@Gérard
Excellente initiative que d’aborder les évènements actuels sous cet angle.Toutefois votre article aurait gagné en lisibilité si le coup de projecteur avait été dirigé sur tous les acteurs en présence sans exclusive.
Car il y a une véritable triangulation religieuse dans ce conflit : nous avons tous assez d’images en tête des « fous de Dieu » islamistes (du reste, largement exploitées pour camoufler les autres)mais du côté juif la situation n’est guère meilleure.
Sait-on que qu’une majorité des officiers de la division Golani sortent des Yeshivot hesder(ecole rabbinique)financées (en partie)par Tsahal ?Sait-on que le Yeshivat Mercaz haRav(fondée par le rabbin Kook) qui constitue la crème de l’ultra-nationalisme Israëlien se vante ouvertement d’être « surreprésenté » au sein de Tsahal ? Sait-on que les rabbins de l’armée jouent une rôle qui dépasse de très loin le rôle d’aumonier et qui s’apparente plus aux rôle de commisaire politique des armées soviètiques ?
Vous avez mis en lumière la rôle particulièrement pervers des « born-again » américains mais je crois qu’il y a plus.Les « born again » et le Sionisme ont en commun un mépris total de l’histoire.Les « founding fathers » et les Sionistes pensent s’arracher aux pesenteurs et complications du passé par la conquête de « l’espace ».Les américains l’ont fait à coups de Winchester en sublimant cette épopée (« La conquête de l’ouest ») les Israéliens en créant (au mieux) des bantoustans.Mais dans les deux cas c’est un contrat passé avec Dieu qui précède l’histoire.Le sacré précède l’histoire.Tout cela basé sur un manichéisme puritain
où il y a les bons et les mauvais,ceux qui sont avec nous et ceux qui sont contre nous.
Ceci étant, bravo pour votre article et la perspective qu’elle contient.