Je n’ai pas l’impression que les habitants de la Sionie aient conscience des conséquences non miliaires de la véritable guerre que mène leur armée, meurtrière et destructrice, complètement disproportionnée au prétexte avancé.
Il y a une différence fondamentale avec les autres interventions militaires de la Sionie.
Dans les précédents conflits, on pouvait sans provoquer d’éclats de rire soutenir que l’existence même de la chose sioniste était en question.
Pas ici.
Nous assistons, ébahis puis scandalisés, au spectacle que donne l’entité sioniste lorsqu’elle décide d’imposer sa loi et ses décisions, à ses proches voisins pour commencer.
Comment voulez-vous que les peuples de la région n’éprouvent pas une violente détestation pour ces gens qui, non content de s’emparer de vive force de la meilleure partie de la Palestine, prétendent maintenant exercer leur dictature partout où cela leur plaît ?
Il est sans doute prématuré de conclure définitivement, mais il me semble bien que l’opinion, que personnellement j’aurais aimé soutenir, selon laquelle il fallait chercher une solution de coexistence, vient de recevoir un coup fatal.
Si j’étais Palestinien, ou plus généralement Arabe, je n’aurais comme objectif que le démantèlement de toutes les structures sionistes.
Et que ceux qui prétendent que c’est la prédication islamiste qui provoque ce rejet regardent la réalité les yeux ouverts.
Ah, quand même une conséquence positive : les Arabes retrouvent le sens du mot « solidarité ». Peut-être pas pour très longtemps, en tous cas cette fois-ci.
Mais rassurez-vous : il y en aura une autre, et encore une autre, jusqu’à ce que le problème soit résolu.
André Fontaine rappelait ces jours derniers que, <>