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Commentaire de Demesure

sur Réchauffement climatique : on vous ment, les rejets de gaz carbonique ne sont pas l'essentiel du problème...


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Demesure (---.---.95.237) 28 juillet 2006 18:04

« E.8 Conclusion A la lumiere des nouveaux elements dont on dispose et compte tenu des incertitudes qui persistent, on peut conclure que la majeure partie du rechauffement observe ces 50 dernieres annees est probablement du a l’augmentation de la concentration des gaz a effet de serre. »

Bien sûr que les travaux du WG1 sont valables. Même si le WG1 a bien utilisé le terme de « probablement » qui en statistique ne signifie absolument rien, d’autant plus qu’il ne sait pas hasardé à quantifier « la majeure partie », la conclusion ne réflète quand même PAS les nombreuses incertitudes quant à l’attribution, écrite en noir sur blanc juste avant votre extrait. En tout cas, reconnaissez que c’est bien loin de la certitude affichée dans les médias de masse :

GIEC, TAR 2001

" # des divergences entre les observations et les modèles pour ce qui est du profil vertical des variations de la température dans la troposphère. L’utilisation, dans les modèles, de données historiques sur le forçage plus réalistes a permis d’atténuer ces divergences, sans toutefois les éliminer complètement. De plus, l’écart entre l’évolution observée de la température à la surface du globe et dans la basse troposphère au cours des 20 dernières années ne peut pas être entièrement reproduit par les simulations sur modèle ;

# de grandes incertitudes au sujet des valeurs estimées de la variabilité interne du climat tirées des modèles et des observations. Toutefois, comme il a été indiqué précédemment, il est peu probable (voire très improbable) que cette incertitude soit suffisante pour réduire à néant l’affirmation de l’existence d’un changement climatique perceptible ;

# une incertitude considérable quant aux reconstitutions des forçages solaire et volcanique fondées sur des données indirectes ou des données d’observation trop peu nombreuses, sauf pour les 20 dernières années. La détection de l’influence des gaz à effet de serre sur le climat résiste à une éventuelle amplification du forçage solaire par les interactions ozone-soleil ou soleil-nuages, pour autant que ces interactions ne modifient pas la configuration ou la variabilité en fonction du temps de la réaction au forçage solaire. L’amplification du signal solaire par ces processus - qui ne sont pas encore pris en compte dans les modèles - reste hypothétique ;

# de grandes incertitudes pour ce qui est du forçage anthropique,liées aux effets des aérosols. Les effets de certains facteurs anthropiques, notamment en ce qui concerne le carbone organique, le noir de carbone, les aérosols dus à la combustion de la biomasse et les changements d’affectation des terres, n’ont pas été pris en compte dans les études de détection et d’attribution. Les valeurs estimées de l’importance et de la répartition géographique des effets de ces forçages varient considérablement, bien qu’il semble qu’à l’échelle du globe, les effets de chacun de ces forçages pris isolément sont relativement faibles ;

# une grande disparité de la réaction des divers modèles au même forçage. Cette disparité, qui est souvent supérieure à la disparité de la réaction d’un même modèle selon que les effets des aérosols sont ou non pris en compte, témoigne des grandes incertitudes qui caractérisent la prévision des changements climatiques et souligne la nécessité de chiffrer cette incertitude et de l’atténuer en améliorant la qualité des ensembles de données d’observation et des modèles. "


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