Dans le commentaire de tristan1007 - le 27 juillet 2006 à 11H09, il y a de ce que je me dis que tout observateur devrait avoir dans cette situation. Et ça n’est pas facile. Nous sommes éduqués dans le parti pris.
Lorsqu’il se passe quelque chose, chacun tend à prendre position. On est pour ou contre, avec l’un ou l’autre, contre ceci et pour cela... Sans voir qu’on pourrait jeter le « bébé avec l’eau du bain ».
La guerre, son bienfondé, ça ne se discute pas. Ca n’en vaut pas le coup. Confrontés à l’affrontement de deux clans, quelles que soient leurs motivations, s’il n’y avait pas de supporters, mais des gens contre la guerre tout simplement, la guerre ne s’éterniserait pas. Naïf ? Hun. Bastonneur bien formé aux rapports de force, j’ai pu constater que toute analyse, aussi juste soit-elle, alimente les prises de positions... retranchées et guerrières.
Pour la première fois, des médiateurs civils, de plusieurs pays, ont des échanges et réfléchissent pour savoir comment intervenir dans un conflit où ils ne sont pas sollicités.
Et, comme je l’indique dans l’article ICI, j’apprécie la proposition, elle passée peu aperçue, du Grand Rabin d’Israël...
Au passage, il est inexact d’affirmer, M.Lucien-Samir Arezki Oulahbib, que le « fait d’arme » du Hezbollah sur le soldat d’origine italienne est passé plus ou moins sous silence. Cette information, vous l’avez eue, comme moi et beaucoup d’autres et j’en parle aussi ce matin, dans un sujet plus discret, certes.
Donc, rien de caché par la presse et les communiqués. Vous fondez votre propos sur ce fait et entraînez le lecteur dans un développement qui n’apporte que de la guerre, de la guerre et toujours du rapport de force.
Pourquoi le conflit risque de durer encore au moyen-orient ? La longueur de votre propos est une réponse à elle-seule...
Qu’objectez-vous à vous-même pour la pacification ?