usage a toujours été de donner un pourcentage comme « pourboire », la règle étant de 15 %(ce système fonctionne très bien aux USA)
Votre père est certes un employé remarquable, mais moi , dans ma carrière, j’ai toujours assisté à un refus des « gagneurs » de partager avec les « moins performants ».
A un certain moment, dans des brigades, on avait un système de pot commun, réparti suivant une grille acceptée de commun accord.(cela revient au même me direz-vous que d’être salarié, sauf que ici, la rémunération est variable en fonction de la recette)
J’ai tellement du intervenir pour éviter qu’ils en viennent aux mains, que j’ai du instituer un système prenant en compte le résultat de chacun.
Et sauf exception toujours possible, cf votre père, je n’ai jamais connu un seul serveur qui ne se soit mis en quatre pour une meilleure rémunération.mais la restauration a évolué.
Il n’ya pas si longtemps, la rentabilité était assurée par une taxation « laxiste » ,depuis le commis jusqu’au directeur, tout le monde fonctionnant sur une règle de prélèvements a minima.
Et tout le monde y trouvait son sompte, et acceptait de prester des horaires déments.
mais quand votre rémunération doit être entièrement déclarée,cela devient ingérable, à la fois pour l’employeur, et aussi pour l’employé, qui voit la moitié, parfois plus de son salaire partir « en fumée »
Du coup, plus personne n’accepte les contraintes du métier, et comme vous le remarquez, difficle de trouver un « blanc » dans une cuisine.C’est à tel point que par exemple en belgique, les tables étoilées ont mis en garde de leur disparition annoncée.
Quant à la qualité, laissez-moi vous raconter une anecdote véridique.
Comme je l’ai dit, je suis né dans un restaurant, mon oncle , un suisse ,avait dirigé les plus grands hotels , j’ai baigné dans le milieu toute ma jeunesse,et exploité plusieurs affaires en son temps.Il y a quelques années, profitant d’avoir acquis un immeuble remarquable, j’ai eu le projet de remonter un resto.
Mais maintenant, il faut un diplome, pour avoir accès à ce métier.Fort de mon expérience, de mon passé dans la branche, j’ai cru que cela allait de soi.pas du tout.
J’ai donc reçu de l’administration un programme d’épreuve, dont une de cuisine.
Curieux, j’ai demandé notamment qui allait faire passer l’épreuve(pas question que je me soumette au jugement d’un type que je n’aurais pas embauché comme balayeur tout de même) et dans quel établissement et avec quel matériel on répondait « aux questions »
Le fonctionnaire ,un peu gêné, m’a répondu que cette épreuve se passait par écrit !!!Et comme je devais lui paraître un peu « contestataire », il m’a trouvé une disposition pour me faire avoir le fameux bout de papier.
Les écoles hotelières sont certes nécessaires, mais ne remplaceront jamais l’expérience acquise sur le terrain,.
bref, un métier qui se perd, au moment où les gens sont dfe plus en plus passionnés par la cuisine.
c’est plutôt paradoxal non ? -
@ Joletaxi.
Entièrement d’accord sur le service, il n’a en effet jamais été laissé à l’appréciation du client. Mais c’est ce qu’envisage l’UMIH, au moins partiellement, avec à la clé une carotte d’intéressement qui reste nébuleuse.
Merci de relater votre expérience et de nous faire part des aberrations que l’on peut effectivement constater désormais en matière de validation des compétences.
Pour ce qui est des écoles hôtelières, j’ai assez bien connu celle de la rue Ferrandi à Paris (dépendante de la Chambre de Commerce) et j’y ai vu à l’oeuvre d’excellents enseignants et des élèvres motivés. Avec, à la clé, des recrutements effectués là par les meilleurs chefs, désireux de s’attacher les services des jeunes les plus prometteurs. L’école ne remplace pas l’immersion dans une vraie cuisine de restaurant, mais elle peut y préparer de belle manière, et pour avoir eu l’occasion de constater le savoir-faire de ces jeunes après quelques mois passés chez des étoilés, je peux témoigner que la direction d’un chef renommé en complément d’une solide formation initiale peut donner lieu à des résultats remarquables. Cela ne veut toutefois pas dire qu’il s’agit là de la meilleure des filières : nombre de nos grands chefs sont en effet des autodidactes ! -
Comme je le disais plus haut. On en parlait à la radio ce matin
La gastronomie belge est-elle en crise ?Plusieurs chefs belges lancent un appel au gouvernement, le top des restaurants belges est menacé selon eux, il faut diminuer les charges sociales, la gastronomie est un patrimoine à sauvegarder, aux retombées multiples pour le pays. Au même moment, la Belgique n’a jamais autant brillé dans les guides gastronomiques. Dix nouveaux restaurants belges ont par exemple reçu une étoile au Michelin. Quelle crise traverse le secteur ? Quels sont les restaurants les plus fragiles ? Et vous, allez-vous encore souvent au restaurant ?
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15% > je l’ai connu à 10, puis à 12 si mes souvenirs sont exact.
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Justement, c’est ce que j’allais dire ! Moi, perso, je ne vais plus au restau.
Entre les prix exorbitants, les services « minimum », les plats réchauffés de chez Métro, les bouteilles de piquette au prix de grands crus classés, la baisse de la TVA qui n’a pas fait baisser les prix et toutes les arnaques dont la liste remplirait plusieurs pages, je préfère rester chez moi et me faire une bonne entrecôte grillée. Avec ce que j’aurais dépensé au restau, j’ai de quoi m’en payer deux ou trois.-
Bonjour, Caparut.
On ne peut pas généraliser, et dans toutes les villes petites et moyennes il existe d’excellents établissements qui travaillent avec des produits frais dans les règles de l’art et dans le respect de la clientèle. Mais je vous accord bien volontiers qu’ils ne sont pas légion.Quant à se faire un bon repas chez soi, c’est que nous faisons également, mon épouse et moi, au moins une fois par semaine depuis plus de quarante ans. Mais l’un n’empêche pas l’autre.
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cogno4 23 novembre 2012 11:17Les bons restos sont rares.
Un indice, plus la carte est fournie, plus il y a de chance d’avoir du surgelé, de la cuisine d’assemblage. -
Bonjour, Cogno
En effet, la carte est un bon indice. Au delà de 3 entrées et 3 plats dans un restaurant petit ou moyen, bonjour la cuisine industrielle réchauffée au micro-ondes.
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Je n’ai jamais compris le coups du pour boire.
Le prix au restaurant est suffisamment élevé pour ne pas payer plus que la note due.
Comme si nous donnions des pourboires aux caissières et autres travailleurs...-
Bonjour, Ruut.
Bien d’accord avec vous sur ce point.
Sauf cas exceptionnel pour service exceptionnel ! -
et si plus personne n’allait au restaurant...
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Bonjour, Robert Gil.
Pourquoi pas ? Mais entre le cadre et la qualité culinaire, ce serait se priver de plaisirs que l’on ne trouve pas chez soi, sauf à être soi-même un cordon bleu. -
à Fergus,
La qualité culinaire des restos ?? ça concerne pas beaucoup de restos...ou alors des « étoilés » pour lesquels la question du pourliche est secondaire vu les prix pratiqués. Je m’en pourlèche les babines mais c’est pas pour la pomme du français moyen...qui comme chacun sait n’a plus les moyens ! La seule vertu du petit resto entre amis, c’est justement l’ambiance et la convivialité.
Donc si le serveur fait la gueule ... c’est raté . -
j’en connais des bons et tres bon
et pas trop cher
en campagne -
Salut, Foufouille.
Comme toi, j’en connais des bons, voire d’excellents, à prix raisonnables en province. Et pas forcément des étoilés, T.Rex.
Bonne nuit.
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Je suis certain que les cafetiers ne baisseraient pas les prix de 15% !
d’autre part , ayant été attaché commercial de par le passé , je sais qu’il vaut mieux pour les garçons de café un fixe correct .-
Bonjour, Le Chat.
Bien d’accord sur ces deux points.
Sur le premier, penser que tous les restaurateurs joueraient le jeu serait méconnaître le goût immodéré du profit d’un grand nombre d’entre eux ; la baisse de la TVA à 5,5 % et l’opportunisme qu’elle a engendré ont d’ailleurs été édifiants à ce sujet (cf. mon enquête rennaise de juillet 2009).
Sur le deuxième point, je prends le pari que les syndicats de salariés vont monter au créneau si la menace se confirme. -
@fergus,
il me semble que le goût immodéré pour le profit soit partagé par beaucoup d’autres professions et c’est d’ailleurs le problème majeur du fonctionnement de notre société.
La volonté maladive d’avoir toujours plus de profit de fait aux dépends des autres, les plus faibles. ceux-ci ne prennent plus plaisir à travailler ; en plus de n’être pas bien payé, il n’y a plus de reconnaissance, comment voulez-vous qu’ils aient le sourire ?Management nul = employés nuls
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Bonjour, Le Printemps.
Je partage votre point de vue. -
Du point de vue du client la différence est très sensible. Et il est clair que je préfère être servi par un américain jovial que par un hostile loufiat parisien.
C’est une expérience d’ailleurs qui stupéfait toujours nos amis étrangers.-
Bonsoir, Le Péripate.
Il faut reconnaître que les serveurs parisiens se sont taillé une réputation peu enviable et trop souvent justifiée.
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Constant danslayreur 22 novembre 2012 20:40Je confirme, des enfoirées de boursouflures vous ôtant toute envie de vous repointer un jour, ben justement… c’est peut être bien parce que sur les 15% de service inclus, ils savent mieux que quiconque que 13% vont engraisser le patron et qu’icelui utilise les 2% restants pour couvrir largement leur « fixe correct » (ne risquant pas de varier), ainsi que leurs charges.
Dans ces conditions, sourire au client ou pire lui être carrément agréable c’est prendre le dangereux risque qu’il revienne un jour… ou pire qu’il parle de l’ets autour de lui, or s’il revient, ce sera tout bénéf pour le vison de la troisième maîtresse du patron personne n’en disconvient, il y aura 4 x plus de « 15 »% et du coup, au lieu des 2% le patron n’utilisera plus que 0.5% pour leur masse salariale tout en engrangeant 14.5 de leurs efforts, lesquels efforts par contre seront physiquement multipliés par 4 également avec le même triste bout au bout.
Alors tant qu’à faire avoir un fixe, autant que ce soit avec le moins de clients possibles histoire d’en faire le moins possible et surtout d’arrêter d’engraisser le salopard de l’arrière salle.
Par contre imaginez un instant que10% seulement soient réservés au service (anticipant très largement toute hausse de Tva et allant surtout droit vers la satisfaction du client et donc vers son retour régulier le fameux cercle vertueux de la croissance), mais avec cependant un moyen de tout utiliser comme intéressement entre serveurs, cuisiniers et acheteurs de matières premières, vous pouvez parier que tout le monde y trouverait son compte. Même le boss qui perd en apparence ce qu’il prenait sur le service mais qui élargit sa clientèle et donc ses autres revenus sur la cuisine.
Enfin je dis ça…
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Bonsoir, Constant.
Votre tableau est particulièrement noir et pas forcément représentatif de l’existant dans la plupart des cas. Pour ce qui est de l’intéressement, il existe déjà des établissements qui ont mis en place un système de péréquation entre les différentes catégories de personnel, mais cela reste très marginal.
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Bonjour Fergus,
Effectivement la profession ne manque pas d’imagination et « d’arguments bidons ».
Peut être aussi, les tickets resto avec une valeur toujours plus élevée et sans retour de monnaie (avec leurs restrictions commerciales) obligent bien souvent à augmenter sa consommation et rajouter de sa poche pour faire l’appoint et cela n’incite peut être pas les clients sur leur lieu de travail à laisser encore un pourboire supplémentaire pour le service, surtout en cette période.
Ce n’est pas un chiffre d’affaire négligeable.On sortira les serveurs du bénéfice de ce système commercial et de son contenu social qui profitera encore une fois aux seuls restaurateurs.
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Bonsoir, Galérien.
Reconnaissons-le, les restaurateurs ne sont pas responsables du non-rendu de monnaie sur les tickets-restaurant. Mais ils se gardent bien de protester.
Comme je l’ai écrit, je crains que la fin du « service compris » ne signe le début d’une nouvelle régression sociale si cette mesure voit le jour.
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Faut pas donner de pourboire au serveur , s’ il se saoule comment voulez-vous
être servi comme il faut .Boire ou servir il faut choisir .-
Bonsoir, Capitaine.
Vous avez raison, mieux vaut leur laisser un « pourlire ». Lire par exemple les écrits de la baronne de Rothschild, experte en savoir-vivre comme chacun sait.
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Vous avez raison Fergus la prochaine fois que je me restaure au restau je
donnerai un pourlire .J’ emmène mes vieux journaux ... -
Ceci dit , on est pas obligé d’ aller dans tel restau ou tel autre , mais si on
veut rentrer en train , le soir , ou bien partir le matin , bien qu’ ayant payéson ticket , il arrive que c’ est jour de grève , et il n’ y a pas deux compagniesferroviaires .Il est vrai qu’ il y a des abus dans les restaus .Mais je trouve que l’ escroquerie consistant à vendre un billet et de ne pas honorerle contrat correspondant , c ’est à dire emmener le voyageur à destinationest beaucoup plus abusif , car ce système frauduleux est autorisé par la loi .Si on veut un pays en ordre de marche , il faut de l’ ordre et que ça marche .-
Vous avez tort Fergus : c’est l’avenir des filles biens roulées et imaginez l’émulation en cuisine ; finies les serveuses aux cheveux gras : plus que des poupées barbies !
Elle s’rait pas belle la vie ?
Pour les tables de femmes, on se contentera d’un clone d’Alain Delon ; il paraît que les filles aiment !!-
Bonsoir, Alinea.
Et pourquoi pas des restaurants avec des serveuses topless comme aux Etats-Unis ? Pour les femmes, je ne suis pas sûr qu’un clone du Delon de « Rocco et ses frères » soit encore en mesure de faire fantasmer sachant ce qu’est devenu ce grand mégalomane.
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Sinon il y a Rocco « sans ses frères » , ça se dit « Siffredi » en italien !!
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Fergus : le resto de mes rêves c’est « Bagdad Cafe » ; et j’ai pris Delon parce que c’est ce que j’ai trouvé de pire !!!
Le resto, c’est un tout : pas seulement le contenu de l’assiette- important quand même-, pas seulement le service, mais aussi l’ambiance et, d’expérience, je sais qu’on se dit au resto des choses qu’on ne se dirait pas chez soi ! ce côté fête désinhibe . mais si le contenu est « rapiat », si on mange froid ou que c’est hors de prix, la belle soirée finit par une douche froide !
Bonne soirée Fergus -
Ben oui Sabine ! Lino Ventura ! pas Alain Delon ; on est bien d ’accord
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@ Alinea.
Je ne serais pas forcément un accroc du bistrot de Bagad Café, mais l’évocation de ce film me fait chaud au coeur tant il est un magnifique hymne à la vie.
Bonne nuit.
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Bonjour, Sabine.
Lino torse nu, mieux vaudrait peut-être éviter. Pour se mettre torse nu, voir plutôt Guy Marchand, un homme à poils ! -
j’aime bien le commentaire de Constant
il est l’archétype de ce qu’est devenue une certaine société française.
paraît que l’horeca est le secteur qui enregistre le plus fort taux de faillites.
Pourtant, je remarque que vous avez des tas de bonnes idées.Mais je sais qu’ici, je parle dans le vide, vous n’avez pas la moindre idée de ce dont vous parlez.
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Constant danslayreur 22 novembre 2012 22:36Mais figurez vous que je ne demande qu’à apprendre. Avec des contre-arguments si possible, parce que vous savez, si les décrets avaient une quelconque valeur pédagogique ça se saurait
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Finalement, que les serveurs payent pour pouvoir travailler. Il y a tellement de pognon a gagner dans l’hôtellerie, que le pôle emploi croulera sous le nombre de demande d’emploi.
Ce fil est n’importe quoi. Fergus (défendeur de l’UMIH), dis nous quelle est la durée de vie professionnelle d’un serveur ou d’un cuisinier salarié dans son métier, pourquoi y a t-il une telle offre d’emploi dans cette profession ? 5 ans. 5ans seulement. C’est les statistiques (Chambres de commerces) qui le disent. Combien d’apprentis formés aux métiers de l’hôtellerie diplômés ne cherchent même pas d’emplois dans ce métier. parle nous aussi des restaurants sans feux et des camions réfrigérés qui viennent livrer le matin les établissements en surgelés. quant aux professionnels qui congèlent eux même leurs restes. Ils ont intérêts à être bien équipés en matériel de surgélation, en salles de travail (Normes HACCP) et avoir assez de pognon pour pouvoir payer les prélèvements sanitaires obligatoires.
Et pour terminer, quand on paye ses employés aussi grassement qu’ils le sont aujourd’hui (sans parler de la « coupure » entre les deux services) faut pas s’étonner qu’ils font la gueule. surtout si leurs patrons hésitent entre un « Cayenne » ou un « Touareg ». J’en connais même un qui vient de s’acheter un H2, et qui « consomme » des stagiaires en guise de personnels.
Vive la restauration française.-
Bonsoir, Urigan.
Merci pour ce commentaire qui confirme ce que je pense globalement de la restauration française et qui apporte de surcroit des informations complémentaires qui gagneraient à être développées, ce que je ne ferai pas personnellement, n’étant pas spécialiste. Peut-être pourriez-vous nous en dire plus sur les petits arrangements avec les normes sanitaires...
Euh... Fergus, défenseur de l’UMIH, je souris.
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Pour Fergus,
Désolé pour le qualificatif, mais lisant souvent en diagonale, c’est ce que j’avais pensé vous concernant.
Normes sanitaires :
« Tout ce qui n’est pas consommé à la fin d’un service doit être jeté. Pâtisseries comprises. »
« Toutes préparations culinaires doivent faire l’objet d’un plat témoin et conservé dans un semainier et pouvant être soumis à contrôle biologique »
« Les établissement doivent être équipées de trois chambres froides ». Interdit de mélanger les produits laitiers, avec les légumes, avec la viande. Une chambre froide pour chaque produit
Je ne vous parle pas de la marche en avant (le propre ne croise pas le sale), de la zone de décartonnage (on ne met pas les cartons au frigo.
Etc. Etc.
Un four à pâtisserie n’est pas raccordé à une évacuation ? Pas grave, on monte une fausse évacuation.
Les gamelles et rondos en aluminium = direction poubelle . Ah oui ?
Les oeufs et patates en bidon, les produits semi-élaborés qu’on passe au four à vapeur. ceux élaborés surgelés... un coup de micro onde, une petite déco sympa, et hop envoyé.
J’arrête, car il y aurait trop à dire. -
Bonjour, Urigan.
Merci pour ces précisions sur des règles sanitaires. Je crains, comme vous, qu’il y ait de multiples abus et entorses à ces règles dans ce milieu.
Le pire est que le nombre des inspecteurs de la DGCCRF est en baisse, à tel point que la probabilité pour un établissement d’être contrôlé est relativement faible ; qui plus est, les moyens de la justice étant insuffisants, peu de poursuites sont réellement engagées lorsque l’on dépasse le niveau de la simple contravention.
Et c’est ainsi que les gargottes prospèrent...
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Tu as tout compris, et c’est parce-que c’est voulu comme ça. Plus de contrôleurs ne changera rien. Il faut FERMER les établissements qui sont en défaut, et les margoulins changeront de métiers.
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@ Urigan.
Malheureusement cela demande du courage politique face à un lobby très actif qui n’hésite pas à exercer un chantage à l’emploi comme le font pratiquement tous les lobbies patronaux. Or le courage n’"est manifestement pas la qualité première de nos gouvernants.
Bonne journée.
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C’est toujours comme ça, pendant que certains théorisent, d’autres thésaurisent. :)
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Bonsoir, Aldo.
Voilà un commentaire qui gagnerait à être développé.
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Derrière ce jeu de mot, il y a une constatation sur la nature humaine. Il y a le blabla dont est abreuvé la masse de moutons et ceux qui récoltent la laine. Un peu comme dans Le bon, la brute et le truand. J’aime bien les aphorismes de M’sieur Leone. ;)
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Le pistolet chargé étant le symbole du pouvoir.
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Tous ces points de vue sont pertinents et reflètent la réalité vécue.
Mais ne suffirait-il pas que cette mesure soit incitative plutôt que répressive, pour être efficace et aller dans l’intérêt de chacun (employeur/ salarié) ?Aux Etats-Unis, si les serveurs de restaurants sont souvent plus aimables et préoccupés que « tout se passe bien » (quite à mettre leur grain de sel dans l’organisation en cuisine), c’est aussi que leur niveau de rémunération peut avoisiner 3 à 4000 €/ mois dans les établissements qui tournent bien.Bien entendu ces revenus sont trés élevés notamment parce qu’ exonérés de charges sociales ( ce sont des « tips » c-a-d des pourboires), et cela est possible du fait du système libéral anglo-saxon, à l’opposé du nôtre (et qui, d’ailleurs, prend le bouillon autant que le nôtre depuis 2008...).Mais ne serait-il pas judicieux d’instaurer un principe comparable, à titre d’exception (finançable par une hausse des prélèvements fiscaux- aux plus riches cette fois, si possible !) pour stimuler un secteur économique stratégique ( identité, lien social, poids dans le PIB, utilité socio-économique) ?Cela allègerait l’enveloppe salariale de ces PME où les dirigeants sont parfois eux-mêmes trés mal rémunérés ( surtout en province), et rendrait la profession de serveur à nouveau attrayante, en débit de sa sévère pénibilité...-
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Bonsoir, Milo.
Ce n’est pas au moment où la TVA sur la restauration va passer de 7 à 10 % et où le pays se débat dans la crise qu’il faut s’attendre de la part des pouvoirs publics à une telle baisse des charges. L’idée n’est peut-être pas mauvaise en soi, mais elle n’est sûrement pas d’actualité.
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Bienvenue à tous ou lienbéme lenuvéme à lousté
Faire son « Rossini » son « Château Brillant » dans sa cuisine ???
TOUT UN ART
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tournedos_(viande)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chateaubriand_(viande)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tournedos_Rossini
Faites comme EUX
votre Filet de boeuf fumé façon truand
Le paleron ou la palette ( zut un super site des artistes peintres, n’est ce pas Fergus)
Oui !! la Surprise ou dessus de Palette : en moins de 5 minutes vous épluchez, parez un steack très tendre très moelleux, très savoureux
Fin prêt ,bien sûr, le commerce vous permet de comparer en avant-goût
CLASSIK Le paleron entier se mijotte se daube se ragoûte se braise ou en pot au feu
OSEZ CRU : la pulpe de tartare de Paleron de Boeuf
QUE SERVIR A BOIRE /
Mélange infernal vidéo russe mais les images parlent d’elles même !
comme si chez nous on ne corrigeait pas le jus de treille
Du rosé bordo ?? Avec Cloclo
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@ Brieli.
De quoi faire saliver plus d’un visiteur du site. Encore que la vache de réforme, même fumée, ne me tente guère. Pas plus que le rosé de Cloclo pour l’accompagner.
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.c’est le retour du pingouin !!!!
« same procedure as last year ? »
ma belle-maman Sophie du haut de ses 89 ans
cherche EN VAIN son buttler/majordome/ maître d’hôtel
Sinon avec le personnel de votre cantine copiez, singez Rossini
Grand amateur de gastronomie fine et de vins rares — sa cave à vin était légendaire —, il avait sa table attitrée à la Tour d’Argent, chez Bonfinger, au Café des Anglais, chez Lucas et Marguerite et à la Maison Dorée, dont le chef, Casimir Moisson, aurait dédié une création, ce tournedos maintenant légendaire, au compositeur. Rossini avait l’habitude, en entrant dans ces endroits chic, de serrer la main du maître d’hôtel, du sommelier, puis des serveurs. Il se dirigeait ensuite vers la cuisine afin de serrer la main du chef et, seulement après, s’asseyait à table. En plus de cette recette de tournedos, Rossini prête son nom à plusieurs créations culinaires : des œufs pochés, du poulet, un filet de sole et des cannellonis sont ainsi assaisonnés à la sauce Rossini (un mélange de foie gras, de truffes et de sauce demi-glace).
Pendant les années que Rossini passa à Paris, il devint non seulement le musicien le plus célèbre de son époque, mais également l’ami d’Antonin Carême, la grande toque du premier tiers du xixe siècle, qui soulignait que Rossini était le seul être qui le comprenait vraiment.
ps : pour certains Il n’y a pas de grand repas
sans cigare et son digestif ( pas d’herbe à Nicot pour moi autrement ) au fumoir
et sans fromage !! !! Tonitruant /d j’ai quitté avant de partager la table et de m’asseoir
maint étoilé à la vue de leur « cloche » euh !pardon -
le nec chez un spécialiste local mais le service laisse à désirer
Dommage !!
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@ Brieli.
A propos de pingouins, feue la course parisienne des garçons de café a longtemps été un évènement. J’évoquais cet évènement dans Chaud devant ! en 2010.
Quant à Rossini, il a effectivement été un fin gastronome et un client apprécié des grandes tables. Parmi les établissements qu’il a fréquentés figure également le Café de la Régence où mon père a naguère longtemps travaillé et même coursé un jour la reine-mère d’Angleterre qui partait sans payer pour cause d’oubli de la part d’un membre de sa suite.
Pour moi aussi, pas de repas réussi sans fromage, et pas n’importe lequel : du fromage au lait cru très affiné, jusqu’à générer une haleine de chacal, au risque d’importuner les voisins de table !
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A votre service B O F beurre oeufs fromage
les grand-mères de vos pots de yaourt, de vache ki rit , de camenberts, de gouda .. et autres préparations culinaires
l’avenir sera rose : glu glu glu
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Romain Desbois 23 novembre 2012 07:54C’est marrant comme certains sujets transforment les gens intelligents en des irrationnels invétérés.
Ce n’est pas le végétarisme qui sera responsable du soleil vert. Revoyez votre histoire, il me semble que c’est l’inverse.
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moâ vegan ??
Le poids du consommateur est énooooooooorme : par son choix, délibéré ou conditionné.
De nos jours un kilo de soja trituré : De ses cornues, l’ IA en sort 60 litres de lait-équivalents (biochimiques, biophysiques) de pis de vaches.
On préfère les débats halals à la tyauterie maîtrisée :
1OO KG DE blé d’ukraine autour de 25 F soit 4 euros.
La production viande de porc est encore rentable dans des grosses fermes à deux francs le kg
Commençons par constater les plus values de l’agrobussiness ! et réagir tout un chacun. boycott du pain.. d ailleurs trop salé.
Boycott des saucisses.... trop salées et toujours encore des nitrites pour rougir la viande cuite
Boycott des bières.... les gros Heineken Carslberg ne font plus fermenter les malts mais rajoutent de l’éthanol de distillation ou de synthèse. Preuve en est au Canada des cannettes ont été retirée des rayons d’une supérette parce qu’elles contenaient du 7o degrés.
Nombre des déchets de l’agrobissnes à la poubelle sans souci de revalorisation. Tout ce qui n’est pas filet de poisson est rejeté à la mer....
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tiens donc chez Krafft pascher, moins cher.
et nous confirmons la vieille vache de réforme bat en steack le BBB belge, notre Charolais
Jeune, le bovin ne se « marbre » pas -
visualisez les monceaux de graisse à dégager avant de récupérer
votre Porterhouse Steak, T-Bone-Steak
merci Bacchus la star d’Auvergne devant les belges ( à l’enfoiré) BBB
bravo la lentille !! nous reviendrons.
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Bonjour, Brieli.
Merci pour tous ces liens en rapport avec la restauration et la gastronomie. Je vais les déguster tranquillement. -
@ Brieli.
Personnellement, je n’ai jamais mangé de boeuf de Kobé. Je ne doute pas qu’il puisse s’agir de la meilleure viande du monde, mais du salers ou de l’aubrac dont je connais la provenance et les éleveurs me conviennent parfaitement. Cela dit, plus le temps, et moins je mange de viande.
Très jolie, Miss lentilles. Mais je n’ai pas besoin d’observer son joli minois pour être un inconditionnel de cette légumineuse, de préférence dans un petit salé mijoté avec de la palette et du lard.
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un crime de gourmandise
du haddock poché sur un lit de lentilles au Porto
http://chefsimon.com/lentilles-au-porto.html
Merci Capitaine !!
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Bonjour, Brieli.
Chef Simon a oublié de préciser « lentilles vertes du Puy », certes un peu plus chères mais de loin les meilleures. -
Bonjour Fergus,
Je t’ai répondu un peu plus haut, derrière ton message
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Il faut évidemment s’insurger contre cette idée de remise en cause du service compris. Est-on sûr que ces 15 % servent au salaire et exclusivement au salaire des employés ?
Si les employés sont salariés, le patron assure le paiement quel que soit le chiffre d’affaires, même si la part des 15% du chiffre d’affaires ne couvre pas le montant des salaires.Mais si les 15% sont supérieurs au montant des salaires à répartir, est-ce que le patron octroie le surplus aux employés, ce qui exprimé différemment, si les employés ont un salaire fixe assuré et une prime variable en fonction des résultats, ils sont intéressés au chiffre d’affaires et le tour est joué. Ils ont été intérêt à ce que l’affaire marche et feront tout pour y parvenir.De plus, un serveur particulièrement attentionné , et serviable aura encore une chance d’avoir de temps en temps un pourboire personnalisé donné par le client attentif au service rendu.Désolé si la réponse à cette question a déjà été donné dans les commentaires-
Bonjour, Vivabolivar.
Votre question est pertinente et j’avoue ne pas connaître la réponse dans la mesure où il existe une très grande disparité dans la profession. Qui plus est, il n’y a pas plus cachottier qu’un restaurateur dans ce domaine. Cela dit, il est probable que dans les établissements où le service est assuré par des salariés, la majorité (voire la totalité) des 15 % augmente effectivement la recette patronale. A l’inverse, dans les brasseries - très minoritaires - où le service est assuré par des employés ne disposant que d’un faible fixe, les 15 % vont dans la poche des serveurs.
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vous êtes toujours à table ?
bon, comment on fait pour l’addition ?
e service est assuré par des salariés, la majorité (voire la totalité) des 15 % augmente effectivement la recette patronale.
ben non, juqu’à une époque pas très lointaine(quoique)la totalité des 15 % rémunérait la brigade, avec une grille de répartition, le problème majeur concernant la TVA incluse, qui ne pouvait rester à charge de l’employeur.
Mais depuis on est passé au salariat.
Résultat, effectivement ces 15 % font partie de la recette, mais quand vous payez votre addition, est-ce que vous décomptez le service, la TVA, la TVA sur le service, les lois sociales, les taxes diverses, la patente, etc..
Non, vous payez votre repas, comme vous payez le pain chez le boulanger.
Dans la boulangerie, peut vous importe à combien est rémunérée l’employée non ?Du coup, ce métier, où les salaires étaient souvent « coquets » a perdu tout attrait et on le comprend.Et du coup, question service, vous en avez pour votre argent, idem en cuisine.
Tiens l’autre jour, j’ai vu un reportage sur la restauration « de rue » aux USA
c’est peut-être ça l’avenir ?-
@ Joletaxi.
Personnellement, je ne conteste pas que les 15 % aillent alimenter la recette dès lors que les employés sont salariés, cette recette servant à financer l’ensemble des charges du restaurateur. Comme vous l’avez compris, je suis même partisan de la pérennité de ce système.
Bonne journée.
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Bonjour, Bodidharma.
Entièrement d’accord avec ce constat. Je connais d’ailleurs des petits restaurants, notamment en Auvergne, qui répondent à cette définition.
C’est parfois aussi le cas de certaines fermes-auberge où l’on peut déguster le même type de cuisine simple mais naturelle et élaborée dans la tradition de nos grand-mères.
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Comme le fait si bien remarquer Sampiero, pourquoi pas un pourboire pour la vendeuse du Monoprix ?
Et pourquoi le serveur recevrait-il un pourboire automatique sans même qu’il fasse un effort ? 15% garantis alors qu’il me fait la gueule ou qu’il traîne, ce ne serait pas de l’assistanat ou de la triche malgré tout ?
Quant aux restaurateurs, ils ne sont pas à leur première arnaque. cela fait un bout de temps que je ne vais plus au restaurant. Trop peur de manger de la merde.
Chère, en plus.
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Bonjour, Serpico.
Sur le pourboire, d’accord avec vous ; c’est pourquoi je n’en laisse que lorsque j’ai eu affaire à un service exceptionnel au sens littéral du mot.
Quant aux 15 % assurés à un serveur qui fait la gueule, cela rejoint ce qui se produit dans de multiples autres activités de service (transports, commerces alimentaires, assurances, etc) où l’on ne remet pourtant pas en cause le salaire des employés grincheux ou peu compétents.
Sur le dernier point, je peux vous assurer qu’il reste d’excellents restaurants, fort heureusement. -
En un sens ce serait une excellente initiative, cela permettrait aux restaurateurs courageux socialement d’afficher « Ici, on pratique le Service Compris », voire créer un label « Restaurant Service Compris » et d’éliminer les esclavagistes du métier…
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Bonsoir, Guy.
Le « service compris », que l’écrasante majorité des serveurs souhaiteraient garder, est déjà la règle dans presque tous les restaurants de France. Et cela n’empêche malheureusement pas certains patrons de se conduire en « esclavagistes », pour reprendre votre terme, ne serait-ce qu’en ne ne rémunérant pas les heures supplémentaires comme c’est trop souvent le cas..
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Je ne fréquente plus les « restaurants » dont certains peuvent être comparés à des boites de conserves. Je préfère m’acheter des bons produits et les préparer chez moi.
Sans vouloir généraliser, cette solution présente à mes yeux de nombreux avantages :
1° je n’ai pas l’impression de déranger, ce qui n’est pas toujours le cas lorsque je pénétre dans une de ces boites à marmelade.
2° Mes mains sont propres, mes ongles nets, mon tablier de cuisine est tout frais,
3° Mes couverts, ma vaisselle sont lavés correctement, clairs et nets ! Mon plan de travail est nickel et mon linge de maison est lavé, repassé de frais.
4° je consomme un plat préparé avec le plus grand soin et qui n’ a pas traîné plusieurs jours dans un réfrigérateur mal tenu et répugnant.
5° Mes aliments ne sont pas exposés aux insectes, blattes , autres cafards, rats et aux excréments de ces « charmants » animaux urbains,
6° J’évite d’être ainsi exposée aux virus et autres agents infectieux transportés par les mains d’un personnel parfois malpropre voire pas propre du tout !
7° Je ne suis pas confrontée aux visages crispés, tendus et fatigués,
8° Le prix du vin est abordable !
9° Pour conclure lorsque, lorsque j’ai achevé mon repas, je savoure l’idée que j’ai pu échapper à un tenancier digne descendant des TENARDIERS qui jadis, je dis bien jadis, hantaient la forêt de BONDY !
Merci service compris !!!-
Bonsoir, Caramelos.
Mon épouse et moi prenons aussi plaisir à nous concocter, y compris pour un tête-à-tête, un bon petit repas à base de bons produits et arrosé d’un bon vin, le tout pour un coût effectivement très inférieur à celui d’un restaurant.
Cela n’empêche pas que nous prenions plaisir également à nous offrir de temps à autre une sortie restaurant dans un établissement connu pour la qualité de sa table et sa qualité de service, de préférence dans un cadre agréable et chaleureux, et pas forcément tenu par des Thénardiers. -
... la duplicité des restaurateurs ... —> que ces co...ards aillent se faire f..tre... !!
y a déjà plusieurs années que je ne leur refile plus un radis.. y a d’autre moyens pour bouffer..Ceci vomi..merci pour votre article Fergus..heureusement qu’il y a des gens comme vous, qui ont l’oeil aux aguets-
Bonjour, Lemouton.
Merci pour votre soutien.
Cela dit, si je comprends votre « virulence » à l’égard d’une profession qui a trop souvent tendance à prendre les clients pour des pigeons et à exploiter son personnel dans des conditions douteuses, et parois inacceptables, on ne peut mettre tous les restaurateurs dans le même sac : il en est, fort heureusement, qui exercent encore leur métier avec passion et dans le respect tout à la fois de l’éthique sociale et des règles de l’art. Dommage qu’il soient si minoritaires ! -
J’en conviens Fergus..
mais l’on se retrouve toujours avec le même dilemme concernant toutes les corporations (artisans, paysans, médecins..)..le « c’’est pas moi c’est l’autre » est bien trop facile..Toutes ces corporations savent trés bien s’organiser (association, syndicats, cercle, réseau, ..etc) lorsqu’il s’agit de râler ou de tendre la main...Mais pour nettoyer dans leurs rangs.. Pfuiiitt y a plus personnes..« on n’est pas la police..c’est pas notre boulot...etc » -
@ Lemouton.
Le fait est que les corporatismes prennent trop souvent le pas sur le bon sens, et même, dans certains cas, sur l’éthique la plus élémentaire, et cela dans de très nombreux métiers. C’est sans doute humain, mais il est évidemment très désagréable d’y être confronté, et à plus forte raison d’en être victime.
Bonne journée.
-
L’ espèce humaine est dévoré par sa cupidité le problème doit être réglé ou tenté d’ être réglé au niveau de l’ éducation et de la morale ou éthique publique ; et les restaurateurs ne sont que représentatif d’ un corps social anéanti par cette cupidité, individualiste.
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Bonjour, Fcpgismo.
Votre commentaire rejoint très exactement celui que je viens d’adresser à Lemouton. Je crains malheureusement qu’il ne soit très difficile d’aller à contre-courant de ces travers comportementaux. Hélas !
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ça c’est PARIS !!! l’éternelle...
http://dj716.blogspot.com/2011/06/le-penalty-paris-75008.html
les « routiers » disparaissent : http://restoroutier.free.fr/page_principale.htm :
au diable donc
la « purée », son « entrecôte » très tendre et bien servie ( le plus souvent noix de basse-côte) et sa frisée aux lardons cad pommes-frites, steack , salade verte
Les Abattoirs se relookent - bof - bof
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Pourboire/15% service , il y a deux cas de figure :
Le resto « obligé » , quelle que soit la qualité de l’ établissement, dans lequel nombre
de nos compatriotes sont obligés de déjeuner à midi.Puis le resto « plaisir » ou j’ invite ma femme, et d ’ autres leur-s maitresses- s .
Dans le premier il est pénible de devoir ajouter un pourliche pour un sourire crispé ou absent ...
Dans le deuxième, par principe, je laisse presque toujours un pourboire conséquent : je viens
de passer deux/trois heures à me faire plaisir et je le manifeste ainsi .Surtout en période de fêtes : la restauration, c ’ est bosser comme un dingue quand les autres
s’ amusent ...Enfin je suis scotché par l’ incapacité des restaurateurs à s’ auto-organiser, comme les
pêcheurs de coquilles , pour créer des labels « frais » « service à votre gré » « visitez notre
cuisine » etc ... etc ... toujours faire appel au gouvernement, c ’ est lui donner des verges
pour qu’il vous batte.
Je connais en Bretagne des petits établissement qui affichent carrément la couleur :
du frais, du local, et de + en + du bio ; si vous voulez jeter un oeil en cuisine, vous êtes
acceuillis avec une fierté non dissimulée ( faut éviter au moment du coup de feu hein ...)Certains sont haut de gamme, mais pourquoi pas ? La qualité se paye ... le sourire aussi,
d’ une manière ou d’ une autre : le serveur sous-payé chez un réchauffeur de barquettes
ne sera jamais aussi aimable que celui qui appartient à une véritable équipe , fière de
son travailBon appétit à tous !
-
Bonjour, Jerome.
Sur le pourboire, cela se discute et cahcun est libre de faire comme il l’entend. Je note toutefois que donner un pourboire au motif du plaisir que l’on a ressenti peut se comprendre mais induit de facto une différence entre la restauration et les salles de théâtre ou de concert où il ne viendrait à l’idée de personne de laisser dans une cagnotte de l’argent en sus du prix payé.
Sur l’affichage d’un mode de restauration différent basé sur une transparence vis-à-vis du client, cela commence à se voir ici et là, et c’est l’intérêt des établissements sérieux pour se démarquer de ceux qui recyclent de la cuisine industrielle. Pour ce qui est des cuisines, il m’est déjà arrivé d’en visiter à l’invitation du patron, et même d’y choisir mes produits, mais cela n’est possible que dans des petits restaurants familiaux.
Bon appétit également.
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un document précieux :
survol de la Californie idyllique
http://www.ina.fr/video/VDD09042868/etats-unis-californie-cultures-ceralieres-et-feed-lots.fr.html
et sur le coup, Miss Temple GRANDIN mériterait un énorme coup de projo ( n’est ce pas Fergus)
si ce n’est qu’au sujet de son cheval de bataille la sheshita
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@ Brieli.
Merci pour ces liens. J’avoue avoir une certaine affection pour les autistes, et plus particulièrement pour cette femme découverte il y a plusieurs années, Temple Grandin, qui a su surmonter ses difficultés - et notamment le machisme ambiant - pour imposer ses vues et contribuer à limiter considérablement le stress des bêtes destinées à l’abattage.
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ah de l’aloyau du Kōbe du vrai de l’authentique j’en ai goûté à Macao
Aucune bête ne sort du Japon qu’on se le dise
Ce sont des bâtards de Wagyu qu’on fait passer pour du vrai !
Style croisement mère allaitantes Limousine de l’Aubrac avec de la bonne semence de Charolles !!
question gustatif le Köbe
c’est mou comme le darne d’un saumon avec des fibres plus fines entrelardé de beurre.
une bonne terrine !!
Ces boeufs sont « légers », des handicapés moteurs : leurs muscles sont si huilés .... ils sont sacrifiès quand ils ne tiennent plus sur leurs pattes. Les soins, les massages... c’est pour prévenir les escarres !!
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vous voyez de telles initiatives en France du côté des Tôliers ?
coupez dans le gras
Un passage au vert qui se traduit par des économies.c’est la sclérose !
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@ Brieli.
Ou comment faire du gras en optimisant l’utilisation des rognures. On s’en doutait ; certains n’hésitent pas à l’écrire !
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Il serait judiieux, si l’on veut un réel chagement, que soit redéfinie la profession de restaurateur. Et que en soient banis les investisseurs et les margouillas qui ne connaissent rien à rien.
Le droit à s’établir restaurateur devra avoir une définition propre et complète qui élaborée en termes de PROFESSIONNELS devra tenir compte tant de critères de gestions que celle de connaissances techniques incorporant qualités des produits et des services.
Et dieu, si j’en passe.
Après quoi, il sera fondé de donner lieu à de nouvelles élaborations. Mais pas des racolages dont ces gens sont plus professionnels que quiconque. Virer les Présidents régionaux et créer un Centre Privé qui contrôlerait (mais là...) sous couvert d’une administration qui s’emparerait des litiges.
Il est bien connu que les restaurateurs sont des arnaqueurs... alors messieurs les annonceurs, au travail.
Mais quand au pourboire, ce serait l’idéal. Mais comment justement rémunérer le serveur quand le patron n’est qu’un guignol ? Je vous laisse présager...
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Bonjour, Lucmentin.
Si déjà l’on obtenait que soit élaboré un véritable label NF « cuisine maison », agrémenté de surcroît d’un taux de TVA plus attractif pour les véritables professionnels relativement aux marchands de plats industriels, on avancerait d’un grand pas dans l’information et le confort des consommateurs...
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On devrait en faire autant pour les hommes politiques (suppression des indemnités parlementaires ...)
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Bonjour, Zelectron.
Le fait est qu’il y aurait là aussi un grand ménage à faire !
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Bien bien bien ... en tout les cas je constate une chose :
on tripote le mariage
on s’ interroge sur le viol
on perd toutes nos usines
on aura pas de retraites
on va payer des impôts au dela du raisonnable
on entretient une cohorte d’ associations improductives et nuisibles
on est la risée du monde avec notre moi-je Pédale Douce et sa Valoche adorée
Bref, le pays est foutu et tout le monde produit son petit post, humble et discret ...Mais on touche à la BOUFFE, alors là , 156 commentaires, palsambleu !!!
C’ est SACRE merde !Or donc je suis content : nous sommes bien toujours au pays d ’ Astérix, en Gaule, et
nous sommes encore et toujours passionnés par la cochonaille et le gros rougeEt ça , ben ça me fait vraiment plaisir, voyez vous Fergus !
Ca éloigne tous ces miasmes racialo-pédo-socialo-muzzo-lgbt-o - qui nous pourrissent
la vie !La on parle de ce qui nous tient à coeur, pour de vrai, et j’ espère pour de bon !!!
Merci Fergus de réveiller efficacement notre fibre nationo-culinaresque , merci !
Si seulement tous les sujets « graves » attiraient autant d ’ amateurs résolus,
je serais plus serein sur l’ avenir de notre beau pays ...-
Bonjour, Jerome.
S’indigner sur des questions graves et militer pour leur résolution n’empêche pas de s’intéresser à des sujets plus légers (en l’occurence, pas si léger que cela pour l’avenir professionnel des serveurs).
Bien qu’elle soit rythmée par les grandes causes, je ne doute d’ailleurs pas que votre vie soit, de temps à autre, consacrée à des occupations de moins haute élévation, comme cela nous arrive à tous. -
« Je ne songe jamais sans un certain effroi à toute la quantité de viande qu’il faudrait pour faire un pot au feu avec l’eau du lac Léman ».
Pierre Dac, fils de boucher alsacien.-
Bonsoir, Brieli.
Mieux vaut pour un fils d’alsacien commencer plus petit, avec le lac du Forlet par exemple. -
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@ Brieli.
Je ne connais pas ce lac. Il est vrai que je ne suis allé qu’une fois au Donon. Je me souviens très bien des roches en grès rose. En fait, des Vosges, ce que je connais le mieux, ce sont les crêtes où j’ai fait naguère de superbes randos, particulièrement dans le secteur Grand Ballon, Markstein, Hohneck.
Bonne nuit. -
je ne peux m’empêcher d’entonnerune Ode au grès des Vosges...un peu plus au Nord du Dononregarde cette promenade à vélo !!deux offices de tourismes de part et d’autre de la ligne bleuede bonnes adressesen plaineun oncle de la famille a transplanté cette maison à colombages pour créer le Terminus du Tram venant de Strasbourg vers 1900 :la famille Stevaux est une dynastie de maquignons juifs qui importaient les chevaux de Suisse ( la « semence » des Haras nationaux ne convenait pas du tout à l’ agriculture alsacienne) et les Simmental comme race bovinequi se met (sic) à l’arrivée du Golfsur les hauteursl’extérieur ne paye pas de mine !!!sur Google-map avec le petit bonhomme tu peux faire ton tour du « pays » sous la neige !!mais ce qu’on y est bien !!! au ZOLLSTOCKau plaisir et à bientôt Fergus dans les grès !! -
Bonjour, Brieli.
Merci pour ces liens. Cela donne furieusement envie de retourner dans les Vosges. Je ne connais pas le secteur de Saverne, et par conséquent j’ignore tout des lieux traversés par la randonnée. Si je dois y aller, ce sera plutô tà pied qu’en vélo.
Et après l’effort, le réconfort. Merci pour ces bonnes adresses.
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une butte qui me tient à coeur
le Taennchel entre 67 et 68
le site du sculpteur Pascal BOSSHARDT en parle
un des haut-lieux de la réintroduction du Lynx
http://www.carnivores-rapaces.org/Lynx/Vosges/reintroduction.htmPeu connu une des premières mesures de Chirac Président : ( un de ses procs zélés i.e.)
tirer:abattre le Lynx dans le Jura qui sème la zizanie dans les bergeries.bien surannées ces batailles !
nb : dans le Canard Enchainé de la semaine :
il ne restait que dans les 250 terriers de hamsters-
Bonjour,
je suis scandalisé par cet article, et par la manière dont il est rédigé.
En effet, après dix ans de restaurations et quelques établissements à mon compteur, dont plusieurs dans lesquels j’ai eu des responsabilités de gestion du personnel, j’ai trouvé votre article tellement partial qu’il en devient insultant, notamment au niveau de la conclusion, mais j’y reviendrai.Tout d’abord, non, les serveurs ne touchent pas systématiquement 15% des additions. Ils ont, pour la plupart, un salaire fixe (et des heures supp’). Les patrons calculent leur masse salariale en fonction du chiffre d’affaire. Ces serveurs profitent des pourboires en fonction de la satisfaction (et surtout de la générosité) des clients. Pour ma part, je répartis les pourboires (en incluant la cuisine dan le partage, car ils sont tout autant responsables de la satisfaction des clients que les serveurs) au prorata du nombre de services effectués par mois. Avec une grosse fréquentation (moyenne de 1800cvts/semaine), nos pourboires sont ridicules. Le service et la cuisine ne sont pas en cause, nous avons actuellement plus de 90% des clients satisfaits (et avis favorables, tous sites type Tripadvisor confondus). Donc si la qualité de service n’est pas en cause (je sais, vous n’avez que ma parole sur ce point, mais personnellement, elle me suffira pour poursuivre mon argumentaire), peut-être que les clients sont moins enclins qu’avant à en laisser, quelle que soit la cause de cette réticence (pouvoir d’achat en berne ? impôts surréalistes ? charges accablantes ? hausse du coût de la vie ? peut-être simplement une modification des usages)
Mon patron n’est pas un renard aux dents longues, et je vous interdit de l’insulter de la sorte. C’est une personne généreuse et correcte, et les deux précédents l’étaient tout autant. Modérez vos propos, je vous prie. Certains restaurateurs, ceux que l’on évoque parce que comme beaucoup de Français (j’ai dit beaucoup, hein ! je ne généralise pas, moi), on raconte surtout le négatif, sont des rats, des voleurs, des incapables ou de dangereux incompétents. Mais quel mépris ! Vous oubliez les milliers de restaurateurs passionnés par leur métier, qui galèrent en fin de mois mais mettent un point d’honneur à payer leurs employés, leurs fournisseurs, leurs taxes, et bossent des heures dont n’imagineriez même pas l’amplitude.
Vous vous grandiriez, cher autodidacte autoproclamé, à vous renseigner sur le fond des choses sur lesquelles vous écrivez et à apprendre à ne pas laisser vos éventuelles rancoeurs rendre partial un article.
Cordialement
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Bonjour, Serveur pas content
« Vous vous grandiriez, cher autodidacte autoproclamé, à vous renseigner sur le fond des choses sur lesquelles vous écrivez"
Renseigné, je l’ai longtemps été par mon père qui, d’origine paysanne, a fait ensuite une carrière de serveur à Paris dans des bistrots modestes tout d’abord puis dans des brasseries réputées comme la prestigieuse Régence (lorsque ce restaurant existait encore avant d’être sabordé par Borel) ou le Marignan et le Terminus Nord, appelé par Jean-Paul Bucher. Qui plus est, l’un de mes cousins auvergnat a lui-même longtemps tenu un bistrot dans le quartier de la Bastille. Enfin, j’ai bien connu et échangé sà différentes reprises ur les sujets de la restauration avec l’ex-patron de la Taverne du Pont-Neuf (Robert Cointepas) et deux ses garçons, originaire comme moi du Cantal.et qui, depuis, se sont mis à leur compte.
J’ajoute que mon père s’est battu pour l’instauration du service compris. Autre chose : ma propre même a, durant une quinzaine d’années, tenu la caisse d’un café-restaurant de la rue du Four à Paris.
Cela dit, je reconnais bien volontiers que la conclusion de l’article est excessive - et j’en suis désolé - parce qu’elle semble mettre tous les restaurateurs dans le même sac ; ce qui est immérité. Mais trop nombreux sont ceux qui ne jouent pas le jeu, au mépris de la clientèle, et l’arrivée des plateformes comme Trip-Advisor a incontestablement eu un rôle positif en obligeant des professionnels désinvoltes à revoir leur mode de fonctionnement et la qualité de leur service.
La restauration, j’y suis personnellement attaché, non seulement comme client, mais également du fait des expériences vécues par mon père et les personnes de ma famille ayant exercé dans ce milieu. Et c’est précisément parce que j’y suis attaché que j’ai parfois la dent dure envers ceux qui portent atteinte à cette profession. Dans deux autres articles (de 2009), j’ai pointé du doigt des pratiques illégales sans qu’il soit mis fin partout aux abus constatés. A toutes fins utiles, en voici les liens :
Restauration : des clients dupés ou pris en otage !
Quand la répression des fraudes botte en touche
Merci pour vos observations ! Cordiales salutations.
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