Oups, pardon Woody, c’était le rapport de la FIDH. Voici un extrait du rapport d’Amnesty international (consultable sur leur site) :
Arrestations massives, détention, torture et mauvais traitements infligés à des Palestiniens
Des milliers de Palestiniens, dont plusieurs centaines de mineurs, ont été arrêtés par les FDI dans les Territoires occupés. La plupart ont été relâchés sans avoir été inculpés et, dans bien des cas, sans avoir été interrogés. Les personnes arrêtées étaient régulièrement maltraitées au moment de leur interpellation et pendant les interrogatoires ; de nombreuses informations ont également fait état d’actes de torture infligés pendant la détention. Des détenus ont signalé avoir été soumis à diverses formes de torture et de mauvais traitements, notamment avoir été menottés et ligotés pendant de longues périodes dans des positions inconfortables. Parmi les méthodes décrites figuraient également les passages à tabac, la privation de sommeil et les menaces à l’égard des détenus et de leurs proches. Une personne au moins est morte en détention après avoir été battue.
Plus de 1900 personnes interpellées ont été maintenues en détention administrative, dans certains cas pendant un an. Elles ne faisaient l’objet d’aucune inculpation et étaient détenues sur la base d’“éléments de preuve secrets”. Ni elles ni leurs avocats n’avaient accès à ces éléments, qui ne pouvaient être contestés devant les tribunaux. Environ 1000 autres personnes interpellées ont été poursuivies pour leur participation présumée à des attaques contre des Israéliens. Plus de 3800 ont été traduites devant des tribunaux militaires, qui appliquent une procédure non conforme aux normes d’équité internationalement reconnues.
La plupart des prisonniers palestiniens n’étaient pas autorisés à recevoir la visite de leurs proches, même dans les cas où, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), ceux-ci remplissaient les conditions de sécurité requises.
Objecteurs de conscience
Au moins 158 juifs israéliens qui refusaient d’accomplir leur service militaire ou de servir dans les Territoires occupés ont été condamnés à des peines allant jusqu’à six mois d’emprisonnement. Il s’agissait de prisonniers d’opinion.