Il faut (consever) une représentation locale, et il faut une vraie assemblée NATIONALE, c’est à dire entièrement proportionnelle. C’est l’exécutif qui doit être avec une majorité claire, être une équipe soudée.
L’assemblée nationale, elle, siège en sa représentativité nationale. Elle n’a pas à être bidonnée, ’gouvernable’ comme dit l’autre (VGE). Si des partis veulent faire de l’ostracisme, il le paient aux élections, proportionnelles, nationales suivantes. Qu’elle dispose d’une certaine initiative des lois, certes, comme l’executif dispose d’un certain pouvoir de décision direct (administrations...), mais je suis en fait favorable à une séparation assez stricte de rôle. L’exécutif a à peine à être représentatif, (jusqu’au calque !), de l’Assemblée. Pour moi le vote de confiance ne devrait être qu’une option, certes agréable, mais pas une norme.
Paradoxalement, ce déni d’automaticité (’confiance’, et ’calque’ de l’exécutif sur la composition de l’Assemblée) de son pouvoir, et la difficulté de devoir dégager des majorités sur chaque vote (surcroit de travail, contrainte de temps par conséquent accrue, dans le cas d’une proportionnelle vraie donc), lui donnerait, à l’Assemblée, plus de pouvoir... Moins d’automaticité (pas de ’calque’ entre exec et légils), plus de travail : plus de pouvoir.
Reste la représentation locale. ’Notre’ député ’à Paris’, élu par notre coin à nous, c’est indispensable. Il faudrait une autre chambre... Sénat ? hmf, le Sénat garde sa fonction propre. Troisième chambre ? ’régionale’ ?
Au fait, c’était quoi l’idée complète de de Gaulle, son aboutissement ? son ’troisième étage’ ???????