Je m’appelle Marat et suis une petite descendante de l’Ami du Peuple. D’ailleurs, curieusement, j’ai un frère qui lui ressemble, de petite taille comme lui. Bref... Que dire de plus ? Plus de 200 années après la Révolution française, les choses n’ont vraiment pas changé en France. Notre République a l’allure d’une cour royale avec à sa tête le monarque et ses favoris, les citoyens étant les paysans et autres sujets du roi. Quoiqu’il en soit, nous pouvons affirmer qu’aujourd’hui, tout ce qui a été entrepris par les grands révolutionnaires pour abolir les privilèges et protéger les démunis n’existe plus, puisque qu’il semblerait que règne une forme de despotisme savamment entretenu par la classe diigeante. D’un côté, nous avons les hommes politiques, étanges alien qui sont convaincus d’oeuvrer pour le bien de tous, alors qu’en réalité ils se dotent du pouvoir et du droit de détourner et s’empiffrer de l’argent poublic (cf. Jean-Louis Debré et son décret) tout en pressant le ventre déjà vide du bon petit peuple qui souffre en silence. Tellement la place de « Président de la République » est alléchante, on a pu assister à des coups bas au sein de tel ou tel parti, on a vu des « bagarres » en direct pour être les premiers et ça n’a pas fini jusqu’à la touche finale, le jour J des résultats d’élections. Ils ont beau rôle tous les anti-démocrates qui ont chargé Marat de calomnies, de crimes odieux, Tous ces gens bourrés de privilèges qui étaient contre la liberté du peuple français et sa citoyenneté, qui n’ont fait que noircir la mémoire de son princpal défenseur. A vrai dire, Marat n’était pas plus Républicain que royaliste mais détestait toup pouvoir exécutif qu’il jugeait dangereux. Goëtz auteur de « Marat en famille » affirme que des écrits de Jean-Paul Marat sur la défense du roi existent mais ne sont pas consultés, alos qu’on l’avait chargé de la mort du roi. En réalité, le député Bourbotte avait voté la mort du roi en octobre 1792 et la mémoire collective, malheureusement opère un amalgame, suite aux affabulations d’écrivains de renom reprenant les calomnies de ses ennemis et quelques biographes qui ont fait des erreurs en écrivant sur lui. Aujourd’hui, les politiques ont beau jeu de s’approprier les valeurs de notre République imaginées par les grands Hommes de la Révolution ; en usurpateurs d’honneur ils ont s’approprient même le décret des Droits de l’Homme et du Citoyen écrit par Condorcet, Lafayette, Mirabeau et mon ancêtre Jean-Paul Marat, en crachant sur leur mémoire surtout sur celle de l’Ami du Peuple ! Quelle honte ! Quelle ignominie ! Le plus navrant c’est qu’on est impuissant face aux inégalités qui nous touchent surtout lorsqu’on a appris à l’école que « nous naissons tous libres et égaux en droits ».

Il est important que la balance retrouve son équilibre pour le bien des enfants de la République !

Jacqueline Marat J’ai écrit : « Je m’appelle Marat et je vis à la rue Robespierre », en 2006 et « Moi, Marat je te le dis... Jean-Paul si seulement tu savais » en 2007