Eh bien, les laisser créer leur parti, et porter leurs revendications. De toute façon en pratique ils ont zéro chances de passer leurs réformes.
Si on leur fait des procès pour les interdire, tout en les traitant de monstres avec hargne, le seul résultat sera qu’ils fermeront leur gueule et redeviendront clandestins. Tout en se sentant martyrisés par une foule qui ne veut pas comprendre leur amour sincère pour les enfants (là je parle de leur point de vue subjectif). Il n’y aura pas moins de pédophiles pour autant, ils seront simplement cachés et on aura perdu une occasion de débattre en public avec eux.
En gros c’est l’idée de l’article dont je donne le lien : depuis des centaines d’années, on réprime violemment la pédophilie, et ça ne marche pas. Il n’y en a probablement jamais eu autant (enfin je sais pas, mais par exemple d’après Wikipedia « Le chiffre d’affaires de la pornographie enfantine aux États-Unis est estimé à deux ou trois milliards de dollars US par an » ce qui est assez hallucinant, et c’est pas que les US aient une politique particulièrement tolérante sur la pédophilie).
Une autre approche serait de recevoir sans haine ceux qui ont l’honnêteté et le courage d’assumer leur tendance pédophile en public, de reconnaître qu’ils peuvent ressentir un amour sincère pour les enfants, les laisser s’expliquer sans les insulter, et leur opposer calmement des argument sensés expliquant pourquoi non, on n’y croit pas à un amour sain entre adulte et enfant, et on ne va pas voter pour eux.
Ca aurait plus de chances de les faire réfléchir et changer d’avis que de leur lancer la pierre. Leur lancer la pierre, on a toujours fait ça, c’est plus facile, ça évite de se poser des questions dérangeantes, ça fait du bien, mais jusqu’ici ça n’a rien réglé.