@ mourir de rire... (et accessoirement Akad)
Je cite encore une fois l’akadémique des Guignols de l’info :
« Ce comportement [développement des services sociaux] n’est pas une exclusivité du Hezbollah, sinon qu’on peut le généraliser à tous les partis islamistes du Hamas, à l’AKP turc, en passant par le PJD et les Frères Musulmans. Ce dévouement pratiquement exclusif aux partis islamistes, est dû au fait que, dans la culture islamique, on ne peut pas rester les bras croisés devant les problèmes que vit la société et se contenter de leur promettre le bonheur au cas où on est voté » Sic.
Si je comprends bien, depuis que l’islam existe et au vu de l’état de la plupart des pays musulmans pour ne pas dire de la totalité, on peut dire que les services sociaux islamiques ont eu un peu de mal à se mettre en place et encore plus à fonctionner.
La Turquie, je ne connais pas. Mais vu le nombre de Turcs qui continuent de se débiner vers l’Europe, ça n’a pas l’air très social pour les plus démunis.
Le PJD marocain, je connais un peu. Il faut aller voir du côté de Meknès. Le nouveau maire issu de cette mouvance paraît nettement plus enclin à placer ses copains aux postes de commande (même chose ducôté du Hamas en Palestine) plutôt que de tenter de régler les problèmes de transport que connaît la population.
Il est aussi intéressant de se pencher sur le traitement dégradant et sadique qu’a connu une petite fille de Tétouan violemment frappée par un professeur-iman, membre du PJD, pour la punir d’avoir marché sur un coin de tapis à la mosquée. C’est sans doute ça, la belle solidarité que le PJD promet au Marocains pour 2007.
Quant aux Frères Musulmans, j’ai eu l’occasion de les voir à l’œuvre en Algérie, à l’époque où ils étaient davantage préoccupés de traquer ceux qui avaient le malheur de décapsuler une canette de bière que du sort des plus démunis. Plus tard, ils se sont mis à découper les têtes, et je ne les ai plus suivi dans leurs oeuvres, même pas à Tibérine...
Il me semble que pour les intégristes musulmans, en ce moment, le goût des autres, c’est un peu trop le goût du sang.
Patrick Adam