Absolument car la fin du monde n’est ni pour demain ou après demain.
Le scénario catastrophe du jour d’après n’arrivera pas.
De plus, les pays riches ne changent pas leur mode de vie et les pays en développement nous rattrapent.
Hulot défend la cause des entreprises du CAC4O qui le financent.
Est-ce cela une cause juste ? Je crois qu’on ne doit pas avoir la même notion de la justice.
Les travaux du GIEC sont certes importants mais ne doivent pas faire acte de parole d’évangile ni servirent de motif pour ostraciser les scientifiques qui émettent des avis divergents.
Gollum, l’idée de modernité reposant sur un progrès technique linéaire en continu qui déboucherait sur le triomphe de la raison humaine a été abandonné après les deux guerres mondiales.
Auguste Comte, le père du positivisme, est bien un penseur du XIXe siècle.
Depuis 1968, nous sommes définitivement entrés dans l’ère de la postmodernité, nous essayons de concilier ce qui existe déjà et la modernité.
D’où l’émergence d’enjeux postmatérialistes qui ont mis à l’ordre du jour la démocratie sociale avec une participation plus accrue du peuple et une plus grande considération pour la qualité de vie, ce qui induit de facto un plus grand respect de l’environnement.
Tout le monde est sensible à ses enjeux, seulement le débat est nécessaire pour amener à l’élaboration de solutions constructives. Nous ne pourrons pas abattre le capitalisme car ses deux principes : propriété privée et et le profit qu’on en retire (est inclut le salaire de sa propre force de travail) ne peuvent qu’être difficilement remis en cause.
L’alternative communiste a échoué. Le débat ne doit pas porter sur une société idéale mais sur une solution concrète.
La première étape serait de voir comment l’on peut endiguer le chômage sans hyper-consommation ou une activité exportatrice intense.
Sisype, Hulot ne sert à rien, il est inutile.
Il ne s’intéresse qu’aux méchants Américains et Japonais mais ne dit rien sur l’activité de nos entreprises du CAC 40. Il ne sert que l’intérêt des multinationales qui tirent des profits colossaux du marché des bons d’émission de CO2.
Les gens sont déjà sensibilisés à la cause écologique, tout le monde est conscient du problème. On en paie déjà un lourd tribut et on va encore nous mettre une taxe carbone qui est inutile.
Sensibiliser sur le réchauffement climatique et la pollution des pays industriels étrangers ne sert à rien, si c’est pour éviter les sujets qui fâchent les intérêts économiques nationaux.
Je ne critique pas la personnalité de Hulot mais son discours hypocrite.
De plus, vous me dépeignez comme un anti-écologiste, ce qui est faux et vous le savez très bien puisque vous avez lu mon article.
J’appelle au contraire à un débat politique constructif sur ce sujet horriblement complexe.
Je n’agite pas non plus les « marionettes de la peopolisation » comme vous dîtes, je veux justement démonter ce discours catastrophiste qui ne débouche sur rien, si ce n’est effrayé les gens avec des considérations erronées.
Il y a plusieurs moyens d’attirer l’attention sur l’état de l’environnement.
On peut essayer de faire peur aux gens pour faire monter l’audimat au moyen de messages simplistes ou au contraire mener une démarche constructive qui va déboucher sur de véritables solutions.
NH et YAB attirent l’attention sur de vrais problèmes mais ils nous distraient des pollutions directes qui concernent notre territoire et des activités des entreprises du CAC40 qui les financent.
Nous ne pouvons que critiquer cette attitude.
Vous soulignez à juste titre la dérive totalisante qui émane du mouvement écologiste et qui jette l’opprobre sur tous ceux qui émettent un avis divergent.
Les scientifiques sceptiques vis à vis des hypothèses du GIEC et de la NASA sont victimes d’un réel ostracisme alors que la concurrence des programmes de recherche comme l’avait montré Imre Lakatos dans son temps est salutaire pour que le débat scientifique ait lieu.
En parlant d’épistémologie, je pense au livre structure des révolutions scientifiques de Thomas S.Kuhn qui expliquait que les paradigmes reposaient sur des bases non scientifiques, plus précisément idéologiques et métaphysiques. Le débat autour du réchauffement climatique en est une belle preuve dommage que les philosophes ne s’intéressent pas plus à l’épistémologie du réchauffement climatique.
Cependant, il faut éviter de jeter le discrédit sur l’ensemble de l’écologisme politique.
Ce sont quand même eux qui ont mis l’accent sur ces enjeux qui sont d’une importance cruciale.
Sisyphe, l’accusation de négationnisme écologique est déplacée pour la simple et bonne raison que je ne nie pas les externalités négatives de l’activité humaine.
Je ne rejette pas l’écologie dans son ensemble mais des comportements de certaines fractions de l’écologie qui s’accaparent la couverture médiatique.
Merci de vos compliments, j’ai essayé de m’appliquer sur le style pour rendre l’article le rendre le plus agréable à libre possible.
Pour ma part, je n’aime pas trop Allègre, bien que le message qu’il délivre soit pertinent, il est beaucoup trop agressif et rien n’est plus énervant que le dénigrement systématique.
D’autant plus que cela le dessert, ce qui est vraiment dommage.
La question écologique est extrêmement vaste qu’il est difficile d’aborder tous les thèmes.
Cependant, en ce qui concerne l’enjeu démographique, n’avait-elle pas été abordée par le club de Rome ?
Je ne savais pas que les magasins bios étaient chers à ce point.
Il faut dire qu’avec mon petit budget d’étudiant, je vais plutôt dans des magasins hard-discount.
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