En effet, on ne peut pas surveiller nos proches en permanence... et pour le port d’arme, j’y suis totalement opposé.
Pour revenir a la personne dont je parlais, le problème, c’est qu’il fallait déjà bien le connaître pour repérer son malaise. Apparemment, j’étais la première personne à qui il en parlait...
Jusqu’au jour ou il passera (éventuellement) à l’acte, on ne pourra ni le forcer à consulter un psychologue ni l’enfermer dans un asile, ne serait-ce que par respect de ses libertés individuelles (la démocratie ?).
C’est vrai quoi, on ne va pas commencer à enfermer des gens sous prétexte qu’ils nous paraissent louches, car on transformerait notre société en société totalitaire (c’est un peu ce que préconise Sarkozy, d’ailleurs, en voulant identifier les jeunes délinquants dès leur plus jeune âge).
Et puis, de quel droit enfermer quelqu’un, alors qu’il n’a commis aucun délit ?
C’est ce pourquoi je parlais de la triste réalité. Après, bien sur, on peut punir, emprisonner, anesthésier, castrer (pratique préconisée a plusieurs reprises mais un peu Taliban sur les bords - cf. vidéo sur Kazaa), mais, en cas de viol, comme beaucoup l’ont souligné, il vaut mieux prévenir que guérir et punir.
Dans votre article, vous parlez cependant des réactions des « violé(e)s » et de leur renfermement. Je crois que c’est difficile d’avouer ce genre de choses. Avant que mon ami me fasse cette confession, j’avais eu l’occasion de le voir, lui, et son père. On avait discuté tous les 3 ensemble. Je l’avais senti un peu nerveux, à ce moment, d’ailleurs.
Mais je crois que les sentiments peuvent être très troublés chez les gens victimes de viol. Car même si des femmes, des enfants ou des hommes sont victimes de viol, en particulier de viols de leurs relatifs, il est difficile de dénoncer, car, malgré le mal commis, il y a également de l’amour qui existe. C’est aussi dans ce genre d’événements que toute la complexité des relations humaines se dévoile. Une question que tout le monde se pose dans sa vie... est ce que je veux vraiment faire disparaître ce bourreau de ma vie ? Vraiment ne plus le voir pendant 20, 30 ans ? Car tout le monde a aussi des côtés « gentils ».
Je veux dire, c’est sur que si tout était noir et blanc, les solutions apparaîtraient facilement au plus grand nombre : tu te fais violer, tu dénonce, et on met le coupable en prison pendant 20, 30 ans... malheureusement les choses ne sont pas si simples... la triste réalité !