Amusant, mais navrant. En effet, n’est exposée que l’allusion à des effets bénéfiques hypothétiques de l’interventionnisme. Cela peut paraître séduisant à nouveau aujoud’hui comme il l’est apparu à une époque. On oublie juste de préciser quels sont les méfaits de l’interventionnisme. L’interventionnisme a pour inconvénient que les plus faibles sont garantis d’être exploités par l’Etat.
Partir du postulat que les hommes qui sont en charge de l’intervention étatique vont être responsables et aider leur prochain est utopique.
« Dans l’Etat socialiste idéal, le pouvoir n’attirera pas les fanatiques du pouvoir. Les gens qui prennent les décisions n’auront pas la moindre tendance à favoriser leurs intérêts personnels. Il n’y aura pas moyen, pour un homme habile, de détourner les institutions pour les mettre au service de ses propres fins. Et on verra les crocodiles voler. » (David Friedman). Et cette phrase, ou plutôt les conclusions que l’auteur veut qu’on en tire, est d’une limpidité exemplaire. De tout temps, des hommes ont essayé d’en dominer d’autres et donc de disposer de ce que d’autres ont produit. L’interventionnisme de l’état et les impôts leur permettent de satisfaire ce penchant naturel.
Faire l’apanage de l’interventionnisme, c’est prôner la loi du plus fort où seuls les meilleurs au jeu du pouvoir s’en sortent. C’est illusoire, utopique et dangereux.