C’est vrai que le problème est connu.
Ce qui est moins connu, c’est le rôle des praticiens : un médecin (surtout le généraliste), n’est pas là pour vous guérir, il est là pour « ordonner ». Il ordonne ce que les visiteurs médicaux lui prescrivent. Accessoirement, vous pouvez vous en trouver mieux (peu de gravité, ressources naturelles, effet placebo, et parfois ... un peu d’efficacité....)
Mais il est clair que tout est fait pour que le client revienne... Pour ma part, je ne suis pas un « patient », je suis un « client », et le médecin est un prestataire de service, tout comme un plombier ou un garçon de café... Seule différence, il n’a pas devoir de résultat, seulement devoir d’intervention... Nuance, le plombier, si...
Accepter d’être un « patient », c’est accepter d’être choséifié, de refuser toute participation, d’être un passif, un meuble... Il me semble que la nuance est d’importance...
Quant on refuse d’être un « patient », on est déjà regardé ... autrement...
La dernière trouvaille concerant « l’abonnement » ne va certainement pas améliorer les choses. Un des premiers problèmes est aussi l’incompétence des médecins, beaucoup reconnaissent qu’ils ont commencé à apprendre leur métier en consultations ! Après ça, tout le monde dira « qu’ils ont fait des études »...
Maintenant, la responsabilité des clients est tout aussi importante : c’est avéré qu’il est bien plus facile de prendre une pilule que de pratiquer le trainning autogène ou d’arrêter de se goinfrer.... Et en plus, les pilules sont remboursées....