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Commentaire de Henri Masson

sur Des brèches dans le mur de la désinformation


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Henri Masson (---.---.204.140) 26 juillet 2006 09:06

N’ai-je pas écrit au départ, dans l’introduction, que ce fait (la désinformation) était « perceptible dans divers domaines » ? Je me suis contenté d’en traiter un seul aspect que je connais bien, pour lequel j’ai énormément de références, et pour lequel le public est sous-informé et même désinformé.

Il se produit en France pas mal de crimes dans lesquels les immigrés musulmans n’ont rien à voir. A propos du fanatisme, Zamenhof avait écrit : "les plus grands mensonges et calomnies pourraient-ils donner de tels fruits si les peuples se connaissaient bien les uns les autres, si entre eux ne se dressaient des murs épais et élevés qui les empêchent de communiquer librement et de voir que les membres des autres peuples sont des hommes tout à fait semblables à ceux de notre propre peuple, que leur littérature ne prêche pas de terribles crimes mais la même éthique et les mêmes idéaux que la nôtre ?”

Il y a donc un problème d’information et d’éducation. Quelle place consacre-t-on dans les médias à la présentation de films où le crime est omniprésent, et quelle est celle consacrée à une réflexion et à une recherche telle que celle offerte par l’espéranto ? Quelle place consacre-t-on à l’espéranto dans l’enseignement pour améliorer l’apprentissage des langues, aussi bien nationale qu’étrangères, faciliter l’étude de la géographie en la rendant plus intéressante et attrayante, et aussi pour favoriser l’émergence d’un sentiment de civisme planétaire, d’un humanisme sans frontières ? Je connais même un professeur de collège qui a pu donner des leçons de mathématiques à des élèves ayant découvert la langue une heure auparavant. Il en parlera dans le cadre d’un atelier qui aura lieu du 26 au 28 octobre à Clermont-Ferrand à l’occasion du congrès de l’Association des Professeurs de Mathématiques de l’Enseignement Public — APMEP). Que l’on essaie la même chose avec d’autres langues étrangères !

Quant à la langue française, j’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer, durant la Semaine de la Francophonie, sur le rôle bénéfique que pourrait jouer l’espéranto dans l’amélioration de son enseignement : « Quel parti la langue française peut-elle tirer de la défense et de l’illustration de l’espéranto ? » sur http://www.esperanto-sat.info/article708.html


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