• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de ExSam

sur Comment décrédibiliser « tous » les patrons : l'affaire Forgeard


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ExSam (---.---.121.228) 16 avril 2007 20:42

(IP:xxx.x27.173.234

Les syndicats, de par leurs valeurs qui s’appuient, pour ceux qui ne sont pas des accompagnateurs déguisés des décisions patronales, sur la Charte d’Amiens, peu ou prou, sont représentatifs, et les militants syndicaux font, qu’on le veuille ou non, du travail sur le terrain pour aider les salariés.

Cependant, on peut constater que leur statut (attributions de postes de permanents notamment) fait qu’ils ne sont pas à l’abri d’une « démocratie autoritaire » justement.

Ce qui explique, à mon sens, la faiblesse d’adhésion. Les salariés sentent bien au niveau des entreprises comme de l’Etat, le rejet systématique et grandissant que les décideurs politiques et entrepreunariaux opèrent, sans parler de la chasse aux syndicalistes de plus en plus vive, qui conduit nombre de militants syndicaux, comme de salariés syndiqués à subir des contraintes en termes d’évolution de carrière, sans parler des pressions et des mises en cause judiciaire, aujourd’hui.

Il faut donc repenser le statut syndical dans l’objectif de donner des statuts plus indépendants, et des fonctions plus essentielles également, au niveau des décisions stratégiques. Comment la force syndicale peut-elle s’exercer positivement si on ne donne pas aux syndicats représentatifs un vrai pouvoir sur l’évolution de l’entreprise ?..

Ce qui signifie peser sur les choix économiques, mais également sur la démocratie dans l’entreprise qui reste lettre morte.

On consultera, à ce propos, « Souffrance en France » de C. Dejours, qui décrit bien la pénébilité du travail, sa confrontation difficile avec la hiérarchie très pesante de l’entreprise, tout celà directement dégradé par l’absence de contre-pouvoirs véritables.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès