Les arguments du type : t’es un raciste, un fasciste si tu votes Le Pen sont non seulement incongrus mais stupides. Rien qui ressemble aux années trente et au front popu socialo, faut le rappeler qui d’abandons en abandons nous a mené à la défaite. Ces politicards et leurs suppôts, qui ont accaparé le pouvoir depuis 30 ans, ont tout renié et, principalement, les valeurs fondatrices permettant une vie sociale un peu plus pacifiée. Car l’homme n’est pas bon par nature, vous les socialos sans doute, n’étaient les goulags et votre terrorisme intellectuel.
Cette génération de 68, où il était interdit d’interdire, a prôné, en fait, une inversion de valeurs au point de mettre, par exemple, sur le même plan l’homosexualité et l’hétérosexualité (cette dernière étant une modalité de la sexualité et non une norme). Le relativisme est la règle sur tous les plans : les cultures, les croyances sauf le dogme socialiste qui est une vérité absolue. En fait, tout ceci aboutit aux pires égoîsmes et individualismes, sous le couvert, bien entendu, d’une phraséologie humaniste. La règle en fait : ma liberté avant tout (en clair : ma gueule d’abord et s’il en reste la tienne). Comment tisser de cette manière du lien social ?
Par ailleurs, pourquoi serions nous le seul pays du monde à faire repentance pour notre passé. Comment se tenir debout si on vit sans idéal sinon que la haine de soi ou des siens , de ses ancêtres, la honte de sa patrie, la terre de nos pères comme le chantent si bien les Gallois ?
Bien sûr on compense, on adhère à une vague idéologie anti-raciste, la main sur le coeur. On veut accueillir alors les miséreux. Pas chez soi bien sûr mais la gueusaille dans ses HLM peut bien faire encore un effort ! Rien à foutre que ce soit dans des conditions inhumaines mais la petite conscience peut dormir en paix... Et puis, après avoir tant fustigé les familles « Familles, je vous hais », on admet les familles nombreuses étrangères même polygames pour compenser le déficit démographique auquel on a tant concouru. Quelle hypocrisie !
Devant un tel délitement social, moral que peut il arriver sinon un retour de balancier afin de remettre les choses à l’endroit. Il faut des règles claires, libre à chacun de les transgresser mais, dans ce cas, il faut payer la note. Alors foin de toutes ces théories oiseuses qui aboutissent à tout excuser. Il faut des gens solides qui tirent vers le haut les défaillants, les malchanceux et non un égalitarisme qui coupe les pattes et affaiblit les meilleures volontés. Bref, il est temps de remettre un peu d’ordre dans ce bordel pour éradiquer les germes de la défaite morale qui sévit dans notre pays... Je précise que ce n’est pas un petit saint qui cause mais, confronté à pas mal de désarrois, je sais ce qui construit et ce qui détruit. Matthao.