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Présentation du projet
- Politique éditoriale
- Présentation du projet
- La Fondation AgoraVox
- Historique du projet
- Charte de modération
- Charte de bonne conduite pour les forums d’AgoraVox
- AgoraVox dans la littérature et les médias
AgoraVox constitue l’une des premières initiatives européennes de "journalisme citoyen" à grande échelle complètement gratuite. AgoraVox est une plate-forme multimédia mise à la disposition de tous les citoyens qui souhaitent diffuser des informations inédite et qui se base sur trois grands principes :
1- Nous sommes tous des capteurs d’information
1- Nous sommes tous des capteurs d’information
En d’autres termes tout le monde peut devenir une source d’information pour AgoraVox : les blogueurs, les utilisateurs d’Internet, les simples citoyens, les associations, les journalistes... Notre constat de départ est simple : grâce à la démocratisation effective des NTIC et d’Internet, tout citoyen est un "capteur d’information" qui peut devenir potentiellement un "reporter" capable d’identifier et de proposer des informations à haute valeur ajoutée.
En effet, munis d’un simple téléphone portable, d’un ordinateur, d’un appareil photo ou d’une caméra numérique des milliers d’internautes peuvent en effet réaliser un travail de proximité incroyable qu’aucun média, aucune agence de presse, aucune association ne pourrait mener. C’est ce qu’on a pu voir lors d’événements exceptionnels comme le Tsunami ou les attentats de Londres, mais que l’on constate aussi pour l’information locale et de proximité. Aucune agence de presse ne peut avoir un journaliste à chaque coin de rue ! Les citoyens deviennent ainsi de véritables "capteurs en temps réel" de ce qui se passe à chaque instant sur la planète. Ainsi le formidable potentiel que représentent des millions de personnes agissant en réseau de manière conjointe, permettra de passer peut-être de la version "officielle" de l’information à sa version "réelle"...
2- Le passage des mass-médias aux médias des masses
Alors que les media traditionnels font descendre l’information du haut vers le bas (principe du « one to many) », AgoraVox la fait circuler de manière transversale (principe du « many to many ») et ce grâce à une foule de « rédacteurs citoyens » très hétéroclite constituée par des profils très différents. En effet, d’une manière générale, sur AgoraVox la fonction et le statut importent peu. On peut être journaliste, blogueur, fonctionnaire, chef d’entreprise, syndicaliste, étudiant ou chômeur... L’important c’est la qualité et la pertinence des informations recueillies. Notre conviction c’est que l’on peut obtenir de cette diversité de profils une vraie richesse rédactionnelle et informationnelle. L’originalité d’AgoraVox est de remonter de l’information concrète issue du terrain. On passe donc du "top-down" au "bottom-up" informationnel.
Le passage aux médias des masses revêt d’autres aspects intéressants, tant au niveau de l’information que de la communication entre rédacteurs citoyens.
D’abord, il permet de développer une attitude de veille et d’alerte, qui se manifeste par la mise en évidence de contradictions ou de mensonges grâce à la confrontation et la mise en perspective d’informations existantes. Il offre aussi la possibilité de commenter en commun l’information et de réaliser un travail critique sur le traitement de celle-ci.
Ensuite, à travers les commentaires, les rédacteurs citoyens peuvent délibérer, débattre et confronter des opinions, et faire ainsi émerger une solution à un problème, à une question commune. Cette activité constitue une formidable ouverture démocratique, qui permet d’échanger et de vivre ensemble dans une perspective sociale et communautaire.
3- Une politique éditoriale et un comité rédactionnel inédits
D’une manière générale, l’objectif de la politique éditoriale d’AgoraVox est d’essayer de publier des actualités concernant des évènements ou faits objectifs, vérifiables et autant que possible inédits. Nous sommes en effet persuadés que tout internaute est potentiellement capable d’identifier en avant-première des informations inédites, difficilement accessibles ou volontairement cachées.
Cela dit, nous sommes conscients qu’une initiative comme AgoraVox augmente les risques de désinformation, de déstabilisation, de manipulation ou de propagation de rumeurs. Vu la spécificité d’AgoraVox le "comité de rédaction" n’est pas calqué à l’identique sur le comité classique d’un journal. Pour cette raison, il est constitué de rédacteurs indépendants ayant publié au moins 4 articles. Tous ces modérateurs sont chargés de voter individuellement chaque article en fonction de son actualité, de sa pertinence, et surtout de son originalité.
Mais au-delà des vérifications effectuées par les milliers de rédacteurs, AgoraVox prône un processus d’intelligence collective pour fiabiliser les informations mises en ligne. Ce processus se base sur les commentaires des lecteurs. Dés qu’un article est publié, tout lecteur peut intervenir librement pour le commenter, le critiquer, le compléter, l’enrichir ou le dénoncer. L’auteur et la rédaction peuvent interagir ainsi avec les lecteurs afin de compléter et améliorer l’article. Comme le dit le journaliste blogueur Dan Gillmor, "mes lecteurs sont souvent mieux informés que moi". Parfois, le comité de rédaction décide de supprimer un article après certains commentaires des lecteurs (notamment en cas de plagiat avéré). D’ailleurs, nous encourageons vivement nos lecteurs qui ont un doute à l’exprimer librement à la suite de chaque article. Souvent des lecteurs assidus mènent des recherches et des investigations pour valider ou invalider un article et il s’agit là d’excellentes initiatives que nous encourageons vivement.
L’apport informationnel de chaque article doit être donc évalué dans le contexte des réactions qu’il a suscité.