@ Maxim, Marsu et suivants
Evidemment des valeurs sont partagées de droite comme de gauche : l’honneteté, la fraternité, etc. Ce sont des valeurs humanistes qui toucheront tout le monde.
Cela étant, je crois quand même qu’il y a des clivages réels entre une philosophie de droite et une philosophie de gauche.
Je cite un exemple concret en espérant ne pas lancer une nouvelle polémique (sic !) : les méthodes d’enseignement, notamment dans les écoles primaires. Nous connaissons tous des cas d’établissements publics où les maitresses refusent de donner des devoirs à la maison. Pourquoi ? Parce qu’elles considèrent qu’en faisant ainsi, elles font progresser plus vite les enfants qui ont la chance d’avoir des parents qui s’occupent d’eux pour faire leurs devoirs au détriment de ceux qui n’ont pas cette chance. Je n’invente rien, je l’ai vu de mes yeux. Nous touchons là une sorte d’égalitarisme, ce que j’appelle moi un nivellement par le bas, qui consiste à empêcher un enfant de s’élever, car s’élevant, il passe au dessus des autres.
C’est là toute la différence entre une sensibilité de gauche qui vise à l’égalité (sentiment qui a ses arguments, j’en conviens) et une sensibilité de droite qui parlerait plutôt d’équité.
Autre exemple similaire : la fonction publique qui est fondée encore bcp sur des notions de stricte égalité. C’est à dire que l’administration a tellement peur des individus (je crois que c’est Léon d’ailleurs qui disait qu’être de gauche, c’est préfzrer faire confiance au groupe plutôt qu’à l’individu) que l’avancement se fait encore bcp sur des notions d’ancienneté au mépris du mérite individuel.
Il y a là, à mon sens, un clivage fondamental entre une sensibilité de gauche qui consiste à dire : tous pareils (égalité) et une sensibilité de droite qui consiste à dire : à chacun selon son mérite (équité).
Bien cordialement
Icks PEY