@ Akad-déroussel-a-trois-défauts : bouché, bouchonné, mal embouché
Pour ce qui est des attentats qui ont frappé la France en 1995, s’ils ont cessé c’est que le gouvernement français a pu obtenir du gouvernement algérien des renseignements qui, jusqu’alors, ne lui avaient pas été communiqués. Pour quelle raison ? L’Algérie ne croyait sans doute pas devoir faire un quelconque cadeau à la France à l’époque. Mais j’imagine que Pasqua s’est déplacé avec des arguments de poids pour en arracher quelques-uns. Lesquels ? Mystère... Une chose est sûre, ils devaient valoir quelque chose.
Vous ignores peut-être (ou vous faites semblant d’oublier) que les services de renseignements français et notamment Ch. Pasqua lui-même, ancien membre du SAC, connaissaient dans les moindres détails le parcours souvent des plus troubles et des plus sinueux de tous les dirigeants algériens. Vous ne pensez pas que la France avait des munitions en réserve pour en faire parler quelques-uns ?
Et puis il ne faudrait pas passer par pertes et profits la position des USA, pas fâchés de voir la France payer cash sa politique arabe, pas plus que l’Angleterre soucieuse avant toute autre préoccupation de pouvoir continuer d’acheter tranquillement sa paix en multipliant les compromis avec les terroristes qui pullulaient chez elle et qui ourdissaient des attentats destinés aux voisins.
A la suite de cette série d’attentats, la plupart des services de renseignements des pays occidentaux reconnaissent à la France un savoir faire qui, s’il ne sera jamais totalement efficace, est cité en exemple pour sa connaissance du terrain.
Vous avez la complotite aiguë M. Akad. Mais si vous croyez pouvoir déchiffrer à vous seul le dessous des cartes de la terrible partie qui s’est jouée sur le sol français à ce moment-là, vous me semblez bien présomptueux. Ce n’est du reste pas la première fois que l’on peut déceler une telle tendance dans vos affirmations.
Patrick Adam