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Commentaire de Ratatouille 1er

sur Viol : à quand un changement des mentalités ?


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Ratatouille 1er (---.---.194.249) 28 juillet 2006 17:04

Sinon, je serais plutôt d’accord avec vous, les pulsions sexuelles sont certainement inscrites dans les gènes d’une façon ou d’une autre (au fond de nous-même, nous ne sommes qu’une séquence de gènes qui cherche à se propager). La société nous apprend à maîtriser cette pulsion pour vivre harmonieusement entre nous. Et dans le cas général, ça fonctionne plutôt bien.

La plupart des gens, s’ils rencontrent dans la journée 100 femmes qu’ils auraient envie de « posséder » (terme intéressant...), ne commetront pas de viol parce qu’ils ont intégré les règles de base de vie en société : je ne m’impose pas par la violence à mon prochain. De même, si vous voyez dans la rue 100 caisses que vous auriez envie de conduire, vous n’en volerez pas parce que vous avez intégré à peu près la même règle.

Le violeur, comme le voleur, n’a pas intégré cela. Il prend ce dont il a envie (la fille du voisin, la voiture dont il a envie) sans se soucier du mal qu’il cause à son prochain.

Alors bon, décider que le respect de l’autre est la norme et l’égoïsme violent primaire la déviance, au fond ce n’est qu’un choix parfaitement arbitraire. Mais c’est comme ça que fonctionne notre société. Et elle est adaptée à l’homme. La preuve : la plupart des gens ne franchissent pas la ligne jaune de la criminalité, et les exceptions sont une minorité. Il n’y a donc pas lieu à mon avis de rejeter la société en bloc, mais de se demander comment on pourrait mieux traiter les cas où elle ne fonctionne pas.

Dans cette optique, diffuser le message que les victimes sont réellement des victimes, et non des coupables comme on le croit trop encore, me paraît être une idée de bon sens.


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