Votre propos m’étonne ! Comment pouvez-vous à la fois condamner l’affirmation d’un fatalisme, et dire une phrase telle que « c’est pas lui qui a durci les lois sur la prostitution ? Et après on s’étonne qu’il y ait des violeurs en série dans les rues ? Ouvrez les yeux bon sang ! » N’est-ce-pas on conviction d’une forme de fatalisme ?
Dire qu’il y a une grande part d’inné ne signifie pas que c’est la seule cause, ni qu’elle est insurmontable.
et je site il dit « c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie ». J’interprete cela comme « je souhaite que nous sachions la guérir » et non pas « par conséquent il faudra égorger tous les malades ».
Dans son livre il dit pourtant bien qu’il veut construire plus d’hopitaux-prison, c’est dans son programme. Certes ce n’est pas de la détection précoce mais du traitement a posteriori. Je n’ose imaginer le tolé (et cette fois-ci probablement plus justifier) s’il proposait une détection précoce.
Au final, ce que je constate, c’est que les propos de Sarkozy auquel je n’adhère pas complètement d’ailleurs, donne une réaction démesurée.
Je suis persuadé qu’on aurait sortie cette interview en remplaçant Nicolas Sarkozy par François Bayrou, personne n’aurait trouvé à y redire.
Accordons néanmoins que si c’était Ségolène Royal qui avait tenu ces propos, elle en aurait effectivement entendu des vertes et des pas mûres.
Admettons que les esprits sont chauds en cette fin de campagne et qu’il faut bien faire feu de tout bois. Serait-ce de bonne guerre ?