@ Cennevive
On en fait souvent beaucoup trop sur l’orgueil du phallus... Je vois bien que c’est partout... et je comprends du coup que les femmes en soient empreinte...
Mais l’inquiétude masculine me semble plus se présenter au niveau du plaisir d’être soi... dans toute sa complexité... et surtout d’être accepter ainsi... dans ses désirs, fantaisies... (je parle bien de l’inquiétude) L’inquiétude est forcément un certain repli sur soi... une certaine diminution... Bon... évidemment le phallus est devenu un espèce de symbole... on s’y rapporte constamment... Une simplification serait donc d’imaginer une obsession constante quant à notre membre virile... Mais franchement... la question est ailleurs...
Bien à vous
C’est indéniablement un lien... je vous l’accorde... Mais ce n’est pas parce qu’il y a association d’idée qu’il y a rapport...
Très bien... Mais alors où avez vous lu que Hommelibre souhaitait des femmes non libres et non souveraines ?
Car vous répondiez à Hommelibre justement...
Ce qui est problématique dans ce débat, est que peut importe les arguments avancés, on en revient toujours à donner l’exemple d’un violeur, d’un homme qui racconte ses tromperies sur internet, l’acide jeté au visage des femmes par des clan salafiste...
Sur ces questions, il serait difficile de ne pas être d’accord et de les condamner... Mais le débat présent n’est pas là... Il concerne le questionnement d’un certain sexisme dans les discours des féministes radicales... D’une idéologie pas si minoritaire que ça...
Mais qui a dit qu’une femme devait ne pas être libre et indépendante dans ce débat... Et pourquoi, on nous le prête systématiquement... C’est quand même curieux ça...
« je ne veux rien avoir à faire intimement avec ceux qui sont indiposés par les femmes se voulant libres et souveraines ! il y en a oui qui apprécient les femmes ayant du tempérament et qui ne l’en laissent pas compter ! »
Très bien personne ne dit le contraire ici...
Maintenant êtes vous anti-homme, je ne vous connais pas... Mais si vous soutenez les thèses sexistes d’un certain féminisme... le sexisme, dans ce sens là, c’est pas loin d’être anti-homme....
« Vous avez vu les filles, à cours d’arguments, à présent le monsieur nous dit, pour nous réduire à peu de chose, que nous ne sommes que des connes :) »
A des connes ? ça c’est vous qui le dites... Contrairement à ce que vous dites ci-dessus son message était très bien argumenter... Les féministe radicales se comportent de manière déplorable...
« Du coup, ça me fait penser à un mec marié qui trompe sa femme à longueur de temps et qui s’en vante sur le net (dans son langage c’est faire mouiller la culotte de ces dames, c’est dire la classe !) et qui parlant d’elle l’appelle »ma tendre et douce épouse"
Quel est le rapport svp... Serait-ce un argument ?... ou en êtes vous à cour...
Du moment que la maison est bien tenue et que madame cuisine bien, vive la gaudriole en d’autres cuisses mais la maison c’est sacré, on prend ses patins et surtout on est tout content de mettre les pieds sous la table ! tant qu’il y aura des femmes pour accepter ça, sans broncher...
J’espère que vous ne viser pas @Hommelibre par ce commentaire... Vous auriez dans ce cas fait la démonstration votre mauvaise foie par vos projections irrationnelles...
« Certains hommes ont développé toute une rhétorique pour casser du féminisme »
Il ne s’agit pas de caser du féminisme, ici c’est vous qui mélangez les choses. Le féminisme dans son ensemble fut une bonne chose et a probablement encore beaucoup à nous apporter... Par contre, il est important de tempérer un certain féminisme qui utilise une idéologie sexiste... Ces féminismes là, qui n’est pas l’ensemble du féminisme, faut-il le rappeler encore une fois, risque de ne pas atteindre les objectifs fixé par ses membres... En effet, le féminisme d’aujourd’hui devrait s’orienter vers un humanisme et donc une réconciliation entre homme et femmes... S’il s’oriente vers des thèses sexistes, il va susciter le rejet et le conflit...
C’est tout ce que je dis...
Maintenant, je vous le concède qu’il existe des hommes qui veulent casser du féminisme... qui veulent rabaisser les femmes dans leur ancien statut... Tout comme il y a des femmes qui sont aujourd’hui plus intéressée de dominer les hommes, d’infliger une vengeance...
Alors ceux-là... laissons les de côté... non ?
« Il vont vous répondre que cela reste un »détail" et ne concerne que les bourgeoises. Celles qui triment comme les autres hommes s’en moquent complètement."
Pas exactement, mais par contre il est vrai que le XXème siècle à vu émerger une classe moyenne avec de nouvelles préoccupations... Lors des siècle passé les classes laborieuses se débattaient dans de toutes autres difficultés, travail dévalorisant, horaire impossible, salaire de misère... pas le temps de se préoccuper de création culturelle. Les transformations politiques, la révolution industrielle, les luttes sociales ont permis l’émergence de cette classe moyenne (qui aujourd’hui tend à se réduire dramatiquement)... Ces fait (exclusions des écoles, possibilités inégales de se réaliser dans cette classe moyenne émergentes) sont effectivement des préoccupations d’une minorité pour l’époque... Cependant au regard, d’aujourd’hui, ces faits réels et malheureux sont porteur d’une charges symboliques importante... Ils signalent une inadaptation de la culture de l’époque à répondre aux aspirations des femmes de cette classe moyenne... Le mouvement féministe a permis de faire prendre conscience aux hommes et à la société dans son ensemble, du problème... Cette lutte a donc permis de modifier la société en vue de l’adapter à nos nouvelles valeurs que sont nos cultures de classe moyenne occidentale... Et ce fut bénéfique.
@ Myosotis
"Pour en revenir à la vie de couple, vous savez très bien, qu’une femme pourra se refuser à son mari, une fois, deux fois, trois fois puis elle ne pourra pas faire autrement que se forcer si elle ne veut pas que son couple capote !«
La situation n’est pas bien différente, lorsque c’est l’homme qui à moins de désir physique que la femme...
»Tel que dictée par la société, l’activité sexuelle doit impérativement être au coeur d’une vie de couple ! Ce qui me dérange dans la vie de couple, c’est cette astreinte à un certain quota de rapports sexuels, pas le droit pour l’un des deux de se dérober quelques temps ou pour toujours ! la vie de couple est conditionnée à la vie sexuelle qui doit être active, performante et jamais défaillante ! Je veux pour ma part etre libre de ne pas avoir de désir et de ne pas culpabiliser pour cela, sans pour autant ne plus aimer mon conjoint ! l’amour n’a rien à voir avec le sexe et l’on peut continuer à aimer quelqu’un sans avoir envie de sexe avec lui ! or c’est tabou de dire cela, tabou en tant qu’humain de revendiquer son droit à ne pas avoir envie de relations sexuelles..."
Sur ce point je suis tout à fait d’accord avec vous... Il y a plein d’autre façon de se rencontrer et de partager... de se sentir proche... D’ailleurs, souvent, cela stimule à nouveau le désir physique...
@ Frida
Je ne connais pas spécialement votre position personnel, je ne vous connais pas, j’apprends à la découvrir...
Donc on pourrait résumer votre vision de l’homme ainsi... Il n’y rien a redire sur les hommes pris dans leur généralité, mais sur certains hommes, un certain pourcentage... Et ces quelques hommes ont pesé lourd dans l’histoire...
Ce sont donc ces hommes là que vous visez... et pas les hommes en général...
@ Frida
Ok... alors comment on s’en sort ? Quel est le ou les programmes ?
Je ne parle pas pour moi... mais que fait-on avec cette violence masculine du coup ?
@ Frida @ Lorelei
Bon alors si on va dans votre sens....
On en conclut que l’homme est violent, qu’il agresse physiquement, sexuellement, psychologiquement, économiquement et surtout culturellement les femmes depuis bien trop longtemps...
Que les femmes ne souffrent pas de cette même tare... ou du moins dans une toute autre mesure...
Partant de là, en tant qu’homme quel est le programme ?
Le deuil de son image de virilité scandaleuse : alors déni, colère, dépression, acceptation ?
L’homme est fondamentalement mauvais et ne pourrait devenir fréquentable que s’il est correctement conditionné ? Transformer la culture, créer l’homme nouveau, un peu à l’image de l’homme nouveau que voulait créer le CHE... (pour son modèle communiste idéal).
En gros qu’est-ce que vous proposer... ?
La violence serait donc le fait exclusif des hommes ?
En Irak, en RDC, il y a des femmes qui se font violés et il existe de la
prostitution forcée aussi... Mais il y a des exécutions sommaires qui
concernent des hommes aussi, des jeunes hommes se font enlever de force pour
être enrôlé dans l’armée rebelle... Il y a des pressions psychologiques très
forte en cas de guerre... de la violence extrême... sur l’humain en général.
Mais allons à la source, ce grand mal serait-il issu du seul esprit masculin ?
Par sa nature, le masculin est source de tout nos maux...
A moins que... l’homme comme la femme se soucie de son statut, de son
influence, de son pouvoir (peut importe la forme qu’il peut prendre)... Il se
pourrait donc que la femme cherche également à améliorer sa condition...
Dans cette course, est-ce que l’homme serait le seul à nier l’autre... Soit
pour améliorer sa condition, il serait prêt à dégrader celle d’une quinzaine de
personnes ? Où est-ce qu’il arrive également à la femme d’écraser les autres
pour prendre sa place... Regardons ce qui se passe dans les cours d’école, sur
nos lieux de travail, dans nos familles...
En ce qui me concerne, je vois autant de femmes de mauvaise foi, vicieuse,
manipulatrice, cherchant l’intrigue et le conflit... en vue d’ambitions
personnelles que chez l’homme...
La femme comme l’homme a un ego, cherche à avoir du plaisir à être celle
qu’elle est, à peur de la souffrance et de la mort et est prête à l’éviter au
maximum... et parfois au détriment des autres...
Non ? Les femmes seraient-elles d’une autre trempe ? Faite d’un bois meilleur ?
Alors maintenant que Christine Lagarde a pris la tête du FMI... regardons ce
qu’elle va faire... Mais je mets ma main aux feux que cet organisme va
continuer son travail de spoliation... Margaret Thatcher ? Elle n’a pas
contribuer a harmoniser le monde... Et toutes ces femmes qui ont été chef d’Etat,
de Cléopâtre, Elisabeth I, Victoria, etc…
Ah mais oui je sais... elles sont prisonnières d’un monde d’homme...
Les 3 articles sont d’une grande qualité. Merci à l’auteur.
L’auteur ne nous parle pas de volonté de priver les femmes d’une quelconque liberté, ni de maintenir une hypothétique oppression par les hommes sur les femmes, ou de leur faire outrage... Mais bien de leur tendre la main, alors que le mouvement féministe sur certains aspects s’égare et certains branches du féminisme se vautrent allégrement dans un sexisme décomplexé... (évidemment il y a bien des points où le féminisme apporte des éléments dignes d’intérêts, et a permis des adaptations sociales bénéfiques)
Je crois donc que le point de vue de l’auteur peut s’entendre et est digne de susciter un vrai débat dégagé des insultes, procès d’intention, ou association à je ne sais quelle idéologie criminelle...
@ Frida
« On dirait un dialogue de sourd. Mais qui parle de féminisme. Tout le monde peut critiquer le féminisme et vous ne vos gênez pas en ce moment. Les féministes ne sont pas d’accord sur pas mal de points. Donc le débat est ouvert et contradictoire. Soit vous le faite exprès soit vous assimilez féminisme et atteinte aux hommes, et dans le dernier cas vous vous trompez lourdement. Le féminisme parle de la condition de la femme, les démarches sont plurielles et diverses.
Alors s’il vous plaît ne mélangez pas les choses. »
Bon il me semble que l’article parle un petit peu de féminisme et du rapport qu’on les hommes avec ce féminisme. Les commentateurs de cet article parlent de féminisme. Donc j’ai envie de dire que tout le monde en parle sur cette page…
Le féminisme est actuellement partout en occident, il est largement représenté dans les médias et fait partie du politiquement correct. Par là, il devient difficile d’en parler, comme tout autre sujet politiquement correct… Et il est plus aisé pour une femme de débattre de ces questions, que pour un homme. L’homme qui voudrait critiquer certains de ces aspects, doit faire face à des accusations de machisme, de fascisme, de misogynie qui souvent sont injustement décernée. Il y a un empressement, une telle méfiance, que ça fuse avant de faire le tour de l’idée amenée. Il n’y a cas voir ce qui se passe sur Agoravox… Alors oui il n’est pas évident d’aborder ces questions. Le débat se censure très vite...
Effectivement, le mouvement féministe contient des divergences en son sein. Les représentations sont mêmes passablement différentes parfois… Alors non je ne le rejette pas en bloc, par contre certaines mouvances oui… Certaines idées qui constituent également le fond commun de cette idéologie également. Ce qui ne remet pas en cause, le droit légitime de la femme de chercher à faire évoluer les situation qui lui paraissent inégalitaires, ou de l’ordre le l’oppression.
Alors pendant que ce mouvement cherche à améliorer la condition de la femme, certaines branches du mouvement apportent des idées qui portent atteintes à une possible réconciliation entre hommes et femmes. Prennent des positions sexistes (probablement inconciemment), dénigrantes…
L’auteur de l’article parle de l’oppression de la femme comme un dogme. Il dépeint ensuite des catégories d’hommes qui ne peuvent l’accepter, le reconnaître, cherche à la minimiser ou a éviter la question de multiple manière. Il faut en déduire que le dogme n’est pas discutable dans la représentation de Vidal, pas dans le féminisme dans son entier (même s’il est parfois très difficile d’aborder certains thèmes)…
Ce qui est fatiguant, c’est qu’il faut toujours prendre mille précautions, lorsqu’on apporte une critique au féminisme... Il faut toujours rappeler qu’on n’est pas pour la violence conjugale, pour le viol, pour la femme à la maison privée de pouvoir d’achat et de pourvoir tout cours. Lorsqu’on n’avance la moindre idée...
@ Morgan Lafée
« Traduisez 50/50 par égalité des chances, si vous voulez, en ajoutant la notion de partage des tâches domestiques au sein du couple, etc., et on s’y retrouve, non ? Après, si certaines femmes ou certains hommes adorent faire la cuisine ou le ménage, libre à eux de négocier comme bon leur semble avec leur partenaire. »
Effectivement je suis tout à fait d’accord avec ça.
« l’éducation et les représentations actuelles font déjà violence aux femmes et je dirais même aux hommes. D’où l’intérêt du féminisme pour les remettre en question. »
Je comprends tout à fait que la condition des femmes soit une préoccupation pour les femmes et oui vous avez raison pour les hommes aussi. Dans un couple lorsqu’un des sexe souffre l’autre souffre aussi.
Le féminisme à permi de faire évoluer la société et les mentalités et de contribuer à une meilleur adaptation de l’attribution des rôles entre sexe, de permettre l’accès au marché du travail aux femmes, sans parler du droit de vote...
On est d’accord là-dessus, par contre il y a certain groupe du féminisme ou certaines idées qui me semble contre productive...
@ Lorelei
Vous êtes donc pour une transformation contraignante de la société, qui
viserait à changer les attitudes, comportement, représentation des hommes comme
des femmes... Et cela même si il faut leur faire violence... Avec pour
objectif, le 50/50...
C’est intéressant...
@ Lorelei
Pour parler un peu de cette fameuse victimisation dont vous parler...
De quoi parle-t-on au fait :
- Il y a déjà une catégorie qu’on pourrait appeler factuelle... Une personne se
fait agresser dans la rue. Il y a donc une victime et un agresseur... Mais dans
se cas la catégorie de victime ne semble pas être péjorative... Il ne s’agit que de fait
- Une autre catégorie est la personne réellement victime, mais
qui se déresponsabilise en culpabilisant le monde entier... Le monde est
coupable, ou une partie du monde est coupable et moi je ne suis que la pauvre
victime. Il y a déjà plus un caractère péjoratif ici... On perçoit bien que la
personne victime qui blâme le monde n’est pas sur une voie qui l’élèvera vers
l’autonomie, le bonheur... Il manque l’effort personnel qui incombe à chacun
- Puis il y a une troisième catégorie, il n’y pas d’acte agressif réel contre
cette personne... Mais cette dernière, tant à expliquer son malheur en
culpabilisant un groupe ou une catégorie... Je pense que les hommes dont vous
parlez qui se victimisent sont dans cette catégorie...
Très bien... Seulement, peut-on émettre l’idée qu’un certain féminisme se place
précisément dans cette même catégorie, ou la précédente d’ailleurs ?
L’auteur nous explique à quel point lorsqu’un homme s’oppose au féminisme, il a tort.... Il est soit de mauvaise foi, soit dans une ignorance maintenue par son inquiétude...
J’en déduis qu’avec une telle analyse... certes intéressantes par certains aspects, elle ne laisse pas de place à une quelquonque critique du féminisme et il faut en déduire à tous les féminismes, même s’il est radical... En cela, il s’agit d’établir un dogme... et si ce dogme n’est pas accepté par tous et qu’il est imposé... il s’agit d’une idéologie totalitaire...
Je connais des femmes qui acceptent de discuter de ces questions... alors pourquoi pas vous ?
@nemotyrannus
Tout à fait d’accord avec vous.... C’est exactement cela...
Le sexisme et l’extrémisme sont des deux bords...
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