@Jojo
Non je ne suis pas malade, et non ce n’est pas n’importe quoi.
Les crimes pédophiles, il y en a certainement trop, de toute façon un ce serait déjà trop, mais cela n’a pas de rapport direct avec l’âge de la majorité sexuelle. Tu crois que Dutroux s’est demandé si ses victimes avaient l’âge légal avant de les violer et de les zigouiller peut-être ? Ou tu crois qu’elles étaient consentantes peut-être ? C’est toi qui délire, il n’est pas question d’autoriser le viol d’enfants.
Si tu t’es toujours très bien entendu avec ta fille, ben tant mieux. Mais si à treize ans elle avait voulu coucher avec son petit copain et que tu avais voulu le lui interdire, personnellement je lui aurais donné raison. Si à douze ans elle avait voulu coucher avec un adulte, j’aurais trouvé normal que tu puisse attaquer celui-ci pour abus de faiblesse. Je ne vois pas ce qu’il y a de scandaleux à ça, encore une fois cela ne veut pas dire autoriser les adultes à violer les enfants.
Ceci dit, je suis d’accord pour dire que tout le monde n’est pas mature à 12 ans. Et je n’ai pas de solution simple au problème. Je ne suis même pas particulièrement d’accord avec le programme de ce parti, au fond.
Je dis simplement que la majorité sexuelle à 15 comme c’est le cas, ou à 18 comme tu le crois, ou à plus comme certains le réclament, est une solution parfaitement dégueulasse envers les moins attardés quand ceux-ci subissent des parents puritains.
Ce n’est pas du tout une solution parfaite, et ceux qui hurlent au loup rien qu’à l’évocation d’autres possibilités ne méritent pas d’être plus écoutés que les grenouilles de bénitier les plus bornées. Les amalgames grossiers qu’ils pratiquent (majorité sexuelle avec pédophilie, avec pendant qu’on y est zoophilie, homosexualité, polygamie, il y en a même eu un pour ajouter le droit à la torture) sont la preuve d’une réflexion bloquée au degré zéro.
Quand j’avais treize ans il y a déjà un bon bout de temps, certains de mes camarades les plus précoces baisaient déjà, sans l’accord de leurs parents, et c’était très bien comme ça. Je parierais d’ailleurs qu’il en a toujours été plus ou moins ainsi. Qu’on ne supporte plus cette idée est assez révélateur d’un retour au culte de l’ordre moral, allié avec cette obsession morbide qu’a la société moderne pour le zéro risque et le contrôle absolu.