Sarkozy est un danger pour la France. Avant tout parce que la France a aujourd’hui besoin de réformes profondes, qui exigent des sacrifices importants de la part des français.

Retrouver la compétitivité face à la mondialisation, rembourser la dette, apaiser et canaliser la violence de certains jeunes souvent désespérés, remettre d’aplomb l’éducation, voici quelques-uns des sujets impérieusement urgents.

Et pour relever ces défis, un homme seul ne peut rien, il faut l’adhésion du peuple tout entier. A défaut, c’est le blocage immédiat et des dommages immenses, sans parler du temps perdu. Rappelez-vous 1995, où la personnalité abrupte d’un Juppé a compromis l’issue des réformes.

Il faut au moins deux choses pour susciter l’adhésion d’une majorité : être une personnalité capable de rassembler un consensus autour de soi et faire preuve d’équité dans ses propositions.

Tout me démontre que Sarkozy ne dispose ni de la première ni de la seconde de ses qualités. Et je ne suis visiblement pas le seul à le penser, tant il divise et suscite la polémique.

S’il devait être élu, Sarkozy mènerait inexorablement la France au mieux dans une situation de blocage, au pire dans la confrontation sociale. Et lui ferait perdre beaucoup de temps. Voire beaucoup, beaucoup plus.

Accessoirement, je ne peux accepter que quiconque profère des énormités comme « on naît pédophile », puis ait l’outrecuidance de se justifier, de persister et de signer, en balayant du revers de la main les objections et en humiliant ses interlocuteurs. Etre capable d’une pensée aussi définitive sur un tel sujet n’est, décidément, pas le fait d’un homme ouvert et compréhensif, capable de porter l’espoir. C’est aussi totalement à l’opposé de la morale chrétienne de la rédemption, de l’esprit des lumières qui a porté notre pays, de l’esprit des droits de l’homme et de la foi en l’amélioration des êtres humains par l’éducation et la culture.

cotcodec et cocorico