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Commentaire de Courouve

sur Michel Onfray : la sainteté athée


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Courouve (---.---.46.191) 15 avril 2007 20:00

Sa sainteté s’est fendue, aujourd’hui même, sur son blog du Nouvel Obs, d’un assez bel exercice de style :

Extrait :

Sarkozy/Bayrou : explosion du Parti Socialiste assurée. Ségolène Royal sera pendue par les testicules, dépecée, accrochée à un croc de boucherie socialiste, on s’acharnera sur son cadavre, on lui crachera dessus, surtout quelques socialistes haut placés dans l’état major qui auront tout fait pour perpétrer l’homicide, tapis dans l’ombre sachant nécessaire ce premier temps de leur reconquête du Parti avant la désignation des prochaines présidentielles. Car avant même la fin de celle-ci, celle là se prépare activement, avec ceux, deux ou trois, qui piaffent d’impatience depuis longtemps et n’ont pas digéré leur éviction par les militants. Avant la présidentielle, pendant la présidentielle, après les présidentielles, ce sont toujours les présidentielles...

Une partie des socialistes ira à la mangeoire. Michel Rocard et Bernard Kouchner ont déjà retenu leur rond de serviette autour de cette auge dans laquelle ils bâfrent idéologiquement de toute façon depuis très longtemps. L’essentiel des socialistes qui ont avalé les couleuvres mitterrandiennes apprêtées par Maurois qui en cuisina jadis la sauce au Maroilles ne verront pas grand-chose de changé à leur quotidien. Juste un logo nouveau pour d’anciennes idées libérales...

Une autre partie du PS n’ira pas pour pouvoir mieux y aller tout de même, mais à son seul profit. Le refus de se rallier au centre libéral, autrement dit : à la droite, ne se fera pas pour des questions d’incompatibilité de projets mais pour des histoires de personnes : pas question de gâcher ses chances pour participer sous ses couleurs à la prochaine consultation présidentielle en allant faire avec un autre, pour un autre, la même chose qu’on veut pouvoir faire soi même, avec ses petits bras musclés. N’est-ce pas Dominique Strauss-Kahn ?

Une autre enfin bombera le torse en n’y allant pas, ostensiblement, en défendant l’idéal socialiste de gauche, en se réclamant du nécessaire retour aux fondamentaux jaurésiens, en sortant les drapeaux rouges mités, rongés par les souris depuis 1981. Un certain Laurent Fabius, lunettes de Blum, barbe de Jaurès, chapeau de Mitterrand, flanqué de quelques courtisans ayant appris entre deux à chanter les premiers vers de l’Internationale, dira qu’il est là, présent, en attente du Peuple et du grand soir. Les plus jeunes oublieront l’intégralité de la carrière libérale de cet homme là, moins les quelques années récentes où, stratégie et tactique présidentielles obligent, il s’était découvert une âme de gauche à l’orée d’un référendum qu’il prit en otage pour laisser croire à une conversion de gauche... Or ni l’âme ni la gauche ne l’étouffent."


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