PAUVRES ENTREPRISES : les aides publiques consenties atteignaient 4% de notre PIB en 2006 !
Mercredi, 24 Janvier 2007 (source : actuchomage.org, d’après Le Figaro)
QUI SONT LES VRAIS ASSISTÉS ? En juin dernier, nous avions publié cette information cruciale émanant du blog de Demos depuis le 22 avril 2006. Puisqu’aujourd’hui Le Figaro s’en empare (il était temps !), espérons qu’elle sera traitée avec l’attention qu’elle mérite.
Un rapport évalue à 4% du PIB le montant des aides publiques aux entreprises. Il préconise une évaluation des quelque 6.000 dispositifs existants. À la clé : 4 milliards d’économies d’ici à un an.
L’Audit de modernisation consacré aux aides publiques versées aux entreprises pourrait bien donner quelques arguments à la Commission européenne qui estime que les États membres - y compris la France - sont encore beaucoup trop généreux. Ce rapport risque aussi de refroidir un peu les dirigeants du MEDEF qui réunissent demain une assemblée extraordinaire...
Selon cette étude réalisée par trois inspections - Finances, Administration et Affaires sociales -, à la demande du premier ministre, suite aux interrogations du Conseil d’orientation pour l’emploi (COE), les aides publiques que la France verse aux entreprises sont très supérieures aux 10 milliards répertoriés par la Commission. Elles ont représenté 65 milliards en 2005 soit 4% du PIB, assure ce rapport que Le Figaro s’est procuré. C’est, expliquent les inspecteurs, « un peu plus que le total du budget de l’Éducation nationale, près de deux fois le budget de la Défense, le même ordre de grandeur que le total des dépenses hospitalières ».
Le rapport indique que c’est l’État qui est le plus mis à contribution. Il finance 90% des aides publiques aux entreprises. Entre les dépenses budgétaires, les coups de pouce fiscaux et les allégements de charges, le budget a englouti 57 milliards en 2005 - y compris 6 milliards d’aides aux entreprises publiques -, « soit 8% des prélèvements obligatoires des administrations publiques » ou encore « 949 € par habitant ».
Ces données proviennent d’une étude interne au ministère de l’Économie que les auteurs considèrent comme « la tentative la plus aboutie d’évaluer quantitativement les aides de l’État ». Très loin derrière, il y a les aides versées par les collectivités locales (qui financent 6 milliards au titre de la seule action économique) et plus loin encore celles provenant des fonds européens (335 millions).
Redondances
Le nombre d’aides répertoriées laisse tout aussi pantois. Le rapport évalue à « au moins 6.000 le nombre cumulé des dispositifs, dont 22 aides européennes, 730 aides nationales et, par exemple, 650 aides pour l’ensemble des collectivités locales de la seule Région Ile-de-France ». Comme le COE début 2006, la Cour des comptes et certains parlementaires, les inspecteurs s’inquiètent des « redondances » et des « franches contradictions » entre ces mécanismes. Il en résulte l’impossibilité de piloter et d’évaluer ces dispositifs au regard des objectifs de politique économique qu’ils sont censés remplir. « Il existe 120 dispositifs différents d’aide à la création d’entreprise et pourtant seulement 10% des entreprises qui se créent en bénéficient en pratique », indiquent les inspecteurs qui ne s’étonnent pas que « le doute s’installe périodiquement sur l’impact réel de ces mécanismes ».
Ils estiment qu’il est temps d’agir, en procédant « dès que possible à l’évaluation des dispositifs les plus coûteux ». Rappelant que le Canada est parvenu à réduire de 60% ces aides aux entreprises, les auteurs affirment qu’« il semble raisonnable d’atteindre à l’horizon de un an un gain forfaitairement fixé à 4 milliards d’euros, à efficacité maintenue ou renforcée ». Comment ? En regroupant les aides ayant les mêmes finalités (développer l’emploi, faciliter le financement, encourager l’innovation, etc…) au sein de programmes budgétaires à créer, en engageant des revues de programme ou encore en créant au sein du Conseil d’orientation des finances publiques un comité permanent pour la régulation et l’évaluation des aides publiques aux entreprises (Copra). Cela tombe plutôt bien puisque la prochaine Conférence nationale des finances publiques est prévue le 12 février.
(Source : Le Figaro)
Les patrons français réclament toujours plus de beurre et d’argent du beurre alors que tout le monde sait qu’elles rechignent à investir, exploitent les jeunes de l’apprenti à l’élève ingénieur sans, pour la plupart les embaucher en CDI à la sortie des stages et formations, qu’elles saignent le consommateur notamment en ayant largement profité du passage à l’euro, qu’elles délocalisent, font travailler au noir les sans-papiers et profitent largement de l’argent du contribuable français tout en allant s’installer à l’étranger pour ne pas faire partie de ces mêmes contribuables.
Si vous doutez de mes informations, tapez dans Google "aide de l’Etat aux entreprises françaises" et vous pourrez vérifier par vous-mêmes ....
Je ne suis absolument pas d’accord avec cet article et encore moins avec la plupart des commentaires s’y rapportant.
Philippe Val a estimé que Siné avait tenu des propos antisémites. Les commentateurs, y compris Gisèle Halimi, pensent que cette accusation n’est pas justifiée et qu’elle ne tient pas du point de vue des lois contre le racisme et l’antisémitisme.
Malgrè les explications de Philippe Val, la démission de Siné est présentée dans les médias comme un limogeage et comme une atteinte à la liberté d’expression. (D’après les articles que j’ai parcourus, il n’apparaît pas clairement si Siné a été congédié ou licencié, s’il y a eu rupture de contrat soit un licenciement au sens du droit du travail ou s’il a été prié d’aller voir ailleurs).
Il est vrai qu’un lecture hâtive des écrits de Siné -cités dans votre article-laisse penser a priori qu’il n’y a rien d’offensant à se moquer de la possible conversation au judaïsme de Jean Sarkozy tout en rappelant la clémence suspecte dont il a fait l’objet dans un incident qui l’opposait à un "arabe".
Or, dans la logique sémantique est très suspecte la confusion qui oppose des notions de race à l’appellation de religions.
Une fois de plus, opposer "arabe" à "juif" est conceptuellement inexact et n’est pas le fruit d’un hasard ou d’un lapsus. Pratiquement tous les journalistes entretiennent cette confusion sémantique révélatrice d’une grande difficulté à nommer les choses par leur nom véritable.
Ainsi, à l’occasion de compte-rendus d’affrontements interethniques comme dans le 19ème le mois dernier, on trouve systématiquement l’oppostion juif/arabe, maghrébin, noir, origine africaine, etc.
Comme tous les autres journalistes, Siné aurait dû qualifier le plaignant perdant contre Jean Sarkozy de "musulman" pour établir un parallèle à sa conversion au judaïsme.
Je suppose que derrière la demande de Philippe Val à Siné de présenter des excuses à Sarkozy, il y avait un contentieux propre à juger ses propos antisémites.
Quant à la conversion possible de Jean Sarkozy au judaïsme pour épouser une héritière Darty, bien que n’ayant aucune sympathie pour cette famille, je ne vois pas pourquoi elle serait automatiquement taxée d’opportuniste. Jean Sarkozy ne sera pas le premier à se convertir pour épouser celle qu’il aime et/ou qu’il a choisie.
De plus, se convertir au judaïsme n’est pas choses aisée, même dans la communauté libérale et ne fait pas, à ma connaissance, l’économie de la circoncision qui n’est pas franchement une partie de plaisir, encore moins à l’âge adulte.
A moins que le jeune homme n’ait déjà été circoncis pour raisons médicales ...
Il y a tellement de choses fondées et vérifiées à reprocher à la famille Sarkozy qu’on peut se demander si l’accusation ridicule faite autour de cette possible conversion ne vise pas à faire oublier tout le reste ! Y compris la baisse drastique de notre pouvoir d’achat !
J’ignore si la mesure est systématique mais j’ai personnellement connu des cas ou les allocations de la CAF étaient directement versées aux institutions où les enfants avaient été placées.
Donc, dire que les parents refusent d’abandonner leurs enfants pour continuer à bénéficier des prestations familiales n’est pas exact.
Je dois même dire que les parents que j’ai connus étaient surpris de ne plus recevoir les dites allocations.
Ces parents étaient dans une telle misère qu’ils n’avaient même pas de quoi aller voir leurs enfants car ils avaient été placés très loin de leur domicile. Il fallait prendre le train et confier les autres enfants à des proches.
A la lueur de ces exemples, je trouve vos opinions très déplacées .. Ce n’est pas parce que les enfants sont placés que leurs parents en sont heureux et qu’ils ont la volonté de les abandonner. Ils espèrent toujours que leur situation s’arrangera et qu’ils pourront récupérer leurs enfants.
Mettre en regard le nombre d’enfants placés avec le nombre d’enfants adoptables est une erreur, voire une hérésie.
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