"N’oublions pas que la France, en l’espace de vingt ans, depuis qu’elle est devenue le premier pays d’accueil de l’OCDE pour ces fameux-investisseurs-étrangers-qu’il-ne-faut-pas-faire-fuir, a vu le niveau de vie de ses habitants baisser jusqu’à devenir le dernier de l’Union Européenne (à l’époque des « quinze ») ! Dans le même temps, les ministres ont augmenté leurs salaires, les sénateurs, leur train de vie, les députés ont même porté la durée de leur indemnisation de chômage à cinq années pleines.
Sur tous les terrains, dans tous les domaines, j’accuse l’Etat Français de traquer ses citoyens comme des bêtes. En banlieue comme ailleurs, les forces de l’ordre se conduisent comme une police à établir des frontières entre les Français depuis qu’il n’y en a plus autour d’eux. Il agit brutalement contre ses assujettis : les pauvres tombent dans la misère et les classes dites moyennes dans la pauvreté. La nation n’est plus qu’un réceptacle de taxes et d’impôts qui servent des causes étrangères à son existence. Le Français paie pour tout. Des productions télévisuelles aux commémorations incessantes. On rançonne sa place et sa terre ; il pressent qu’il sera bientôt redevable de l’air qu’il respire et de la lumière qu’il reçoit. Corruption, accointances, népotisme et cousinages sont présents dans les plus hautes sphères d’un état redevable de 2 milliards 500 millions de dette auprès d’organismes privés (ce qui n’était plus le cas depuis la période pré-révolutionnaire de 1787-89). En bonne logique, faquins et coquins se mêlent et s’entremêlent dans ces fameux marchés concurrentiels dits publics (à titre anecdotique, savez-vous, que Libération et le Figaro sont financés à hauteur de 63,5 millions d’Euros par nos impôts ?)"
http://www.salutpublic.fr/spip.php?article267