A Xerxès, le Roi des Rois et roi des cyclopes (il faut toujours deux yeux pour avoir le relief...)
Je précise, pour la énième fois, que mon « engagement sioniste » est tel que j’ai maintes fois écrit dans nos débats que le concept de « Terre Promise » est une vaste escroquerie et qu’il prouve à lui seul que pour qu’il y ait « terre promise » il faut que la terre ait appartenue à quelqu’un d’autre. Ce qui, à l’époque où cette « campagne publicitaire » commanditée par Yaveh a été lancée, ne signifiait pas grand-chose, puisque les terres en question étaient parcourues par des nomades et que les nomades n’ont pas le sens de propriété de la terre tel que nous l’entendons (à part peut-être les Reguibat - mais ça c’est une autre histoire).
L’installation des tribus dites d’Israël le long du Jourdain illustre un des premiers combats attestés par l’histoire du long conflit qui prévaut encore dans certaines parties du monde entre les nomades et les sédentaires. Les textes bibliques baladent le lecteur d’un monde à l’autre. Et le Coran en fait tout autant. La pureté c’est le désert. La cité c’est la perversion (cf. Loth et Sodome, mais les exemples pullulent) La pensée chrétienne aurait pu, elle aussi, être prise en otage par l’un ou l’autre de ces deux camps. Mais les Grecs et les Romains, habitués à faire cohabiter les religions les plus diverses et à privilégier la raison, en ont fait une religion des cités (évidement pas au sens de la Courneuve...)
Patrick Adam