Si l’eugénisme est totalement inacceptable aujourd’hui, nous pourrions au moins faire preuve de mansuétude et de compréhension à l’égard de nos ancètres. Ils avaient leurs raisons.
Songeons qu’en 1930, la plupart des médicaments aujourd’hui courants n’existaient pas : pas d’antibiotiques, pas de chimiothérapie, pas d’insuline, pas de... Dès lors, le seul moyen qui s’offrait à l’homme sincèrement disposé à améliorer l’état de santé de ses semblables reposait sur les bons vieux principes de médecine vétérinaire : la sélection et l’amélioration de la race.
Bien sûr, se greffent la dessus quelques préjugés raciaux et la volonté pour celui qui édicte les critères que, ni lui ni ses proches descendants, ne soient écartés de la reproduction.
Puisque nous avons désormais la science qui nous permet d’améliorer l’état de santé de la population sans la gérer comme un cheptel, ayons aussi la sagesse de reconnaître l’intention première louable de nos ancètres (dévoyée par divers racistes primaires).