Bonjour,

Après lecture de votre article, j’ai eu comme l’impression d’avoir à faire a une forme de puzzle, parfois les pièces s’emboîtent ensemble, parfois elles ne rentrent pas dans le cadre sans un peu forcer sur l’amalgame.

et peut être parce que j’ai déjà été agressé physiquement dans ma vie, que j’ai bien constater a quel point la logique du rapport de force prend une autre dimension quand il s’agit de votre peau,

Je vais défendre monsieur Soral, qui n’est pas exempte de critique, qui certes limite sa stature d’intellectuelle, parce que s’en est un,

Lorsqu’il utilise une rhétorique calibrée pour le média TV, phrase courte, typiquement parisienne dans leur constructions logiques, si possible un peu choc, avec, et c’est là où on le distingue de nombreux autres, le soucis d’une réflexion intérieur rigoureuse qu’il veut « faire passé » dans le zapping médiatique permanent.

Le crime de monsieur Soral ? Avoir été dégoûté du monde journalistique et Télévisé lorsqu’il s’est abattu sur son ami dieudonné. Et qui n’a jamais voulu défendre un ami ? Lui il l’a dit devant des caméras, et du coup, une milice de sensibilité israélienne plutôt que juive dans le texte, l’a agressé.

Seulement, lui, il n’était pas aussi connu que Dieudonné, lui, il a vu son oeuvre intellectuelle balayé par « l’intelligentsia », pas des simples sketchs, pas l’amour du public qui va avec et souvent reste fidèle, non,

Ce qu’on accouche dans la douleur de sa réflexion, quelque part ce qui né de son esprit, ses enfants les plus intimes. Et ça réaction, après avoir été agressé physiquement, est celle d’un père intellectuelle qui a chercher une solution pour mettre ses enfants à l’abris.

Et le seul abri qui lui restait, c’était le FN, mais pas le FN vichyste des premières heures, qu’il a comme nous tous appris à détester.

Mais le FN moderne anti système, qu’il voit comme la seule manière de libérer son pays d’un lobby tellement puissant que lorsqu’il a porter plainte pour agression, en tant que citoyen, le représentant de la loi républicaine lui a refusé, et aucune enquête ni aucune inculpation n’a suivi son agression, mais aussi celle de la libraire, encore en souffrance parce que bien plus amochée par l’agression,

Lorsqu’on fait ce genre de constat, de fait, qu’une milice étrangère peut s’en prendre a l’intégrité physique et moral d’un citoyen français, en France, sans même que la justice française s’en saisisse et que c’est de notoriété public sur la toile,

On ne peut que déplorer que les ayatollah de l’antisémitisme, que les haineux d’un nazisme mort et heureusement vaincu depuis longtemps, que les craintifs s’ils parlent pour défendre Soral deviennent comme lui qui « osé » défendre Dieudonné,

N’ont pas estimé louable et salutaire qu’au moins il y a une enquête, qu’au moins la justice française passe par là,

Parce qu’en ne le faisant pas, ils cautionnent le principe que la république et ses lois ne sont plus souveraine mais soumise a lobby, que la liberté d’expression d’un intellectuelle français dans son pays est a physiquement et médiatiquement détruire en situation de guerre étrangère,

Et c’est bien une logique de guerre qui s’est attaqué a lui après ses propos dans une période trop proche de 2001 pour être entendu avec le recul intellectuelle adéquat,

on lui a fait payer la peur des banlieues et leurs agressions pour qu’il comprenne par lui-même ce que c’est de se faire agressé par une bande d’énervé.

Mais si au lieu de lui envoyer une milice, un intellectuel de sensibilité juive avait fait l’effort d’un débat, il n’en serait pas là, parce qu’il n’est pas antisémite, pas plus que Dieudonné,

Et ce qui a manqué a leur carrière, c’est la main tendue citoyenne d’homme et de femmes qui au lieu de les enfoncer, les aurai incité a voir aussi qu’il n’y a rien de fun, lorsqu’on se fait agressé parce qu’on a une kippa sur la tête, de voir un homme respectable exacerbé a coup d’amalgame douteux les pulsions agressives de jeunes désoeuvrés.

Faute de cette main tendue, monsieur soral est devenu anti le lobby qui a agis contre son intérêt et sa sécurité et qui se teinte d’une identité juive, parce que juif dans le texte sa sait tendre la main.

Le lobby qui utilise une histoire déjà un peu lointaine malgré tout, ni l’Allemagne, ni l’Angleterre, ni les autres, on est partant ni même en possibilité pour s’entretuer a nouveau,

Une histoire atroce néanmoins, où trop de sang d’innocent a coulé, pour agir aujourd’hui dans son intérêt de lobby, dans un sentiment d’impunité détestable pour qui ne vois pas son agresseur poursuivie par la loi républicaine d’un pays censé avoir gagné la guerre.

Monsieur Soral a choisi bien avant son curieux destin, de ne pas faire de la sociologie de commande, mais une sociologie de combat, celle qui engage, celle qui oblige a ne pas regarder les hommes comme des statistiques, mais la réalité humaine en face de soi,

Et ses livres sont la constante dénonciation de ce qu’un homme instruit voit en regardant ses concitoyens contemporains, et le parfois profond décalage avec la manière dont les médias ou les politiques les étiquettes.

Ses livres, comme son engagement en sociologie, sont issue du constant constat que les « appareils » du système exploitent la sincérité du coeur des hommes pour mieux les maintenir dans leurs conditions social, en les embourbant dans leurs haines de l’autre.

Et ce qu’il n’a jamais, a ma connaissance, ni vendu ni bradé, c’est sa sincérité intellectuelle,

Alors on peut l’insulter, juger son travail sous le seul angle de son engagement au FN, remplir ses efforts de tonnes de mépris anti, anti, anti, au lieu de critiquer ses analyses parfois un peu trop rapide. Son coté il répète souvent les mêmes arguments faute de reprendre le temps d’en trouver d’autres.

Mais pour qui a un jour fait l’effort d’allez voir son voisin différent plutôt que de se contenter de l’image que lui renvoi la télévision, et bien, a sa lecture, il y a pas photo, cet homme a fait le même trajet, et par la même, mérite aussi qu’on fasse le trajet vers lui.

Lui, pas le FN, qui est tout autre chose qu’une construction intellectuelle sincère.

Amicalement, barbouse.