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Commentaire de Philippe

sur Hezbollah-Israël : pourquoi cela risque de durer


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Philippe (---.---.32.105) 27 juillet 2006 00:44

Incroyable ... J’avoue que j’ai du mal à suivre ... Israël un pays colonisateur ? Pensez vous sincèrement que les Israeliens ont un quelconque interet à revenir en territoire libanais ? Croyez vous sincèrement qu’un pays comme Israël aurait quelque chose à envier, économiquement ou géographiquement, au Liban ? Encore pire ... On entend maintenant que le Hezbollah ne prone pas la mort des juifs ... Je trouve ca assez incroyable d’entendre cela : alors je suggère à ceux qui auraient encore des doutes d’aller voir à cette adresse http://www.cornermark.com/hiddenfolder/enemies/hezbollah_hamas_nazi_salute. jpg

Par ailleurs, j’ai trouvé, en naviguant sur le net, une idée assez interessante selon moi, et qui, je l’avoue, m’a pas mal secoué. Les déclarations de Jacques Chirac sont par ailleurs rapportées dans « Protéger nos intérêts vitaux », Le Monde du 20 janvier 2006 (elles me semblent donc indiscutables) :

« Jacques Chirac : »La lutte contre le terrorisme est une priorité" Mais cette posture diplomatique n’est pas sans habileté, voire machiavélisme. La France connaît son impuissance à obtenir, à imposer un cessez-le-feu, qui n’interviendra qu’après que le « travail » nécessaire aura été achevé : les Etats-Unis ont donné à Israël, qui se bat pour le monde libre, le temps nécessaire. Bien entendu, lorsque le cessez-le-feu sera intervenu, la France pourra dire avoir vu juste et avoir fait triompher sa vision pacificatrice. Or, l’insistance à mettre au premier rang des « objectifs humanitaires », un cessez-le-feu et la négociation, équivalait à procurer au Hezbollah le répit nécessaire pour se reconstruire et poursuivre la guerre à l’abri d’une trêve. Un cessez-le-feu avant l’élimination du Hezbollah et de la menace qu’il représente entraîne des conséquences bien au-delà du conflit israélo-arabe. L’Iran a fourni des missiles au Hezbollah non seulement pour provoquer la nouvelle guerre du Liban, mais aussi pour pré-positionner au Liban une base d’opérations pour le cas où les Etats-Unis attaqueraient ses sites nucléaires. Permettre au Hezbollah, c’est-à-dire à l’Iran, de conserver partiellement intact l’arsenal iranien de dissuasion, représente une menace à la paix mondiale. On est, au Liban, en présence d’une instrumentalisation d’une organisation terroriste par un Etat-terroriste. Il est opportun de rappeler que c’est exactement cette situation qu’avait envisagée Jacques Chirac, le 19 janvier 2006, quand il a surpris le monde par une déclaration de signification politique et militaire s’adressant au régime de Téhéran et plus largement au terrorisme international et aux Etats-terroristes. Parlant, significativement, à l’Ile Longue où sont basés les sous-marins nucléaires français, et soulignant le rôle de la force de frappe et de dissuasion atomique française, Jacques Chirac à souligné que « la lutte contre le terrorisme est l’une de nos priorités ». Il a mis en garde « les dirigeants d’Etats qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous, tout comme ceux qui envisageraient d’utiliser [...] des armes de destruction massive ». Ils « s’exposeraient à une réponse ferme et adaptée [...] conventionnelle [...] ou d’une autre nature ». Pour la France, le choix n’est donc plus « entre l’inaction et l’anéantissement ». Une frappe nucléaire pourrait s’exercer « directement sur les centres de pouvoir, sur [la] capacité à agir » d’une puissance hostile. Et cette menace brandie publiquement contre « les dirigeants animés d’intentions hostiles [...] est essentielle pour les ramener à la raison, leur faire prendre conscience du coût démesuré qu’auraient leurs actes, pour eux-mêmes et pour leurs Etats » (3).

Mais imaginons l’équivalent israélien des paroles de Jacques Chirac. Imaginons Ehud Olmert, choisissant de parler de Dimona, où la presse situe des installations nucléaires israéliennes, ou du port militaire où sont stationnés les sous-marins israéliens dont la presse relate qu’ils seraient porteurs de missiles nucléaires, donc, imaginons Ehud Olmert disant mot pour mot ce qu’a dit le président de la République Française. Est-il difficile d’imaginer les commentaires de la presse, les réactions de certaines chancelleries ? Quelle serait celle du Quai d’Orsay ? N’accuserait-on pas Israël de choisir délibérément (criminellement, écriront certains journaux) de mettre en danger la paix mondiale ? Redisons-le sans désemparer : Israël a exactement les mêmes droits que la France, ou n’importe quel pays. Refuser ce droit à l’Etat juif seul est une discrimination antisémite."

Qu’en pensez vous ? N’y a-t-il pas une part de vrai derriere cela ?


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