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Commentaire de Françoise

sur Une force d'interposition internationale en Palestine, la solution ?


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Françoise (---.---.138.115) 18 juillet 2006 13:21

C’est votre point de vue personnel, mais il ne suffit d’affirmer ses vérités (même très fort) pour qu’elles deviennent réalités :

« L’assurance avec laquelle Hassan Nasrallah s’est adressé aux Libanais juste après l’enlèvement des soldats israéliens illustre cette confiance qu’il voudrait transmettre à ses concitoyens. Ils sont pourtant nombreux à critiquer un parti, capable à lui seul de décider de la guerre ou de la paix dans leur pays. L’établissement d’une « nouvelle stratégie de défense » constituait précisément l’un des principaux objectifs du dialogue national interlibanais. Le désarmement du Hezbollah, réclamé par la résolution 1559 de l’ONU, était au centre des débats. La formation chiite, opposée bien sûr à une telle demande, subissait une double pression, intérieure et internationale. En kidnappant des soldats israéliens, elle espère avoir retardé l’échéance. » — Georges Malbrunot, Le figaro

d’autre part :

"« La population va demander des comptes au Hezbollah »

Le Hezbollah a fait un mauvais calcul : il a considéré que l’armée israélienne était embourbée à Gaza dans l’affaire du soldat enlevé. Il a voulu apparaître comme la principale force arabe capable de s’opposer militairement à Israël, alors que Gaza était bombardé quotidiennement et que tout le monde arabe se taisait. Deuxième facteur : l’enlèvement des deux soldats israéliens à la frontière intervient dans un contexte global de négociations irano-américaines sur le nucléaire. Téhéran a jugé opportun de montrer sa capacité de projection loin de ses frontières, au Proche-Orient. Il y a un troisième élément, d’ordre syro-libanais : le réveil des tensions régionales fait passer au second plan l’enquête et le tribunal international sur l’assassinat de Rafic Hariri.

[...]

Le premier sentiment a été une très grande rage vis-à-vis du Hezbollah d’avoir été entraîné dans la guerre. Il ne faut pas oublier qu’on est au début de la saison estivale, au cours de laquelle les Libanais engrangent l’essentiel de leurs revenus. Mais plus l’opération dure, plus elle fait de dégâts matériels et humains, et plus il y a un sentiment de révolte face à la disproportion des représailles israéliennes. Reste que le Hezbollah a beaucoup perdu en termes de solidarité.

[...]

Politiquement, le Hezbollah risque de sortir affaibli si Israël ne s’assoit pas à la table des négociations pour récupérer ses deux soldats. Or, on voit mal Israël le faire. Aujourd’hui, le Hezbollah est mis à mal par rapport à la population libanaise, qui va demander des comptes sur le bien-fondé et le prix de la résistance à Israël." - Joseph Bahout, politologue libanais et enseignant à Beyrouth pour libération

Il faut parfois gratter un peu les « bonnes intentions » de ces milices, on y trouve souvent des motivations qui n’on rien à voir avec l’humanisme !


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