@lsga
Sauf que la problématique relative à la RDC dépasse de loin les manigances propres à la Françafrique.
@Iakobos
Le Rwanda pourrait produire du coltan, notamment dans la région de Gatumba située sur la crête Congo-Nil, mais pas au point de devenir le premier producteur mondial. Sinon, ce pays l’aurait déjà été avant sa présence militaire au Congo et la déstabilisation du Kivu. Lire aussi le lien ci-contre, pour d’autres éclaircissements : http://fr.africatime.com/rwanda/articles/rwanda-1er-exportateur-et-non-1er-producteur-mondial-de-coltan-pour-2013
@L’enfoiré
Bonsoir,
@maQiavel
Revenu national brut par habitant ($ internationaux PPA, 2013) : 680. Taux de croissance en 2014 : 8,9 %. PIB en 2014 : 21,3 milliards USD. PIB par habitant en 2014 : 305,2 USD. Taux d’inflation moyenne annuelle (2014) : 1,26. Taux de chômage en 2014 : 43 %.
Peu importe les chiffres, on constate une très légère croissance qui plus est insignifiante au regard de fortes potentialités naturelles dont dispose le pays. Avec un peu de rigueur dans la gestion de la chose publique, le taux de croissance aurait été phénoménal.
@Dom66
@Alexis_Barecq
@Alexis_Barecq
Il me semble que la tentative de putsch est due au mécontentement populaire, matérialisé par des manifestations depuis plus d’une semaine, à la suite de la non-conformité de la candidature de Pierre Nkurunziza aux dispositifs constitutionnels. Un proverbe africain dit que l’on ne récolte que ce que l’on a semé.
Quand le garant de la Constitution la viole, il est du devoir du peuple, en tant que souverain primaire, de rétablir l’ordre constitutionnel. Cela passe par des manifestations. Loin de moi l’idée de cautionner un coup d’Etat. Mais les militaires étant également des citoyens, il peut arriver qu’ils soient sensibles aux aspirations des populations contre le non-respect des règles régissant un pays.
Je constate seulement que la loi fondamentale ne permet pas à Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat. Or, il passe outre les dispositifs constitutionnels. Ainsi est-il du devoir des Burundais de s’opposer ferment à sa candidature. A ce que je sache, un démocrate respecte la Constitution qui est impersonnelle.
Ce n’est un secret pour personne. Nul n’ignore l’impopularité du régime en place à Kinshasa, ni la crise politique auquel il est confronté. Si la majorité présidentielle veut jouer sur l’aspect juridique pour se maintenir au pouvoir, le peuple congolais peut aussi s’en servir, en tant que souverain primaire, pour orienter autrement son avenir. Cela pourra se faire, entre autres, par la « désobéissance civile » au regard des lois injustes.
Pourquoi essaient-ils, alors, de modifier la loi ou la Constitution ? N’est-ce pas pour essayer de légitimer l’illégitimité des hommes et femmes au pourvoir ? Une vieille et mauvaise habitude consiste à légaliser juridiquement ce qui n’est pas acquis populairement.
Le peuple finir toujours par avoir le dernier mot, surtout quand il n’a plus rien à perdre.
Rien à redire.
Exactement ! Raison pour laquelle le peuple congolais, qui « n’est pas n’importe quel peuple », doit imposer l’avenir qu’il souhaite pour le pays qu’il léguera aux générations futures.
Si vous avez lu ma première réponse à votre message, vous aurez constaté que j’ai fait allusion à « une alternance politique dans l’optique d’imposer à la RD Congo des schémas relatifs au progrès social, au développement économique et à l’Etat de droit ». Or, vous le savez mieux que moi, l’alternance politique suppose la prise de pouvoir par l’opposition en vue d’une autre politique que celle qui est menée par le régime en place.
Il est évident que le développement n’est possible que dans la sécurité, la stabilité et l’ordre. Une lapalissade bien connue. Bref dans un Etat de droit. Prendre le taureau par les cornes, tel est le souhait des Congolais. Cela n’a rien à voir avec le fait de « mettre la charrue avant les boeufs ».
Le rêve est, fort heureusement, l’apanage de tout peuple - qu’il soit blanc, jaune ou noir. Le rêve, ou alors la naïveté, a toujours permis au patriotisme de transformer l’utopie en réalité. L’Histoire nous a appris qu’il est absurde, voire prétentieux, de sous-estimer un peuple.
A vous lire, il ne faut rien entreprendre du tout car la RD Congo est frappée par une sorte de fatalité. Cette attitude est tout à fait normale, car ce pays n’étant pas le vôtre, vous avez le beau rôle de discourir comme un observateur non concerné par quoi que ce soit.
On dirait que vous lisez dans mes pensées. Nous sommes alors sur la même longueur d’onde.
A travers vos questions, vous soulevez la vraie problématique quant au développement et à la démocratisation de la RD Congo. Il est évident que seule la conjonction entre un homme capable de porter un projet cohérent, donc novateur, et un peuple déterminé à l’accompagner dans cette mission que ce beau et riche pays pourra retrouver la place qui lui revient au cœur du continent africain.
Cet article met l’accent sur le caractère incessible de la nationalité congolaise d’origine (cf. article 10-3 de la Constitution du 18 février 2006) et sa primauté sur une citoyenneté étrangère (cf. article 10-1 de cette même Constitution). L’objectif, c’est de faire échouer les différentes tentatives qui consistent à dessein à priver la RD Congo de plusieurs millions de ses enfants - dont beaucoup sont concernés par le jus soli et le jus sanguinis - détenant une citoyenneté étrangère en vue de leur remplacement par des populations voisines et de s’approprier, de facto, quelques portions du territoire congolais.
Pour ce qui est de la nationalité douteuse de tel ou telle personne, il revient à ceux qui soutiennent un tel argument de le prouver. Ne dit-on pas que la preuve incombe à celui qui accuse ?
Cher Monsieur,
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