Cependant, monsieur, et pourtant je suis un salarié du privé qui suit, ou du moins essaie de suivre l’actualité sociale, je vous rappelle, si besoin, que les fonctionnaires ont subi, il y a quelques années, un gel de salaire pendant 3 ans.
Certes, vous arguez que les économies substancielles de l’Etat passent par une maîtrise de la masse salariale des fonctionnaires. Une maîtrise, cela signifie d’être réaliste. Losque nos représentants politiques s’occroient de fortes augmentations, que le budget de fonctionnement du gouvernement ne cesse de croître pour alimenter des commission fictives afin d’y caser quelques « amis » pour services rendus, là bien sûr rien à dire ... disons que ce sont les acquis sociaux de nos gouvernants.
Donc disais-je, gel de salaire pour les fonctionnaires pendant 3 ans et aujourd’hui, 0,5% d’augmentations. C’est bien ce que l’on appelle l’économie d’échelle ; il vaut mieux tondre des milliers de petits mouton qu’un gros, cela est plus rentable.
Mais lorsque l’on parle de masse salariale, on ne peut éviter d’aborder les effectifs, leur fluctuation et donc leurs incidences sur ce coût qu’il revient certes, comme vous le dites, au contribuable de le prendre en charge.
Alors expliquez moi ! Comment se fait-il qu’avec des augmentations aussi basses (voir nulles dans certains cas), une baisse incessante des effectifs de la fonction publique d’Etat, et en contrepartie, et durant plusieurs années, un taux d’imposition constant, l’Etat ne parvienne pas à mieux maîtriser ses coûts.
Vous me direz, c’est la faute aux fonctionnaires dont de toute évidence, le démantellement de leur administration a un coût, que le service publique se dégrade par manque évident de moyens mais que le contribuable doit continuer à accepter l’impôt pour subvenir aux besoins des énarques fraichemet sortis de leur promotion.
Mais il est sans doute vrai que ce sont les salaires des fonctionnaires qui plombent l’économie française.
Lorsque vous parler de mieux prendre en compte les conditions de travail et la performance des agents publiques, vous y allez un peu fort. Premièrement, l’Etat, et ceux depuis plus de quinze ans est à la source de la dégradation des conditions de travail des agents publiques ; vous pourrez toujours parler de performances quand vous aurez suffisamment dégoûté les agents publiques. Par ailleurs, j’aimerai connaître les metriques objectifs que vous proposez pour les différentes fonctions publiques ; particulièrement celles qui ne sont pas rentables par définition !
Pour le second point, vous alignez des mots qui sonnent creux, désolé ! N’ayez crainte, nous entendons les mêmes termes dans le privé ... sans jamais voir la moindre décision qui aille dans ce sens. Mais soit, j’ai lu ; alors quelles propositions faites-vous pour ouvrir les perspectives de carrières, non pas des énarques, par exemple d’un professeur des écoles ? Et quel est pour vous l’évolution attendue par les français du secteur publique ?
Parce que des réformes pour faire des réformes, nous connaissons déjà ... par exemple, celle de la Sécurité Sociale qui a permis de faire des économies substancielles en passant d’un déficit de 13 millions de francs (1995) à quasiment 13 milliards d’euro. L’économie n’est pas une science exacte, je l’admet, mais de tels écart m’interpellent !
Pour terminer, je rejoins le point de vue d’un bloggueur qui c’est exprimé précédemment : l’opposition systématique entre privé et publique de la part de nos politiques est une hérésie. Alors s’il vous plait, essayer d’abord de vous poser les bonnes questions avant de proposer des solutions économiquement toutes faites.
19/01 18:07 - Invité
Oublié : L’affaire d’Outreau , Justice et aussi service sociaux (services publics) (...)
18/01 10:42 - Plutot mort que libéral
C’est pas ma faute, c’est la faute des autres, parlemenaires, hauts fonctionnaires, (...)
18/01 09:35 - Rage
Je partage les précédents avis de Sylvio, Christophe et Sylvain. Et pourtant nous ne sommes (...)
17/01 23:01 - Sylvio
17/01 22:51 -
Oui, mais rien ne vous empeche de trouver des solutions pour améliorer la carrière des (...)
17/01 21:20 - Christophe
Ah ! Pour mémoire, il faut souligner que nos politiques entrent dans l’objectif (...)
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